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Nouvelle année / Nuevo año / Neujahr / Anno nuovo

Nouvelle année 

Commentaire Eleison CCXXXIII

Et ainsi encore une année se termine sans que le ciel nous soit tombé sur la tête (ainsi que le redoutaient nos ancêtres les Gaulois). Depuis des dizaines d’années je dis qu’il est sur le point  de tomber, par exemple à un petit groupe de personnes en France il y a quelques cinq ou sept ans. Parmi eux il y avait un prêtre de la Fraternité St Pie X qui avait été séminariste à Ecône lorsque j’y étais professeur à la fin des années `70 et au début des années `80. «Excellence,» dit-il, «ne disiez-vous pas cela il y a 25 ans ?» Mais il le dit avec un petit sourire. Peut-être pensait-il qu’un jour  je pourrais avoir raison.

Alors, est-ce que 2012 sera l’année qui voit tomber le ciel? Nombreux sont les commentateurs séculiers qui pensent que ce pourrait bien être l’année ou l’économie mondiale implose. Certainement la dette ne peut s’empiler indéfiniment comme elle s’empile depuis des dizaines d’années. Par exemple, les aides sociales sont un fardeau insupportable qui pèse sur le budget de nombreuses démocraties occidentales, mais presque par définition un politicien démocratique est incapable de prendre les décisions drastiques nécessaires pour restaurer l’équilibre fiscal, parce que s’il veut être réélu il ne peut y toucher. On a bien dit qu’une démocratie ne peut plus durer à partir du moment où le peuple se rend compte qu’il a accès à l’argent de l’Etat.

Alors, 2012 est-elle l’année ou les démocraties occidentales finiront par tomber ?  Peut-être. En effet beaucoup de gens aujourd’hui ont la sensation qu’un quelconque désastre se prépare, et sûrement cela ne mettra pas 30 ans encore pour arriver, se dit-on. Pourtant cela fait déjà beaucoup d’années qu’on se le dit. Peut-être le libéralisme a-t-il enivré les gens à tel point que même le chaos qui va toujours augmentant les laisse indifférents. Néanmoins tandis que les roues du moulin de Dieu moulent lentement, dit le proverbe, elles moulent très finement. En d’autres mots toutes les factures de Dieu devront être payées, et le jour du règlement viendra, et ce sera sur des comptes bien plus sérieux que ceux des aides sociales.

Sera-ce pour cette année, l’année prochaine, un jour, jamais ?  Certainement pas jamais. Il arrivera à l’heure de Dieu. L’année importe relativement peu. Comme le dit Hamlet (Act V,2), «Il y a une providence dans la chute d’un moineau. Si c’est maintenant, ce n’est pas pour demain; si ce n’est pas pour demain, ce sera maintenant ; si ce n’est pas pour maintenant, de toute façon cela arrivera: le tout est de se tenir prêt.»  Il y a une Providence. Il y a un Dieu, et le moment choisi par Lui est le meilleur pour le salut des âmes. «Le moment de Dieu est le meilleur de tous», dit le proverbe allemand.

Remarquez, Dieu ne demande pas à la plupart d’entre nous d’essayer de faire quelque chose pour entraver la course présente de l’Eglise et du monde vers leur destruction. Je parie que même bon nombre de leaders publiques du monde se sentent en privé incapables de faire quoi que ce soit, et je me demande si jusqu’aux contrôleurs secrets du monde, poussés par l’Enfer à se faire les maîtres du monde, se sentent toujours sûrs d’être maîtres du jeu. «Dès maintenant, il n’y a que Moi qui puisse vous aider,» a dit la Mère de Dieu.

Ce que Dieu nous demande c’est de vivre en sa grâce et de lui faire confiance. Quand arrivera l’effondrement, que ce soit en 2012 ou à un autre moment, du  point de vue humain ce sera sans aucun doute plutôt douloureux, mais du point de vue de Dieu ses châtiments sont des actes de miséricorde. St. Paul cite les Proverbes (III, 11-12): «Mon fils, ne rejette pas la correction du Seigneur, et ne défaille point quand tu es châtié par Lui. Car celui que le Seigneur aime, Il le châtie.» Et St. Paul enclenche (Héb.XII, 7-8): «Supportez donc la correction. Dieu vous traite comme des fils. Car quel est le fils que le père ne corrige pas?  Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non de vrais fils.»

Le tout est de se tenir prêt, comme les vierges sages de la parabole (Mt. XXV, 1-13).

Joyeux Nouvel An.

Kyrie eleison

 

Nuevo Año 

Commentario Eleison CCXXXIII
  

Y asi otro año termina sin que el cielo haya caído. Por décadas he estado diciendo que iba a caer, por ejemplo a un pequeño grupo de personas en Francia hace unos cinco o siete años. Entre ellos había un sacerdote de la Fraternidad SPX quien había sido seminarista en Ecône cuando yo era profesor allí al final de la década del ‘70 y principios de la del ‘80. “Su Excelencia,” dijo, “¿No estaba usted diciendo esto hace 25 años?” Pero lo dijo con una sonrisita, por eso tal vez pensaba que algún día yo podría tener razón.

¿Entonces será 2012 el año en que caiga el cielo? Un gran número de comentaristas piensan que bien podría ser el año en que la economía mundial se derrumbe. Seguramente la deuda no puede seguir apilándose en la manera que se está apilando desde hace décadas. Por ejemplo, los gastos de las obras sociales son una carga insoportable sobre el presupuesto de muchas democracias occidentales, pero casi por definición un político democrático es incapaz de tomar las decisiones drásticas necesarias para restaurar el equilibrio fiscal, porque si quiere ser reelecto no los puede tocar. Ha sido bien dicho que una democracia puede durar solamente hasta que el pueblo se de cuenta que el dinero del Estado le pertenece a él.

Entonces ¿es 2012 el año en el cual las democracias occidentales finalmente se derrumben? Tal vez. Pero tal vez no. Muchos hoy presienten que algún desastre se está preparando. Seguramente no tardará otros 30 años para ocurrir, uno dice. Pero uno ha venido diciendo esto por muchos años. Tal vez la gente está tan embriagada de liberalismo que aún las dosis de caos cada vez mayores los dejan sin preocupación. Sin embargo, mientras las ruedas del molino de Dios trituran lentamente, dice el proverbio, ellas trituran excesivamente fino. En otras palabras todas las facturas de Dios tendrán que ser pagadas, y el día de rendir cuentas vendrá, y sobre cuentas mucho mas serias que aquellas de las meras obras sociales.

¿Será este año, el año próximo, en algún momento, nunca?  Nunca, seguro que no. Vendrá en la buena hora de Dios. Relativamente el año importa poco. Como lo dice Hamlet (Act V,2), “Hay una providencia en la caída de un gorrión. Si es ahora, no es por venir; si no es por venir, será ahora; si no debe ser ahora, sin embargo vendrá: el hecho de estar preparado lo es todo”. Hay una Providencia. Hay un Dios, y su momento es el mejor de todos. “La hora de Dios es la mejor hora”, dice el proverbio alemán.

Y Dios no requiere de la mayor parte de nosotros emprender una acción para tratar de frenar el presente curso de la destrucción de la Iglesia y del mundo. Apostaría yo que muchos líderes públicos del mundo se sienten en privado sin posibilidad de hacer algo, y me pregunto si aún los maestros secretos del mundo, empujados por el infierno a dominar el globo, se sienten en todo momento seguros de que tienen su juego en la mano. “Ahora soy la Unica que puedo ayudaros”, ha dicho la Madre de Dios.

Lo que Dios nos pide es de vivir en su gracia y de confiar en El. Cuando el derrumbe venga, en 2012 o en cualquier momento, desde un punto de vista humano sin duda será más bien doloroso, pero desde el punto de vista de Dios sus castigos son actos de misericordia. San Pablo cita el Libro de los Proverbios (III, 11-12): “No deseches, hijo mío, la corrección del Señor, ni tengas aversión cuando El te reprenda. Pues el Señor castiga a aquel a quien ama”. Y San Pablo continúa (Heb.XII, 7-8): “Soportad, pues la corrección. Dios os trata como a hijos. ¿Hay hijo a quien su padre no corrija? Si quedáis fuera de la corrección, de la cual han participado todos, en realidad sois bastardos y no hijos”.

Estar preparado lo es todo, como se ve en la parábola de las vírgenes sabias (Mt.XXV, 1-13).

¡Feliz año nuevo!

Kyrie eleison

Neujahr 

Eleison kommentare CCXXXIII

Ein weiteres Jahr geht zu Ende, ohne daß der Himmel eingestürzt ist. Daß er einstürzen wird, sage ich allerdings seit Jahrzehnten – beispielsweise zu einer kleinen Gruppe von Leuten in Frankreich vor einigen Jahren. Unter ihnen befand sich ein Bruderschaftspriester, der Seminarist in Ecône war, als ich in den 1970er und frühen 1980er Jahren dort als Professor wirkte. „Eure Exzellenz“, erwiderte er diesmal, „sagten Sie das nicht schon vor 25 Jahren?“ Allerdings hatte er dabei ein Lächeln auf den Lippen – vielleicht weil er dachte, daß ich damit eines Tages Recht haben könnte.

Wird also 2012 das Jahr werden, in welchem der Himmel einstürzt? Viele weltliche Kommentatoren meinen, daß es durchaus dieses neue Jahr sein könnte, wo die Weltwirtschaft zusammenbricht. Mit Sicherheit können Schulden nicht mehr länger aufgehäuft werden, wie es über Jahrzehnte hinweg praktiziert worden ist. Beispielsweise sind die Ansprüche auf staatliche Sozialleistungen in vielen westlichen Demokratien eine geradezu untragbare Haushaltsbelastung. Doch der demokratische Politiker ist schon fast per Definition nicht in der Lage, die einschneidenden Beschlüsse zu fassen, welche für eine Wiederherstellung der finanzpolitischen Vernunft notwendig sind. Denn wenn er wiedergewählt werden will, kann er die Sozialleistungen nicht antasten. Vernünftigerweise sagt man, daß eine Demokratie nur solange funktioniert, wie die Menschen nicht begreifen, daß die Staatskasse ihnen gehört.

Ist 2012 dann das Jahr, in welchem die westlichen Demokratien schlußendlich zusammenbrechen? Vielleicht, aber vielleicht auch nicht. Heutzutage haben viele Menschen bereits eine Vorahnung von einer anstehenden Katastrophe. Es wird gesagt, daß das Unheil nicht noch einmal 30 Jahre auf sich warten lassen wird. Doch das sagt man nun schon seit vielen Jahren. Vielleicht sind die Menschen so trunken vom Liberalismus, daß selbst eine ständig steigende Dosis an neuem Chaos sie nicht bekümmert?  Nichtsdestotrotz gilt das alte Sprichwort: Gottes Mühlen mahlen langsam, aber trefflich fein. Anders gesagt müssen alle Rechnungen Gottes irgendwann bezahlt werden. Dieser Tag der Abrechnung wird kommen, und es wird um wesentlich mehr gehen als bloß um  Sozialleistungsansprüche.

Wird diese Abrechnung dieses Jahr, nächstes Jahr, irgendwann oder gar niemals kommen? Sicherlich nicht niemals. Sie wird zu Gottes Zeitpunkt stattfinden; die Jahreszahl ist dann relativ unwichtig. Wie Hamlet sagt (5. Akt, 2. Szene) : „Es waltet eine besondere Vorsehung über den Fall eines Sperlings. Geschieht es jetzt, so geschieht es nicht in Zukunft; geschieht es nicht in Zukunft, so geschieht es jetzt; geschieht es jetzt nicht, so geschieht es doch einmal in Zukunft. In Bereitschaft sein ist alles.“ Es gibt eine Vorsehung. Es gibt einen Gott, und seine Wahl des richtigen Zeitpunktes ist die beste. Wie das deutsche Sprichwort sagt: „Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit.“

Auch verlangt Gott von den meisten von uns nicht sogleich Maßnahmen, um Kirche und Welt aufzuhalten auf ihrem gegenwärtigen Weg in die Vernichtung. Ich wette darauf, daß viele öffentliche Führer dieser Welt im Privaten sich hilflos fühlen, etwas zu unternehmen. Und ich frage mich, ob selbst die geheimen, auf die Weltherrschaft versessenen Weltbeherrscher wirklich immer zuversichtlich sind, ihre Partie auch voll unter Kontrolle zu haben. „Nur ich kann Euch jetzt noch helfen“, hat die Muttergottes gesagt.

Was Gott allerdings von uns verlangt, ist, in seiner Gnade zu leben und ihm zu vertrauen. Wenn der Zusammenbruch kommt – sei es im Jahre 2012 oder später –, wird er aus menschlicher Sicht zweifellos recht unangenehm werden. Doch aus Gottes Sicht sind seine Züchtigungen Akte der Barmherzigkeit. Der Heilige Paulus zitiert das Buch der Sprüche (3,11-12): „Mein Sohn, achte nicht gering die Züchtigung des Herrn und verzage nicht, wenn Du von ihm gestraft wirst; denn wen der Herr lieb hat, denn züchtigt er.“  Und der Heilige Paulus fährt fort (Hebräerbrief 12,7-8) : „Haltet aus unter der Züchtigung! Gott verfährt mit Euch als seinen Söhnen; denn wo ist ein Sohn, den der Vater nicht züchtigt? Wäret Ihr frei von Züchtigung, wie sie alle anderen erfahren haben, wäret Ihr nicht vollgültige und echte Söhne.

Das katholische In-Bereitschaft-Sein ist alles.

Frohes Neues Jahr!

Kyrie eleison

Anno nuovo

Commenti eleison CCXXXIII

E così un altro anno si chiude senza che il cielo sia sprofondato. Da decenni dico che sta per accadere, come per esempio quel piccolo gruppo in Francia cinque o sette anni fa. Tra loro vi era un sacerdote della FSSPX che era stato seminarista a Ecône quand’io ero professore, tra la fine degli anni 70 e i primi degli 80. «Eccellenza – disse – non ne parlavate 25 anni fa?» Ma lo disse con un sorrisino, così che può aver pensato che un giorno potrei aver ragione.

Sarà allora il 2012 l’anno in cui il cielo sprofonderà?  Gran parte dei commentatori mondiali pensano che questo potrebbe essere l’anno nel quale l’economia mondiale imploderà. Certamente il debito non potrà continuare ad accumularsi come si è accumulato per decenni. Per esempio, le esigenze dello stato sociale sono un onere insopportabile per il bilancio di molte democrazie occidentali, ma quasi per definizione un politico democratico è incapace di prendere le severe misure necessarie per il ripristino della normalità fiscale, perché se vuole essere rieletto non può toccare lo stato sociale. È stato detto bene, che una democrazia può durare fino a quando le persone si rendono conto che la cassa dello Stato appartiene a loro.

Quindi, il 2012 sarà l’anno nel quale le democrazie occidentali finalmente crolleranno?  Forse sì, forse no. Molta gente oggi ha la sensazione di qualche disastro incombente. Si dice: non ci vorranno certo altri 30 anni perché arrivi! Ma ormai questo lo si dice da molti anni. Forse la gente è così ubriaca di liberalismo che dosi sempre crescenti di caos la lasciano indifferente. Tuttavia, le macine di Dio girano lentamente, dice il proverbio, ma macinano tutto. Il che significa che le bollette di Dio devono essere pagate e il giorno della resa dei conti arriverà, e perà conti molto più seri di quelli delle esigenze dello stato sociale.

Quest’anno, il prossimo, qualche volta, mai? Mai, no di certo! Arriverà nel momento giusto per Dio. L’anno è relativamente poco importante. Come dice Amleto (Atto V, 2), “C’è una provvidenza anche nella caduta di un passero. Se è ora, non è a venire; se non è a venire, sarà ora; se non è ora, pure sarà a venire: essere pronti è tutto”. C’è una Provvidenza. C’è un Dio e il suo tempismo è il migliore di tutti. “Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit”, dice il proverbio tedesco.

Né Dio richiede alla gran parte di noi di intraprendere delle azioni per provare a trattenere la Chiesa e il mondo nella loro attuale corsa verso la distruzione. Scommetto che molti dei capi pubblici del mondo, in privato si sentono impotenti a fare qualsiasi cosa, e mi chiedo se anche i segreti maestri del mondo, fissati nel volerlo dominare, si sentono sempre sicuri di avere il giuoco in mano. “Solo io vi posso aiutare adesso”, ha detto la Madre di Dio.

Ciò che Dio ci chiede è vivere nella sua grazia e avere fiducia in Lui. Quando il disastro arriverà, nel 2012 o chissà quando, sarà indubbiamente sgradevolissimo dal punto di vista umano, ma dal punto di vista di Dio i suoi castighi sono atti della sua misericordia. San Paolo cita i Proverbi (III, 11-12): “Figlio mio, non disprezzare la correzione del Signore, e non ti perdere d’animo quando sei ripreso da lui, perché il Signore corregge colui che ama”. E San Paolo continua (Ebrei XII, 7-8): “Perseverate sotto i colpi della disciplina. Dio vi tratta come figli; e qual è il figlio che non è corretto dal padre? Se siete senza correzione, mentre tutti ne hanno avuto la loro parte, siete bastardi, non figli!”

La prontezza cattolica è tutto, come si vede nella parabola delle vergini prudenti.

Buon Anno.

Kirie Eleison

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