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DICTATURE IMMINENTE / INMINENTE DICTADURA / DIKTATUR VORAUS / DITTATURA IMMINENTE / DICTATORSHIP IMMINENT / DITADURA IMINENTE

DICTATURE IMMINENTE

Comentaire Eleison CCLXXX

Un portrait remarquable de notre monde contemporain est apparu il y a deux mois sur le site internet 321gold. Le titre est impressionnant : « Décadence, Décomposition, Dénégation, Illusion et Désespoir », mais le contenu est bien réaliste. A partir d’une scène de rue que l’on peut rencontrer sans doute dans tout l’Est des Etats-Unis, l’auteur en conclut que dans une quinzaine d’années une dictature de type orwellien s’abattra sur le pays comme effet non désiré de causes désirées. Mais les Etats-Unis ne sont-ils pas l’exemple que suit le monde entier ? Le monde entier ne se fait-il pas acheteur du mode de vie américain ? « Que l’acheteur se méfie ! », comme le dit le principe classique du droit romain.

Cet automne à Wildwood, New Jersey, l’auteur remarqua des rues pleines d’une foule d’hommes et de femmes n’ayant pas atteint la cinquantaine, d’une corpulence extraordinaire, circulant sur des fauteuils roulants électriques, payés par le gouvernement, pour passer d’un Macdo à l’autre et s’empiffrer de friandises bourrées de sucre et aptes à provoquer une nouvelle surcharge à leurs fauteuils roulants électriques dernier modèle. De quel nom gracieux l’auteur affuble-t-il cette troupe ? « Ces originaux courageux qui luttent contre leur corpulence à bord de leurs véhicules à mobilité supérieure ». C’est dans ce style que parle aujourd’hui le langage « politiquement correct », selon lequel tous les hommes (sauf les neo-Nazis) sont beaux, jeunes, gentils et égaux . On veut faire disparaître les laideurs réelles sous de belles paroles.

L’auteur recherche les causes qui provoquent ce résultat tragicomique : comment a-t-on réussi à persuader le peuple américain, qui naguère économisait 12% de ses revenus, de faire exploser les statistiques et graphiques qui montrent l’augmentation exponentielle de l’obésité, par un mode de vie saturé de sucre, criblé de dettes, sans aucune épargne pour eux-mêmes et qui lègue à leurs enfants et petits enfants un endettement impossible à payer? Bien sûr, ces gens manquent personnellement de tempérance, dit l’auteur, mais il doit y avoir quelque chose de plus sinistre, des penseurs derrière cette scène impensable. Pour l’auteur, l’ensemble des citoyens est manipulé par un gouvernement invisible qui est maître des techniques modernes de manipulation des masses.

Il cite un pionnier de ces maîtres des années 1920, Edward Bernays : « La manipulation consciente et intelligente des masses est un élément important de la société démocratique…Un grand nombre d’êtres humains doivent coopérer de cette façon-ci s’ils veulent vivre ensemble dans une société qui fonctionne sans heurts…Qu’il s’agisse de politique, d’affaires, de conduite sociale ou de doctrine morale, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes…qui comprennent les processus mentaux et les modèles de comportement social des masses.» Ce groupe constitue « le véritable pouvoir de gouvernement d’un pays », et c’est lui qui « tire les ficelles qui dirigent l’opinion publique ». Dans quel but ? Pour rien d’autre que pour le ur propre fortune et pouvoir.

Ce sont eux qui ont organisé la crise économique et financière à leur propre bénéfice. Ils ont « démoli l’économie mondiale…en mettant sur le dos des contribuables et des générations à venir leurs dettes artificielles, en écrasant les personnes âgées et les épargnants en leur volant 400 milliards de dollars d’intérêts annuels, pour s’enrichir eux-mêmes de fortunes colossales sans parler des primes frauduleuses ». Et quand il faudra en finir avec ce mode de vie insoutenable, alors nos maîtres invisibles ont déjà préparé à notre intention une « dictature de larmes »,de type « 1984 »,qui inclut une police militarisée avec des milliards de balles, des caméras et des engins de surveillance omniprésen ts, des emprisonnements arbitraires, et ainsi de suite. Et pourtant, dit l’auteur, c’est de la faute des citoyens eux-mêmes pour avoir préféré l’ignorance volontaire à la vérité, la maladie à la santé, les mensonges des médias à une pensée critique, la sécurité à la liberté.

Il ne manque qu’une seule chose à cette admirable analyse : notre élite gouvernante aurait-elle pu disposer d’une telle marge de manœuvre, les masses auraient-elles pu s’abrutir à ce point-là, si l’une ou l’autre avait conservé le moindre sens d’un Dieu qui nous juge au moment de notre mort, à l’aune de ses Dix Commandements ? Bien sûr que non. Catholiques, réveillez-vous!

Kyrie eleison 

INMINENTE DICTADURA

Comentario Eleison CCLXXX

Un retrato notable de nuestro mundo contemporáneo apareció hace unos meses en el sitio de internet 321gold. El título es intimidatorio: “Decadencia, Descomposición, Denegación y Desesperación”, pero el contenido es ciertamente bien realista. Comenzando con una escena de la calle que puede encontrarse sin duda en todo el este de Estados Unidos, el autor concluye que dentro de unos 15 años una dictadura Orwelliana (cf. Rebelión en la Granja) descenderá sobre su país como resultado de efectos indeseados a partir de causas deseadas. Pero los Estados Unidos, ¿no son típicos de todo el mundo? ¿El mundo entero no está comprando la forma de vida norteamericana? “¡Que el comprador tenga cuidado!”

Este otoño en Wildwood, New Jersey, el autor observó calles llenas de una hueste de hombres y mujeres menores de 50 años, con extraordinario sobrepeso, paseándose por la ciudad en sillas motorizadas subsidiadas por el gobierno, visitando un sitio de comida rápida tras otro para hartarse con golosinas cargadas de azúcar que darían a sus vehiculitos último modelo más trabajo que nunca. ¿Y cuál es la graciosa descripción que el da a este fenómeno? – “El desafío del peso vencido por sillas motorizadas de movilidad superior”. Tal es hoy día el lenguaje del “políticamente correcto”, que busca disfrazar la realidad fea con palabras bellas, para fingir que todos los hombres son gentiles, bellos, iguales, jóvenes – ¡fuera los neo-Nazis!

El autor busca causas para este efecto tragicómico: ¿como pudo el pueblo americano que alguna vez ahorraba 12% de sus ingresos, haber sido persuadido al extremo de hacer explotar las estadísticas de obesidad, la curva saliéndose por fuera del gráfico, con una deuda abrumadora, una forma de vida saturada de comodidades, incapaces de ahorrar nada para ellos mismos, y agobiando a sus hijos y nietos con una insoportable carga de deuda y intereses? Ciertamente hay carencia de temperancia de parte de ellos, dice el autor, pero debe haber algo mas siniestro, alguna mente entre bambalinas detrás de tan insensata realidad. El dice que la masa de ciudadanos está siendo manipulada por un gobierno invisible que ha dominado las técnicas modernas de manipulación de masas.

Cita a un pionero de estos amos de los años 1920, Edward Bernays: “La manipulación consciente e inteligente de las masas es un elemento importante de la sociedad democrática...Vastos números de seres humanos deben cooperar de esta manera si es que van a vivir juntos como una sociedad que funcione sin enfrentamiento...Sea en política, negocios, conducta social o pensamiento ético, estamos dominados por un número relativamente pequeño de personas...que comprenden los procesos mentales y los patrones sociales de las masas”. Ellos son “el verdadero poder gobernante del país” y ellos “manejan los hilos que controlan la mente pública”. ¿Con que propósito? Para su propia riqueza y poder.

Son ellos los que han organizado la crisis económica y financiera para su propio beneficio. Ellos han “demolido la economía mundial...han cargado su deuda sin respaldo sobre los hombros de los contribuyentes y de las generaciones venideras, tirando bajo las ruedas del tren a los ancianos y a los ahorristas, robándoles US$400 billones por año en intereses para enriquecerse a sí mismos con ganancias a nivel de burbuja y con bonificaciones fraudulentas”. Y cuando el tapón tenga que ponerse finalmente sobre esta forma de vida insostenible, cuando se derrumbe el castillo de naipes, entonces nuestros amos invisibles ya tienen preparado para nosotros un 1984 Orwelliano, una “dictadura de lágrimas” con policía militarizada equipada con millones de balas, cámaras de vigilancia y aviones teledirigidos por todos lados, encarcelamientos sin cargos, y así sucesivamente. Con todo, dice el autor, es la propia culpa de los ciudadanos que han preferido la ignorancia voluntaria a la verdad, la enfermedad a la salud, las mentiras de los medios al pensamiento crítico, la seguridad a la libertad.

Una sola cosa falta en este admirable análisis: ¿ Acaso nuestra elite gobernante haber podría tenido tanta rienda suelta, y/o nuestras masas haber vuelto tan tontas, si cualquiera de las dos hubiera retenido el mínimo sentido de un Dios que nos juzga a todos a la hora de la muerte, según Sus Diez Mandamientos? Por supuesto que no. Católicos, ¡despierten!

 Kyrie eleison 

DIKTATUR VORAUS 

Eleison kommentare CCLXXX

Die Internetseite www.321gold.com veröffentlichte vor ein paar Monaten ein hervorragendes Porträt unserer zeitgenössischen Welt. Der Titel ist zwar eine echte Herausforderung: „Verschlechterung, Verfall, Verleugnung, Verblendung und Verzweiflung“ (englisches Original: „Decline, Decay, Denial, Delusion and Despair“), doch ist der Artikel gewiß sehr lebensnah. Der Autor beginnt mit der Beschreibung einer Straßenszene, wie sie wahrscheinlich im gesamten Osten der USA vorkommt, und schlußfolgert dann, daß innerhalb von 15 Jahren eine Orwellsche Diktatur über sein Land hereinbrechen wird und zwar als unerwünschte Wirkung von erwünschten Ursachen. Doch ist die USA nicht ein Ideal für die Welt? Kauft denn nicht die ganze Welt den US-amerikanischen Lebensstil ab? „Caveat emptor – Der Käufer sei wachsam!“
 

Der Autor des Artikels beobachtete diesen Herbst in den Straßen von Wildwood in New Jersey etwas durchaus Merkwürdiges. Die Bürgersteige waren mit einer Vielzahl von stark übergewichtigen Männern und Frauen unter 50 Jahren übersät, welche auf staatlich subventionierten Elektro-Rollern von einer Schnellimbiß-Bude zur nächsten rollten. Dort schlugen sie sich den Bauch mit zuckerbeladenen Leckereien voll, so daß ihre jeweils neuesten Rollermodelle noch stärker unter der Last ächzten. Für diese Gestalten fand der Autor eine amüsante Bezeichnung: „Die gewichts-geforderten Versehrten auf ihren motorisch angetriebenen Bewegungssteigerungs-Fahrzeugen.“ So klingt die Flucht aus der Wirklichkeit in die „politische Korrektheit“ und ihre Sprache.

Für dieses tragikomische Ergebnis sucht der Autor Ursachen. So fragt er: Wie konnte das US-amerikanische Volk, welches einst im Schnitt 12% seines Einkommens sparte, sich dazu überreden lassen, heute die Fettleibigkeits-Statistiken platzen zu lassen mit einem schuldenbeladenen und zuckerdurchweichten Lebensstil? Dieses Volk besitzt keinerlei Spareinlagen mehr, sondern hinterläßt seinen Kindern und Kindeskindern nur eine untragbare Schuldenlast. Natürlich, so sagt der Autor, ist mangelnde Selbstbeherrschung der Personen ein Teil des Problems, doch muß noch etwas Unheilvolleres vorhanden sein – irgendein Geist hinter dieser geistlosen Szene. Der Autor fährt fort, daß die Masse der Bürger durch eine unsichtbare Regierung manipuliert wird, welche die modernen Techniken der Massenmanipulation beherrscht.


Sodann zitiert er einen Pionier dieser Beherrscher aus den 1920iger Jahren, Edward Bernays: „Die bewußte und intelligente Manipulation der Gewohnheiten und Meinungen der Massen ist ein wichtiges Element in der demokratischen Gesellschaft. ... Große Menschenmengen müssen auf diese Weise kooperieren, wenn sie in einer reibungslos funktionierenden Gesellschaft zusammenleben sollen. In beinahe jeder Handlung unseres Lebens, ob in der Sphäre der Politik oder bei Geschäften, in unserem sozialen Verhalten und unserem ethischen Denken, werden wir durch jene relativ geringe Zahl von Personen beherrscht, welche die mentalen Prozesse und Verhaltensmuster der Massen verstehen.“ Diese stellen „die wahre Herrschermacht unseres Landes“ dar und „ziehen die Fäden, welche das öffentliche Denken kontrollieren.“ Doch zu welchem Zweck? Zu ihrem eigenen Reichtum und zu ihrer eigenen Macht.

Diese Herrschermacht hat die heutige Finanz- und Wirtschafts-Krise zu ihrem eigenen Vorteil organisiert. Sie hat „die Weltwirtschaft zerstört ... und ihre wertlosen Schulden auf den Rücken der Steuerzahler und noch ungeborener Generationen abgewälzt, und die Alten und Sparer den Wölfen zum Fraß vorgeworfen, indem sie ihnen pro Jahr 400 Milliarden Dollar durch Zinsen stiehlt und sich selber durch Luftblasen-Gewinne und -Boni bereichert.“ Wenn schließlich der Stecker dieses untragbaren Lebensstils gezogen werden muß, so haben unsere unsichtbaren Beherrscher eine „Tränendiktatur“ im Orwellschen „1984“er-Stil parat: mit einer militarisierten Polizei und Millionen von Kugeln, mit Überwachungskameras und -Drohnen überall, mit Einkerkerung ohne Anklage, usw. Trotzdem, so fährt der Autor fort, sind die Bürger selber schuld, weil sie selber die Ignoranz der Wahrheit, die Krankheit der Gesundheit, die Medienlügen dem kritischen Denken und die Sicherheit der Freiheit vorgezogen haben.

Lediglich fehlt eine wichtige Frage in dieser bewundernswerten Analyse: Hätte unsere regierende Elite sich so wild aufführen oder hätten unsere Massen so verdummen können, wenn die einen oder die anderen das geringste Gespür aufrechterhalten hätten für einen Gott, welcher uns alle in der Todesstunde nach den Zehn Geboten richtet? Natürlich nicht. Daher: Liebe Katholiken, wacht auf

Kirie Eleison 

DITTATURA IMMINENTE

Comentario Eleison CCLXXX

Un ritratto impressionante del nostro mondo contemporaneo è apparso due mesi fa sul sito Internet 321 gold. Il titolo è scoraggiante: “Declino, degrado, negazione, delusione e disperazione”, ma il contenuto è sicuramente realistico. Partendo da una scena di strada come se ne trovano indubbiamente in tutti gli Stati Uniti orientali, l’autore conclude che entro 15 anni nel suo paese scenderà una dittatura orwelliana, come effetto indesiderato di cause desiderate. Ma gli USA non sono il prototipo del mondo intero? Non sta il mondo intero acquisendo lo stile di vita americano? “Acquirente, stai attento!”

Questo autunno, per le strade di Wildwood, New Jersey, l’autore ha notato sui marciapiedi un gran numero di uomini e donne al di sotto dei 50 anni e abbondantemente sovrappeso, che giravano per la città su degli scooter acquistati con le sovvenzioni del governo, e che si recavano da un fast-food all’altro per ingozzarsi di leccornie ricche di zucchero, il cui peso supplementare farà affaticare ancor di più il loro ultimo modello di scooter. Come li definisce in modo divertente? - “La sfida del peso vinta con i loro veicoli di mobilità superiore”. Tale è la fuga dalla realtà attuata dal “politicamente corretto” e dal suo linguaggio.

L’autore si interroga sulla causa di questo effetto tragicomico: Com’è possibile che il popolo americano che una volta conservava il 12% del suo reddito, sia stato indotto a far schizzare fuori dal grafico le statistiche sull’obesità, con uno stile di vita sovraccarico di debiti e di caramelle, non risparmiando più per se stessi e caricando di un peso insopportabile di debiti i loro figli e i loro nipoti? Certo vi è una mancanza di temperanza da parte loro, egli dice, ma ci dev’essere qualcosa di più sinistro, qualche ragione dietro tali spettacoli irragionevoli. L’insieme dei cittadini, egli afferma, viene manipolato da un invisibile governo che padroneggia le moderne tecniche di manipolazione di massa.

E cita un pioniere di questi maestri, degli anni 1920, Edward Bernays: “La manipolazione cosciente e intelligente delle masse è un elemento importante nella società democratica ... Un gran numero di esseri umani deve cooperare in questa maniera se si vuole vivere insieme in una società che funzioni agevolmente… In politica e in economia, come nella condotta sociale e nel pensiero etico, siamo dominati da un numero relativamente piccolo di persone… che comprendono i processi mentali e i modelli sociali delle masse”. Sono loro “i veri detentori del potere nel paese” e coloro che “muovono i fili che controllano le menti del pubblico”. A quale scopo? Per la loro ricchezza e il loro potere.

Sono loro che hanno organizzato l’attuale crisi finanziaria ed economica, a loro beneficio. Sono loro che hanno “rovinato l’economia mondiale… scaricato il loro debito senza valore sulle spalle dei contribuenti e delle generazioni future, messo a rischio di debilitazione gli anziani e i risparmiatori, rubando loro 400 miliardi annui di interessi e arricchendo se stessi con i profitti gonfiati e la riscossione dei bonus”. E quando sono giunti al pettine i nodi di questo insostenibile modo di vivere, ecco che i nostri invisibili dirigenti hanno approntato per noi una “dittatura da lacrime” tipo 1984, fornendo alla polizia milioni di cartucce, collocando ovunque videocamere e video-spie di sorveglianza, imprigionando senza accusazione, e così via e così via. Eppure, dice l’autore, la colpa è degli stessi cittadini, che hanno preferito l’ignoranza alla verità, la malattia alla salute, le menzogne dei media all’attenzione critica, la tranquillità alla libertà.

C’è solo una cosa che manca in questa mirabile analisi: potrebbe la nostra élite di governo agire in modo così selvaggio, o le nostre masse divenire così stupide, se avessero conservato il minimo senso di Dio che giudica noi tutti al momento della morte secondo i Dieci Comandamenti? Certo che no! Cattolici, svegliatevi!

 Kyrie eleison.

DICTATORSHIP IMMINENT

Eleison Comments CCLXXX

A remarkable portrait of our contemporary world appeared two months ago on the Internet website, 321gold. The title is daunting: “Decline, Decay, Denial, Delusion and Despair”, but the content is surely true to life. Starting from a street scene to be found no doubt all over the eastern United States, the author concludes that within 15 years an Orwellian dictatorship will descend upon his country as the unwanted effect of wanted causes. But the USA is not typical of the whole world? The whole world is buying into the American way of life. “Let the buyer beware”!

This autumn in the streets of Wildwood, New Jersey, the author observed pavements encumbered with a host of heavily overweight men and women under 50 years of age rolling around town on government-subsidized mobility scooters to visit one fast-food joint after another in order to gorge on sugar-laden goodies which would give their latest model scooters more work than ever. His amusing name for them? - “The weight-challenged disabled on their powered mobility enhancement vehicles.” Such is the flight from reality of “political correctness” and its language.

The author seeks causes for this tragic-comic effect: how can the American people that once saved 12% of their income have been persuaded to frighten the obesity statistics off the end of the charts with a debt-laden, sugar-sodden way of life, with no more savings for themselves and with an unbearable burden of debt being bequeathed to their children and grand-children? Of course there is a lack of self-control on their part, he says, but there must be something more sinister, some mind behind such a mindless scene. He says the mass of citizens are being manipulated by an invisible government that has mastered the modern techniques of mass manipulation.

He quotes a pioneer of these masters from the 1920’s, Edward Bernays: “The conscious and intelligent manipulation of the masses is an important element in democratic society… Vast numbers of human beings must cooperate in this manner if they are to live together as a smoothly functioning society... Whether in politics, business, social conduct or ethical thinking, we are dominated by the relatively small number of persons…who understand the mental processes and social patterns of the masses.” They are “the true ruling power of the country,” and they “pull the wires which control the public mind.” For what purpose? For their own wealth and power.
It is they who have organized today’s financial and economic crisis for their own benefit. They have “wrecked the world economy…shifted their worthless debt onto the backs of taxpayers and unborn generations, thrown senior citizens and savers under the bus by stealing $400 billion per year of interest from them, and enriched themselves with bubble-level profits and bonus payments.” And when the plug has to be pulled on this unsustainable way of life, then our invisible masters have prepared for us a 1984 “dictatorship of tears” with militarized police with millions of bullets, surveillance cameras and drones everywhere, imprisonment without charges and so on and so on. Yet, says the author, it is the citizens’ own fault who have preferred ignorance to truth, sickness to health, media lies to critical thinking, security to liberty.

There is only one thing lacking to this admirable analysis: could our governing elite have run so wild, or our masses have turned so dumb, if either had retained the least sense of a God who judges us all at death, according to Ten Commandments? Of course not. Catholics, wake up!
Kyrie eleison.

DITADURA IMINENTE

Comentários Eleison CCLXXX

Um maravilhoso retrato do nosso mundo contemporâneo apareceu há algumas semanas no site da Internet, 321gold. O título é atemorizante: “Declínio, Decadência, Negação, Ilusão e Desespero”, mas o conteúdo certamente reflete a realidade. A partir de uma cena de rua que pode ser encontrada sem dúvida por todo o leste dos Estados Unidos, ele conclui que dentro de 15 anos uma ditadura orwelliana descerá sobre seu país como um efeito indesejado de causas desejadas. Mas o que acontece nos EUA não é típico do que acontece no mundo inteiro? O mundo inteiro está comprando o modo de vida americano. “A responsabilidade é do comprador”[1]!

Este Outono, nas ruas de Wildwood, New Jersey, o autor observou calçamentos sobrecarregados de homens tremendamente obesos e mulheres com menos de 50 anos de idade circulando pela cidade com lambretas subsidiadas pelo governo a visitar um fast-food atrás do outro, a fim de se empanturrarem com guloseimas repletas de açúcar que deveriam dar aos seus mais novos modelos de lambretas mais trabalho do que nunca. Um nome divertido para eles? – “Os deficientes desafiados pelo peso[2] em seus poderosos veículos de mobilidade aprimorada”. Assim é a fuga da realidade do “politicamente correto” e sua linguagem.

O autor procura causas para esse efeito tragicômico: como pode o povo americano, que antes poupava 12% de sua renda, ter sido persuadido a assombrar as estatísticas de obesidade para além dos limites dos gráficos, com um endividamento, e com um estilo de vida saturado de açúcar, sem fazer mais economias e com uma carga insuportável de dívida sendo legada aos seus filhos e netos? É claro que há uma falta de autocontrole de suas partes, ele diz, mas deve haver algo mais sinistro, alguma mente por trás de uma cena tão estúpida. Ele diz que a massa de cidadãos está sendo manipulada por um governo invisível que tem dominado as modernas técnicas de manipulação de massas.

Ele cita um pioneiro dentre os especialistas nessas técnicas da década de 1920, Edward Bernays: “A manipulação consciente e inteligente das massas é um elemento importante na sociedade democrática... Um vasto número de seres humanos deve cooperar desta forma se eles têm de viver juntos como uma sociedade em bom funcionamento... Se na política, conduta empresarial, social ou pensamento ético, somos dominados por um número relativamente pequeno de pessoas... que entendem os processos mentais e os padrões sociais das massas.” Eles são “o verdadeiro poder instituído do país” e eles “puxam os fios que controlam a mente do público.” Por qual propósito? Para sua própria riqueza e poder.

São eles que têm organizado a crise financeira e econômica de hoje para seu próprio benefício. Eles têm “destruído a economia mundial... jogado a sua dívida inútil nas costas dos contribuintes e das gerações ainda por nascer, empurrado cidadãos idosos e poupadores na frente do ônibus ao roubar US$ 400 bilhões por ano de juros do  interesse deles, e enriquecido a si mesmos com lucros obtidos com a bolha financeira, e pagamentos de bônus.” E quando a tomada tiver de ser puxada deste modo de vida insustentável, então nossos mestres invisíveis tem preparado para nós uma “ditadura de lágrimas” ao modo 1984, com a polícia militarizada com milhões de balas, câmeras de vigilância e drones em toda parte, prisões sem acusações, e assim por diante. No entanto, diz o autor, a culpa é dos próprios cidadãos que têm preferido a ignorância à verdade, a doença à saúde, as mentiras da mídia ao pensamento crítico, a segurança à liberdade.

Há apenas uma coisa que falta a essa análise admirável: poderia a nossa elite ter corrido de modo tão desenfreado, ou nossas massas terem se tornado tão burras, se tanto uma quanto a outra tivesse guardado o menor sentido de um Deus que nos julga a todos ao morrermos, de acordo com os Dez Mandamentos? Claro que não. Católicos, acordem!
Kyrie eleison.


Notas da tradução:


[1] Original em inglês: “Let the buyer beware” – tradução da expressão latina: “caveat emptor”, utilizada quando um vendedor não assume responsabilidade pela qualidade de determinado produto que pôs à venda.


[2] Original em inglês: “weight-challenged” (termo politicamente correto para “obeso”) disabled (em possível menção à obesidade mórbida, em inglês, “fat disabled”).

Kyrie eleison

Tradução: Mosteiro da Santa Cruz

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