Blogia
prowilliamson

2010-02

Detresse musulmane / Angustia musulmana / Muslimische Not / Sofferenza musulmana

Detresse musulmane

Un petit exemple d’un grand problème a croisé mon chemin le mois dernier quand j’ai rencontré à Londres un jeune Musulman né et domicilié en France, qui se montrait déchiré entre ses racines Mahométanes et son environnement Européen. Le combat entre sa loyauté à ses racines et sa loyauté à sa terre natale lui était un vrai tourment. Car il y a des Mahométans qui ont complètement adopté les valeurs françaises, d’autres qui les ont définitivement rejetées, mais lui ne pouvait faire ni l’un ni l’autre.

Son problème, bien sûr, est beaucoup plus que simplement culturel, politique ou même historique. Il est religieux. L’Islam s’est manifesté il y a 1400 ans comme une rupture avec la Communauté Catholique au Moyen-Orient. Enraciné dans l’hérésie Nestorienne qui ne veut en Jésus aucune nature divine, l’Islam s’est propagé tel un incendie à travers la Chrétienté, desséchée alors, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, puis il a occupé pendant des siècles l’Espagne et a même poussé brièvement en France. C’est une religion simple et violente, qui se fixe comme objectif de conquérir le monde entier par le sabre. De fait l’Islam est un fléau de Dieu, que la Chrétienté n’a pu tenir à distance pendant un millier d’années que par le sabre.

Et cependant, aujourd’hui que les Chrétiens Européens perdent leur croyance en Jésus-Christ et dans la Chrétienté, ils permettent - et leurs gouvernements antichrétiens encouragent positivement la chose - aux Mahométans de revenir en Europe, non plus par le sabre mais par l’immigration massive. Et voilà pourquoi ce jeune homme tourmenté se retrouve issu d’une famille française depuis deux ou trois générations. Qu’y a-t-il derrière l’immigration ? Les Globalistes la veulent pour pouvoir dissoudre les nations chrétiennes au passé glorieux afin de les fondre dans le Nouvel Ordre Mondial. Les Libéraux la veulent afin que soit affirmée haut et fort leur folie selon laquelle les différences entre les races et les religions sont insignifiantes. Les Mahométans la veulent pour conquérir l’Europe.

Néanmoins, bien que la situation en Europe soit jour après jour plus pourrie, il y reste de beaux vestiges ici et là de son glorieux passé, une gloire toute entière due à l’Eglise Catholique. Ces restes sont encore suffisamment importants pour inspirer d’un côté à ce jeune homme une loyauté et même un certain patriotisme envers le pays de sa naissance, patriotisme qui vient se heurter à la loyauté du sang due à ses ancêtres. D’un autre côté, ces restes suscitent encore chez beaucoup d’Européens un tel attachement à leur style de vie qu’ils seraient prêts à le défendre dans un véritable bain de sang si jamais la menace du dehors devenait trop pressant. Chose sûre, c’est que Satan prépare ce bain de sang, et que Dieu pourra le permettre dans sa justice. Jour après jour, il devient plus probable.

Et notre jeune musulman, que devrait-il faire ? Dans l’idéal, il irait à la racine de son problème, à savoir si Jésus-Christ est la Seconde des trois Personnes Divines, ou s’il est juste un prophète, fût-il sublime. Ensuite, si le jeune homme est intelligent, il devrait pouvoir faire le lien entre ces réalisations françaises qu’il admire tant et leur source, ce même Dieu Incarné. Et, enfin, s’il se convertissait et devenait un vrai Catholique, alors il pourrait, pour lui-même, combiner tout le vrai bien de ses racines avec tout le vrai bien de sa terre natale et, pour les autres, contribuer même dans une mesure assez restreinte à éviter ce bain de sang imminent.

Et que devraient faire les Européens de souche pour l’éviter ? Retourner à la Foi de leurs ancêtres et à sa pratique, qui, seule, a le pouvoir d’unir vraiment les peuples et les races dans la Vérité, dans la justice et dans la paix. C’est là leur ancienne responsabilité et ce à quoi Dieu les a appelés, afin que leur exemple entraîne le monde entier vers Notre-Seigneur Jésus-Christ. Si par contre ils continuent dans leur infidélité, le sang va très certainement couler.

Kyrie eleison.

 

Angustia musulmana

Un pequeño ejemplo de un gran problema se atravesó por mi camino el mes pasado cuando conocí en Londres a un musulmán que nació y actualmente vive en Francia, encontrándose "entre la espada y la pared" debido a su ascendencia Mahometana y su entorno Europeo. Su conflicto entre la lealtad a sus raíces ancestrales y la lealtad a su tierra natal era claramente agonizante. Algunos Mahometanos podrían adoptar completamente los valores Franceses, muchos otros podrían rechazarlos por completo, pero él no podía tomar ninguno de los dos caminos.   

Claro que su problema va mucho más allá que a nivel cultural o político, o inclusive histórico. Su problema es religioso. El Islam comenzó hace alrededor 1400 años como una ruptura de la Cristiandad Católica en el Oriente Medio. Con sus raíces en la herejía del Monofisismo que dice que únicamente existe una Persona en Dios, se esparció como un incendio ardiente a través de una Cristiandad marchita en el Oriente Medio y el Norte de África, ocupó España por muchos siglos e irrumpió brevemente en Francia. Una simple y violenta religión, busca conquistar el mundo entero por la espada. Es un azote de Dios, a la cual por miles de años la Cristiandad pudo mantener a raya únicamente por la espada.

Sin embargo, ahora que los mismos Cristianos Europeos están perdiendo casi toda su creencia en Cristo o en la Cristiandad, están permitiendo - y sus gobiernos anti-Cristianos están fomentando de manera positiva - que los Mahometanos regresen a Europa, no por la espada sino a través de la inmigración, manera a través de la cual la familia de este joven han habitado en Francia por dos o tres generaciones. ¿Qué está detrás de esta inmigración? Los Globalistas quieren que ayude a disolver las antes gloriosas naciones Cristianas, sometiéndolas al Nuevo Orden Mundial. Los liberales quieren que proclame su locura al declarar que las diferencias de raza o religión son insignificantes. Los Mahometanos lo desean para permitirles apoderarse de Europa.

Sin embargo aún cuando Europa está cada día más podrida, aún quedan resquicios de su antigua gloria, una gloria que se debió a la Iglesia Católica. Estos trazos son suficientes para que, por un lado, inspiren en un joven como este una lealtad patriótica que rivalice su lealtad consanguínea a sus ancestros, y por otro lado, para despertar aún en muchos Europeos un amor tal a su propia manera de vivir que la defenderían con un baño de sangre si parece o en realidad es amenazada del exterior. Sin lugar a dudas, Satanás está planeando ese baño de sangre. Dios puede permitirlo como un castigo. Parece cada vez más y más probable.

Mientras tanto, ¿qué debe de hacer este joven? Idealmente, iría a la raíz del problema que es definir si Jesucristo es la Segunda persona de las tres Personas de Dios, o simplemente un Profeta, por más sublime que sea. Entonces si es inteligente, conectará los regalos de la Francia que tanto admira con quien se los dio, el mismo Dios Encarnado. Y si se convirtiera en un verdadero Católico vería la manera de combinar todo lo bueno de sus raíces con todo lo bueno de su tierra natal, no solamente para él sino también para otros con los que contribuiría, aun cuando fuese en manera limitada, a evitar el baño de sangre eminente.

¿Y qué deben de hacer los Europeos ancestrales para evitarlo? Retornar a la Fe ancestral y a su práctica, que por sí misma tiene el poder de unir a toda la gente y las razas en la Verdad, en la justicia y en la paz. Esta es su responsabilidad ancestral y la vocación recibida de Dios, el dar un ejemplo tal que arrastre a todo el mundo a Nuestro Señor Jesucristo. Si continúan siendo infieles, con certeza la sangre se derramará.

Kyrie eleison.

 

Muslimische Not

Letzten Monat kam mir ein kleiner Ausschnitt eines großen Problems ins Blickfeld, als ich in London einen in Frankreich geborenen und dort lebenden Moslem traf, welcher zwischen seiner mohammedanischen Abstammung und seiner europäischen Umgebung hin-und hergerissen war. Sein Kampf zwischen der Treue zu seinen angestammten Wurzeln und der Loyalität zu seinem Geburtsland schien ihn direkt zu quälen. Denn einige Mohammedaner übernehmen die französischen Werte vollständig, andere lehnen sie vollständig ab, doch diesem Moslem gelang nichts von beidem.

Sein Problem geht natürlich weit über das Kulturelle, Politische oder sogar Historische hinaus: Es ist religiöser Natur. Der Islam entstand vor etwa 1400 Jahren als Abspaltung von der katholischen Christenheit im Nahen Osten. Er wurzelt in der nestorianischen Häresie, welche besagt, daß es in Jesus [Christus] keine göttliche Natur gibt. Im dann ausgetrockneten Christentum des Mittleren Ostens und Nordafrikas verbreitete sich der Islam wie ein Flächenbrand, besetzte mehrere Jahrhunderte lang Spanien und brach sogar für kurze Zeit nach Frankreich ein. Es ist eine einfache und gewalttätige Religion, welche die ganze Welt mit dem Schwert zu erobern trachtet: Der Islam ist in der Tat eine Geißel Gottes. Das Christentum konnte ihn tausend Jahre lang nur durch das Schwert in Schach halten.

Heute jedoch, da die europäischen Christen dabei sind, den ganzen Glauben an Christus und das Christentum zu verlieren, erlauben sie - und ihre antichristlichen Regierungen ermutigen dazu aktiv - den Mohammedanern, zurück nach Europa zu kommen: nicht durch das Schwert, sondern durch Einwanderung. Auf diese Weise wohnt auch die Familie des erwähnten jungen Mannes seit zwei oder drei Generationen in Frankreich. Was steckt hinter dieser Einwanderung? Die Globalisten benutzen die Einwanderung zum Auflösen der einst ruhmreichen christlichen Völker, um sie in die "Neue Weltordnung" (NWO) einschmelzen zu können. Die Liberalen setzen auf die Einwanderung, um ihre Dummheit verkünden zu können, daß die Unterschiede zwischen den Menschen aufgrund von Rasse oder Religion unbedeutend seien. Die Mohammedaner schließlich wollen durch die Einwanderung in die Lage gelangen, Europa zu erobern.

Obwohl Europa täglich mehr verfault, gibt es immer noch Spuren der alten Herrlichkeit. Es ist eine Herrlichkeit, welche Europa der katholischen Kirche verdankt. Bereits diese Spuren genügen, um einerseits bei dem erwähnten jungen Mann eine patriotische Loyalität zu erwecken, welche mit dem Blutsband zu seinen Vorfahren rivalisiert. Auf der anderen Seite erwecken diese Spuren bei immer noch vielen Europäern so eine große Liebe zur eigenen Lebensart, daß sie diese mit einem Blutbad verteidigen werden, wenn sie zu stark von außen bedroht scheint oder wird. Zweifellos wirkt Satans Plan auf dieses Blutbad hin, und Gott könnte es als Strafe zulassen. Das erscheint immer wahrscheinlicher.

Was nun sollte dieser junge Mann in der Zwischenzeit machen? Im Idealfall stößt er zur Wurzel des Problems vor, indem er herausfindet, ob Jesus Christus die Zweite der Drei Personen Gottes, oder nur ein mehr oder weniger erhabener Prophet ist. Wenn der junge Mann dann vernünftig ist, wird er die von ihm so bewunderten Vorzüge Frankreichs mit deren Stifter verbinden, ebendiesem fleischgewordenen Gott. Wenn er schließlich ein wahrer Katholik würde, erkennte er nicht nur zu seinem Nutzen, wie er das Gute seiner Wurzeln mit dem Guten seines Geburtslandes verbinden kann. Sondern er würde auch zum Nutzen anderer befähigt, etwa zur Verhinderung des drohenden Blutbades beizutragen, egal in welchem bescheidenen Maße.

Und was sollten die angestammten Europäer machen, um ihrerseits das Blutbad zu vermeiden? Sie sollen zu ihrem angestammten Glauben und seiner Glaubenspraxis zurückkehren, denn nur dieser Glaube alleine hat die Kraft, die Menschen aller Rassen in der Wahrheit, in Gerechtigkeit und in Frieden zu vereinen. Von Gott kommt den Europäern diese historische Verantwortung und Berufung zu, den Völkern der ganzen Welt so ein Beispiel zu geben, daß sie alle zu unserem Herrn Jesus Christus hingezogen werden. Wenn die Europäer jedoch weiterhin treulos bleiben, wird mit Sicherheit Blut fließen.

Kyrie eleison.

Sofferenza musulmana

Il mese scorso mi sono trovato di fronte ad un piccolo esempio di un grande problema, quando ho incontrato a Londra un giovane di famiglia musulmana cheè nato evive in Francia. Questi è combattuto tra la sua origine maomettana e il suo ambiente europeo, e lo scontro che sta vivendo tra la fedeltà alle sue radici ancestrali e la fedeltà alla sua terra di nascita è chiaramente straziante. Certi Maomettani possono adottare completamente i valori francesi, molti altri possono completamente respingerli, ma lui non riesce a fare alcuna delle due cose.

Naturalmente, il suo problema è molto più che culturale o politico o anche storico. É religioso. L’Islam nacque circa 1400 anni fa come una separazione dalla Cristianità Cattolica in Medio Oriente. Radicato nell’eresia nestoriana, che sostiene che in Gesù nonc’è nessuna natura divina, divampò con violenza nell’inaridita Cristianità del Medio Oriente e del Nord Africa, occupò per molti secoli anche la Spagna e si infranse in breve in Francia. Una religione semplice e violenta, che cerca di conquistare il mondo intero con la spada; difatto, un flagello di Dio, che per un migliaio di anni la Cristianità poté tenere a bada solo con la spada.

Tuttavia, ora che gli stessi Cristiani Europei stanno perdendo quasi tutta la loro fede in Cristo o nella Cristianità, ecco che permettono - e i loro governi anticristiani incoraggiano positivamente la cosa - ai Maomettani di tornare in Europa, non con la spada, ma con l’immigrazione; quello che ha fatto la famiglia di questo giovane, che è in Francia da due o tre generazioni. Che cosa c’è dietro questa immigrazione? I mondialisti vogliono aiutare a dissolvere le già gloriose nazioni cristiane per fonderle nel Nuovo Ordine Mondiale. I liberali vogliono affermare la loro folle pretesa che le differenze di razza e di religione tra gli uomini sarebbero insignificanti. I Maomettani vogliono che si consenta loro di occupare tutta l’Europa.

Eppure, anche se l’Europa è ogni giorno più corrotta, persistono ancora tracce della sua antica gloria, gloria dovuta alla Chiesa Cattolica. Queste tracce sono abbastanza marcate da suscitare, per un verso, in qualcuno, come in questo giovane, una fedeltà patriottica in grado di rivaleggiare con la fedeltà di sangue verso i suoi antenati, per altro verso, da ispirare ancora in molti europei un tale amore per il proprio modo di vivere da difenderlo con un bagno di sangue se apparisse o fosse troppo minacciato dall’esterno. Satana non ha dubbi nella pianificazione di questo bagno di sangue. Quanto aDio, può permetterlo come una punizione. In ogni caso esso appare sempre più probabile.

Nel frattempo che cosa dovrebbe fare questo giovane? Idealmente, andrà alla radice del problema, se cioè Gesù Cristo è la seconda delle tre Persone di Dio, o solo un profeta, seppure sublime. Quindi, se è intelligente, collegherà i benefici della Francia, che tanto ammira, con il loro autore, lo stesso Dio Incarnato; e se poi divenisse un vero cattolico, vedrebbe come conciliare tutto il vero bene delle sue origini con tutto il vero bene della sua terra natale. In questo modo sarebbe in grado di contribuire, seppure in modo limitato, per se stesso e anche per gli altri, ad evitare l’incombente bagno di sangue.

E cosa dovrebbero fare gli Europei di nascita per evitarlo? Ritornare alla loro Fede atavica e alla sua pratica, ad essa che è la sola che ha il potere di unire tutti i popoli e le razze nella Verità, nella giustizia e nella pace. Questa è la loro antica responsabilità e la loro vocazione voluta da Dio: dare al mondo intero un esempio di fedeltà a Nostro Signore Gesù Cristo,tale che tutte le nazioni e le razze siano invogliate a seguirlo. Se invece gli Europeicontinueranno ad essere infedeli, il sangue è sicuro che scorrerà.

Kyrie eleison.

Erreur papale II / Error papal II / Päpstlicher Irrtum / II Errore del Papa II

Erreur papale II

Mgr. Tissier de Mallerais, de la Fraternité Saint-Pie X, a récemment publié un traité précieux d’une centaine de pages sur la doctrine du pape Benoît XVI : « La Foi au péril de la raison : herméneutique de Benoît XVI », traité qui vient de paraître en anglais (Voir : truerestoration.com). Le titre est on ne peut plus clair. La thèse de Mgr Tissier c’est que Benoît XVI par le mauvais usage du raisonnement humain corrompt la Foi Catholique. Voici une paraphrase de deux paragraphes de la conclusion de Monseigneur qui vont au cœur du problème :--

« Benoît XVI parle fréquemment de « l’herméneutique de la continuité », en voulant dire par là qu’on doit interpréter Vatican II et la Tradition Catholique de telle façon qu’on ne voit aucune rupture entre les deux mais bien au contraire une réelle continuité. Après avoir étudié les enseignements de ce Pape, je me suis rendu compte que cette « herméneutique », ou façon d’interpréter, va bien plus loin que je ne pensais au départ. Ce n’est pas seulement une relecture de la Foi et de la Raison, c’est plutôt toute une régénération des deux et, ce, avec une application universelle.

« Premièrement, chacune doit purifier l’autre : la Raison empêchera la Foi de glisser vers l’intolérance, et la Foi protègera la Raison d’une indépendance aveugle. Deuxièmement, chacune doit régénérer l’autre : la Raison enrichira la Foi avec les valeurs libérales de la pensée des Lumières, alors que la Foi, transcrite comme il faut pour les temps modernes, se fera écouter par la Raison. Et ce processus ne doit pas se limiter seulement à l’Occident mais doit féconder toutes les religions et toutes les rationalités. Sans imposer à quiconque un unique système de valeurs, il donnera vigueur aux valeurs qui tiennent le monde.»

Notez tout d’abord que, selon ses propres termes, Mgr. Tissier sous-estimait au départ la profondeur et la largeur de la vision du Pape. Les Catholiques qui suivent la Tradition savent combien la réconciliation Conciliaire entre la Foi et la modernité (notamment la phrase que j’ai soulignée plus haut) est fausse, mais ils ont besoin de reconnaître que cette vision a été conçue non sans intelligence, même égarée, et qu’elle est soutenue avec conviction. Benoît XVI croit profondément à l’ancienne façon de croire et, en même temps, à la nouvelle façon de penser, et par sa propre façon de résoudre tout problème éventuel entre les deux, il ne doute pas de sa capacité de réunir l’humanité entière. Cette solution-ci est le moteur de sa Papauté.

Hélas, on ne peut concilier 2+2 = 5 avec 2+2 = 4, même en disant que quatre est « plus ou moins quatre et demi » tout comme cinq est « plus ou moins quatre et demi ». En effet, quatre pommes s’obstineront toujours à n’être que quatre, et cinq oranges persisteront toujours à n’être que cinq. Ainsi donc si la Foi peut tolérer les hommes qui errent dans la vérité, elle ne peut tolérer l’erreur en tant que telle. La Raison moderne en revanche peut souhaiter voir, mais tant qu’elle se veut moderne elle insiste pour s’arracher les yeux, les yeux de l’esprit (Kant). A tout instant, Mgr. Tissier démontre que la Foi éternelle, révélée par Dieu, ne peut pas cohabiter avec le raisonnement moderne, qui a été élaboré par l’homme pour exclure soit Dieu lui-même, soit, du moins, ses exigences sur les hommes (la Liberté Religieuse).

Merci, Monseigneur ! Car la perspective du Pape, « Paix dans notre temps », a beau nous charmer l’esprit, n’empêche que c’est la vérité de la charité et non pas la vanité du charme qui nous conduira au Ciel.

Kyrie eleison.

 

Error papal II

Recientemente publicado en Inglés (ver truerestoration.blogspot.com) encontramos el valiosísimo tratado de 100 páginas escrito originalmente en Francés por el Obispo Tissier de Mallerais de la Sociedad de San Pío X acerca de la doctrina del Papa Benedicto XVI: "La Fe puesta en peligro por la Razón." El título lo dice todo. La tesis del Obispo Tissier se basa en que Benedicto XVI permite que el razonamiento humano adultere la Fe Católica. Permítanme parafrasear un párrafo de la conclusión del Obispo que va justo a la esencia del problema:-

"Benedicto XVI frecuentemente llama a la "hermenéutica de la continuidad", refiriéndose a una interpretación del Vaticano II y de la Tradición Católica la cual muestra que no existe una ruptura sino continuidad entre éstos. Después de estudiar las enseñanzas del Papa, ahora me doy cuenta que esta "hermenéutica" va más allá de lo que yo originalmente pensaba. Significa no solamente una nueva interpretación de Fe y Razón, sino un nuevo nacimiento de ambas, con una aplicación universal. Primeramente, cada una está para purificar a la otra: La Razón prevendrá a la Fe de caer en la intolerancia, mientras que la Fe curará la independencia ciega de la Razón. En segundo lugar, cada una regenerará a la otra: La Razón enriquecerá a la Fe con los valores liberales del pensamiento Iluminista, mientras que la Fe, adecuadamente re-expresada para los tiempos modernos, se impondrá a la Razón.Y este proceso debe ser aplicado globalmente a todas las religiones y razonamientos. Esos valores que permiten que el mundo siga girando serán fortalecidos sin que un mismo sistema de valores sea impuesto a todos."

Observen primeramente como el Obispo Tissier, según reconoce él mismo, originalmente sub-estimó lo largo y ancho de la visión del Papa. Los Católicos que siguen la Tradición saben bien que la reconciliación Conciliar de la Fe con la modernidad (especialmente la frase que subrayé anteriormente) no está bien y que está destruyendo la Iglesia, pero también necesitan darse cuenta de que esta reconciliación ha sido planeada con inteligencia, por más equivocada que esté, y se sostiene con convicción. Benedicto XVI cree profundamente tanto en la manera antigua de creer como en la nueva manera de pensar, y está seguro de que resolviendo cualquier problema aparente entre la Fe y la modernidad a su manera, todos los hombres pueden ser reunidos. Esta "solución" impulsa su Papado.

¡Dios mío!, no se puede conciliar el que 2+2=4 con 2=2=5 diciendo que cuatro es "más o menos que cuatro y medio", mientras que cinco es "más o menos que cuatro y medio", porque cuatro manzanas seguirán siendo obstinadamente cuatro, mientras cinco naranjas insistirán en ser cinco. Así es que la Fe verdadera puede tolerar el equivocarse, pero obstinadamente no puede tolerar el error, mientras que la Razón moderna puede desear ver, pero mientras siga siendo moderna insiste efectivamente en arrancar sus propios ojos, los ojos de la mente (Kant). A cada instante el Obispo Tissier demuestra que la Fe eterna, revelada por Dios, no puede recostarse con el razonamiento moderno, fabricado por el hombre y diseñado para excluir a Dios o por lo menos a las exigencias que Él hace a los hombres (Libertad Religiosa).

¡Gracias, Monseñor! Ya que por más encantadora que parezca la perspectiva del Papa de "paz en nuestro tiempo", será la verdad en la caridad y no el encanto lo que nos llevará al Cielo.

Kyrie eleison.

 

Päpstlicher Irrtum II

Bischof Tissier de Mallerais von der Priesterbruderschaft St. Pius X. hat vor ein paar Jahren über die Glaubenslehre von Papst Benedikt XVI. eine wertvolle 100seitige Abhandlung veröffentlicht, namens: "Der Glaube, gefährdet durch die Vernunft". Das französische Original erscheint jetzt in einer englischen Übersetzung (siehe truerestoration.blogspot.com ). Der Titel sagt alles: Bischof Tissiers These lautet, daß Benedikt XVI. der menschlichen Vernunft erlaubt, den katholischen Glauben zu verderben. Lassen Sie mich aus dem bischöflichen Schlußteil einen Absatz umschreiben, welcher des Pudels Kern trifft :

»Benedikt XVI. fordert häufig eine "Hermeneutik der Kontinuität" und meint damit die Auslegung des Zweiten Vatikanum und der katholischen Tradition auf solche Weise, daß zwischen beiden kein Bruch, sondern eine Kontinuität erscheine. Nach dem Studium der Lehren des Papstes ist es mir klar geworden, daß diese Auslegung (Hermeneutik) viel weiter geht, als ich ursprünglich angenommen hatte. Sie meint nicht nur eine neue Lesart für die Begriffe Glaube und Vernunft, sondern eine Wieder-Geburt der beiden, was für die Gedanken des Papstes von universeller Anwendung sein soll : Erstens müssen Glaube und Vernunft sich gegenseitig reinigen: Die Vernunft wird den Glauben vor dem Abgleiten in die Intoleranz bewahren, während der Glaube die blinde Unabhängigkeit der Vernunft heilen wird. Zweitens müssen sie sich gegenseitig regenerieren: Die Vernunft wird den Glauben um das liberale Denken der Aufklärung bereichern, während der neu und passend für die moderne Zeit ausgedrückte Glaube sich von der Vernunft wird anhören lassen. Dieses Verfahren ist konsequent auf alle Religionen und alle Denksystemeanzuwenden. Dadurch werden, ohne den Menschen ein bestimmtes Wertesystem aufzuerlegen, jene Werte gestärkt, die die Welt am Laufen halten.«

Beachten Sie erstens, wie Bischof Tissier nach eigenem Bekunden die Breite und Tiefe der päpstlichen Vision ursprünglich unterschätzt hatte. Treu zur Tradition stehende Katholiken wissen, daß die konziliare Vereinigung des Glaubens mit der Moderne - besonders der oben von mir unterstrichene Satz - falsch ist und die Kirche zerstört. Doch sie müssen auch erkennen, daß diese Vereinigung intelligent, selbst wenn irregeführt, ausgedacht ist und mit Überzeugung vertreten wird. Benedikt XVI. glaubt zutiefst sowohl an die alte Weise zu glauben, als auch an die moderne Weise zu denken. Er ist überzeugt davon, daß seine Methode, scheinbare Probleme zu lösen, fähig ist, alle Menschen zusammenzubringen. Diese "Lösung" treibt sein gesamtes Wirken als Papst an.

Doch oh weh! Wir können den Satz "2 + 2 = 4" mit dem Satz "2 + 2 = 5" nicht dadurch in Einklang bringen, indem wir sagen: vier ist "mehr oder weniger als viereinhalb", während fünf "mehr oder weniger als viereinhalb" ist. Denn vier Äpfel bleiben nun einmal hartnäckig vier Äpfel, während fünf Orangen beharrlich fünf Orangen bleiben. Entsprechend kann der wahre Glaube zwar den Irrenden tolerieren, nicht aber den Irrtum. Gleichfalls mag das moderne Denken selber zu "sehen" wünschen - doch solange es modern sein will, besteht es in der Tat darauf, seine eigenen Augen auszureißen, die Augen des Geistes (Kant). An jeder Stelle zeigt Bischof Tissier, daß der ewige, von Gott geoffenbarte Glaube unvereinbar mit dem modernen, vom Menschen erfundenen Denken ist, denn dieses ist so angelegt, entweder Gott oder wenigstens seine Ansprüche an den Menschen (Religionsfreiheit) auszuschließen.

Danke, Eure Exzellenz! Denn so entzückend die Perspektive des Papstes nach "Frieden in unserer Zeit" auch sein mag, so führt uns doch nicht die Entzückung in den Himmel, sondern die Wahrheit in Liebe.

Kyrie eleison.

Errore del Papa  II

Sta per essere pubblicato in lingua inglese (vedi truerestoration.blogspot.com) un prezioso studio in francese di 100 pagine del vescovo Tissier de Mallerais della Fraternità San Pio X, sulla dottrina del Papa Benedetto XVI: "La Fede in Pericolo per la Ragione". Il titolo dice tutto. La tesi di Mons. Tissier è che Benedetto XVI permette che il ragionamento umano adulteri la Fede Cattolica. Lasciatemi parafrasare un paragrafo della conclusione del Vescovo, in cui egli va al cuore della questione: --

"Benedetto XVI richiama spesso una "ermeneutica della continuità", intesa come un’interpretazione del Concilio Vaticano II e della Tradizione Cattolica capace di dimostrare che tra loro non vi è rottura ma continuità. Dopo aver studiato gli insegnamenti del Papa, mi rendo conto che questa "ermeneutica" va ben al di là di quello che pensavo inizialmente. Essa significa non solo una nuova lettura della Fede e della ragione, ma una nuova nascita di entrambe, il tutto da applicare universalmente. In primo luogo, ciascunadeve purificare l’altra: la Ragione frenerebbe la Fede dallo scivolare in intolleranza, mentre la Fede guarirebbe la cieca indipendenza della Ragione. In secondo luogo, ciascuna deve rigenerare l’altra: la Ragione arricchirebbe la Fede con i valori liberali del pensiero Illuminista, mentre la Fede, opportunamente riformulata per i tempi moderni, si farebbe ascoltare dalla Ragione. E questo processo si applicherebbe indifferentemente a tutte le religioni e a tutti i modi di ragionare. In questo modo, senza imporre a tutti alcun sistema di valori, verrebbero rafforzati i valori che sostengono il mondo".

Da notare, per prima cosa, come, per sua stessa ammissione, il vescovo Tissier abbia inizialmente sottovalutato l’ampiezza e la profondità della visione del Papa. I cattolici legati alla Tradizione sanno che la riconciliazione della Fede con la modernità, proposta dal Concilio (specialmente secondo la frase che ho sottolineato in precedenza) è un errore che sta distruggendo la Chiesa, ma è necessario che riconoscano in piùche tale errore è stato pensato con intelligenza, seppur fuorviante, ed è mantenuto con convinzione. Benedetto XVI crede profondamente sia nel vecchio modo di credere sia nel nuovo modo di pensare, ed è sicuro che col suo modo di risolvere ogni apparente problema tra i due, tutti gli uomini potranno essere riuniti. Questa "soluzione" muove il suo Papato.

Ahimè, non si può conciliare 2+2 = 4 con 2+2 = 5, dicendo che quattro è "più o meno quattro e mezzo", allorché cinque è "più o meno quattro e mezzo", perché quattro mele resteranno ostinatamente quattro, e cinque arance si ostineranno a essere cinque. Così la vera Fede può tollerare gli erranti, ma non può tollerare l’errore, mentre la ragione moderna può desiderare di vedere, ma in quanto moderna insiste nel cavarsi gli occhi, gli occhi della mente (Kant). Ad ogni passo il Vescovo Tissier dimostra che la Fede eterna, rivelata da Dio, non può giacere con il moderno modo di ragionare, fabbricato dagli uomini e volto ad escludere Dio o quanto meno le sue esigenze sugli uomini (Libertà Religiosa).

Kyrie eleison.

 

Méné, Théqel, Phares ...

Méné, Théqel ...

Est-ce qu’un évêque catholique doit délaisser les matières économiques sous le prétexte qu’il doit s’en tenir aux matières religieuses ? En aucune façon! On doit avoir une conception bien limitée de la religion si on ne peut pas concevoir que l’économie, l’art de gérer les biens matériels nécessaires à la vie, est entièrement gouvernée par l’idée qu’on se fait de la vie, et l’idée qu’on se fait de la vie dépend de la religion. Qu’est-ce en effet que la religion (ou son manque) si ce n’est cette vision totale de la vie selon laquelle un homme se lie (ou refuse de se lier) au Dieu qui lui a donné sa vie ?

Dès lors, si la multitude des hommes d’aujourd’hui pense que l’économie n’a rien à voir avec Dieu, c’est simplement parce qu’à l’avance ils pensent que Dieu n’existe pas ou n’est pas chose sérieuse. De même, quand ils s’interrogent sur une éventuelle vie après la mort, alors ou ils n’envisagent pas l’Enfer (« Nous irons tous au Paradis »), ou ils ne lui attachent aucune importance (« Au moins, tous mes copains y seront », plaisantent-ils). Et c’est sur ces présupposés que repose le glissement opéré de l’économie d’hier, l’économie de l’épargne, à celle d’aujourd’hui, l’économie des dépenses.

Hier, on ne dépensait pas plus qu’on ne gagnait. Pour investir, on épargnait d’abord, on n’empruntait pas. On n’épongeait pas une dette avec une autre dette. Aujourd’hui, dépenser est même devenu patriotique! Tout le monde nagera dans la prospérité si seulement on dépense sans regarder à l’épargne. Donc il ne faut plus économiser, car l’argent qui dort ne sert à personne. Et pour faire n’importe quel investissement rentable, empruntez ! Et si jamais votre dette dépasse les limites, empruntez encore plus pour l’éponger.

Cette économie du bien-manger-bien-boire-et-être-heureux, a été intellectualisée par l’économiste anglais bien connu et hautement influent, John Maynard Keynes (1883-1946), qui avait pour leitmotiv : « A la fin, on meurt tous ». Dans les années 1970, le Président Nixon (1913-1994) reconnaissait : « Nous sommes tous des Keynésiens aujourd’hui ». Et depuis 1970 la construction d’une économie keynésienne ne s’est plus ralentie, même elle s’est envolée jusqu’à atteindre l’orgie frénétique des prêts, des emprunts et des dépenses folles des années 2000. Cette orgie a été possible parce que le plus grand nombre des gens a abandonné le sens commun qui refusait de dépenser plus qu’on ne gagnait et qui fuyait toute dette. « Ne soyez en dette avec personne, si ce n’est de l’amour mutuel », dit la Parole de Dieu (Rom. XIII, 8) et aussi : « Celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête » (Prov. XXII, 7).

Aujourd’hui, le monde se rend ainsi esclave des hommes d’argent, l’économie orgiaque s’écroule et cette chute n’est point terminée. Le chômage est bien plus important que les politiciens ne peuvent admettre officiellement, et, néanmoins, ils continuent à engranger des voix lors des élections en promettant au peuple du travail et des largesses gratuites. Ce sont les politiciens qui ont encouragé ces attentes sans réalité, car ces promesses qu’ils ne peuvent tenir leur assurent le pouvoir. Les peuples sont presqu’à bout, sur le point de se révolter, ils se mettent en colère. Et que vont faire les politiciens ? Pour que les peuples ne pensent plus à leurs problèmes domestiques, on lancera la guerre à l’étranger. La guerre est proche, juste au pas de notre porte, qui sera suivie, si Dieu le permet, du Gouvernement Mondial des usuriers. Tout cela parce que les gens ont pensé que Dieu n’avait rien à voir avec leur vie de tous les jours, et que cette vie quotidienne n’avait rien à voir avec Dieu.

Mais relisez Daniel V, 5-6 et 24-28 ! Dieu a compté notre règne (Mené), nous avons tous été «pesés dans la balance et trouvés légers » (Theqel), notre monde de plaisirs est condamné (Pharès). Il ne nous reste qu’à prendre notre médecine.

Kyrie eleison.

 

Mane, Thecel, Phares

¿Debería un obispo Católico hacer a un lado los asuntos de economía basándose en el entendido de que debe de limitarse a temas religiosos? ¡De ninguna manera! Cuán limitado entendimiento de la religión debemos de tener para no darnos cuenta de que la economía, o el arte de administrar los bienes materiales necesarios para la vida, está en su totalidad gobernada por la percepción que uno tiene de la vida, y la percepción que uno tiene de la vida depende de la religión. Porque ¿cómo puede la religión (o la falta de la misma) ser adecuadamente entendida sino como la percepción total de la vida por la cual el hombre se obliga(o se niega a obligarse) al Dios que le dio la vida?

Si una multitud de hombres piensan hoy en día que la economía no tiene nada que ver con Dios, es únicamente porque de antemano piensan que El no existe o que es insignificante. Y suponiendo que hay una vida después de la muerte, piensan ellos, sin embargo o el Infierno no existe ("Todos vamos al Cielo") o no es importante ("Por lo menos todos mis amigos estarán ahí", dicen bromeando). A partir de estas suposiciones se transforma la economía de ayer, economía del ahorro, a la de la actualidad, una economía del despilfarro.

En el pasado, no se gastaba más de lo que se ganaba. Ahorra, y no pidas prestado, para invertir. No resuelvas deudas con más deudas. Hoy en día, el gastar es algo patriótico. Todo el mundo tendrá prosperidad si gastas sin que importe lo que ganas. No ahorres, porque el dinero sin utilizar no beneficia a nadie. Pide prestado a toda costa para realizar inversiones rentables. Y si tus deudas se vuelven amargas, pide prestado nuevamente para salir de ellas.

Esta economía del coma, beba y sea feliz fue intelectualizada en particular por el muy influente economista Británico, John Maynard Keynes (1883-1946), cuya frase famosa decía "Al final todos morimos". Ya en los años 1970´s, el Presidente Nixon (1913-1994) decía, "Todos somos ya Keynesianos". Y desde entonces las economías Keynesianas han ido continuamente avanzando hasta llegar en los años 2000 a las orgías de prestar dinero, pedir prestado y gastar, lo que se hizo posible únicamente porque la gente se ha olvidado del viejo sentido común de no gastar más de lo que gana, evitando la deuda - "No debáis á nadie nada, sino amaros unos á otros", dice la Palabra de Dios (Romanos XIII,8) y "el que toma prestado, es esclavo del que presta" (Proverbios XXII,7).

Al día de hoy el mundo se está esclavizando a sí mismo a los hombres de dinero, la orgía se está colapsando y el colapso de ninguna manera ha terminado. El desempleo está muy por encima de lo que los políticos pueden admitir reconocer, sin embargo aún siguen ganando votos prometiendo empleos y comidas gratis para la gente. Los políticos han propiciado estas expectativas irreales que los han ayudado a llegar al poder pero que no serán capaces de cumplir. La gente está a punto de levantarse, se está levantando, encolerizada. Los políticos tendrán que propiciar guerras foráneas para distraer las mentes y que la gente no esté pensando en los problemas domésticos. La guerra está a la vuelta de la esquina para continuar, si Dios así lo permite, con el Gobierno Mundial de los usureros. Y todo esto porque las personas pensaron que Dios no tenía nada que ver con la vida, y la vida nada que ver con Dios.

Pero ¡tómense un momento para revisar en las escrituras a Daniel V, 5-6 y 24-28! El Señor Dios ha medido a nuestra sociedad ("Mane"), hemos sido pesados en su balanza y no hemos dado la medida ("Thecel"), nuestro mundo de diversión ha sido condenado ("Phares"). Solo nos resta tomar nuestra medicina.

Kyrie eleison.


Mene, Tekel...

Sollte ein katholischer Bischof Angelegenheiten der Volkswirtschaft nicht erwähnen, weil er bei den Themen der Religion bleiben müßte? Mitnichten! Welche enge Auffassung von Religion muß jemand haben, wenn er nicht erkennt, daß die Volkswirtschaft - d.h. die Kunst der Verwaltung der lebensnotwendigen materiellen Güter - vollständig durch unsere Sicht auf das Leben geprägt ist; und diese Sicht auf das Leben wiederum hängt von der Religion ab. Wie könnte die Religion (bzw. ihr Fehlen) anders verstanden werden als wie die Gesamtsicht auf das Leben, durch welche der Mensch sich an jenen Gott bindet (bzw. sich weigert, sich zu binden), welcher dem Menschen sein Leben schenkte?

Die meisten Menschen glauben heute, daß die Volkswirtschaft nichts mit Gott zu tun hat, weil sie an erster Stelle Gott entweder für nicht existierend oder für unwesentlich halten. Selbst wenn sie an ein Leben nach dem Tode glauben, so halten sie doch die Hölle entweder für nicht vorhanden ("wir kommen alle in den Himmel") oder für belanglos ("wenigstens werden alle meine Freunde dort sein", scherzen sie). Diese Annahmen sind es, die zum Wandel von der "Volkswirtschaft der Sparsamkeit" von gestern zur "Volkswirtschaft der Verschwendung" von heute geführt haben.

Gestern galt noch: Gib nicht mehr aus, als du verdienst. Nimm kein Geld auf, sondern spare für das Investieren. Bekämpfe Schulden nicht mit noch größerer Schuldenaufnahme. Heute hingegen gilt: Geld ausgeben ist patriotisch. Alle werden glücklich, wenn du Geld ausgibst, unabhängig von Deinem Verdienst. Spare nicht, denn brachliegendes Geld nutzt niemandem. Nimm Geld um jeden Preis auf, damit du gewinnbringende Investitionen tätigen kannst. Wenn deine Schulden unbezahlbar werden, nimm einfach noch mehr Geld auf, um aus diesen Schulden herauszukommen.

Diesen "eßt, trinkt und seid fröhlich!"-Volkswirtschaften wurde eine intellektuelle Struktur insbesondere von dem sehr einflußreichen britischen Ökonom John Maynard Keynes (1883-1946) gegeben, welcher einmal famos sagte: "Am Ende sterben wir alle." In den 1970er Jahren sagte US-Präsident Nixon (1913-1994): "Jetzt sind wir alle Keynesianer". Seit den 1970er Jahren ist das keynesianische System stetig zum schließlichen Finanzrausch der 2000er Jahre mit seinen verrückten Darlehen, Krediten und Ausgaben aufgestiegen. Das alles ist jedoch erst möglich, seit die Menschen den ehemals gesunden Menschenverstand aufgaben, der sagt: niemand kann mehr ausgeben als er verdient, und Schulden sind zu meiden. "Schulde niemandem etwas außer die Liebe zueinander", sagt das Wort Gottes (Röm. XIII, 8), sowie: "Der Schuldner ist Sklave desjenigen, welcher verleiht." (Sprüche XXII, 7).

Momentan versklavt die Welt sich an die Geld-Menschen, während der Finanzrausch zusammenbricht; doch dieser Zusammenbruch ist keineswegs vorbei. Die Arbeitslosigkeit ist viel höher als die Politiker zugeben dürfen und trotzdem sammeln sie dadurch Wählerstimmen, daß sie dem Volk Arbeitsplätze und kostenlosen Wohlstand versprechen. Die Politiker haben diese unwirklichen Erwartungen beflügelt, weil sie dadurch an die Macht kommen; doch sie vermögen diese Erwartungen nicht einzulösen. Das Volk ist dabei, aufzustehen; es steht bereits im Zorn auf. Die Politiker werden im Ausland Kriege anzetteln müssen, um das Volk von den inneren Unruhen abzulenken... Der Krieg steht vor der Tür, und ihm wird die Weltregierung der Wucherer folgen, so Gott es zuläßt. Das alles geschieht nur, weil die Menschen denken, daß Gott nichts mit dem Leben und das Leben nichts mit Gott zu tun habe.

Doch betrachten wir Daniel V, 5-6 und 24-28 ! Der Herrgott hat uns gezählt ("Mene"), gewogen und für zu leicht befunden ("Tekel") - unsere Spaßgesellschaft ist vorüber ("Peres"). Es bleibt uns nur übrig, unsere Medizin zu nehmen.

Kyrie eleison.

Mene, Tekel, Peres

Un vescovo cattolico dovrebbe lasciare da parte le materie economiche sulla base del fatto che dovrebbe limitarsi alle questioni religiose? Niente affatto! Che visione ristretta della religione si deve avere per non accorgersi che l’economia, o l’arte di gestire i beni materiali necessari per la vita, è interamente governatadalla visione che si ha della vita, e che la visione che si ha della vita dipende dalla religione! Come può la religione (o la sua mancanza) essere adeguatamente compresa se non come la visione globale della vita con la quale un uomo si lega (o rifiuta di legarsi) aDio che gli ha dato la vita?

Se moltitudini di uomini oggi pensano che l’economia non abbia niente a che fare con Dio, è solo perché a priori pensano che egli è o inesistente o insignificante. E quand’anche ritengono che vi sia una vita dopo la morte, pensano che comunque l’Inferno non esiste ( "Andremo tutti in Paradiso") o sia poco importante ( "Almeno ci saranno tutti i miei amici", scherzano). È datali presupposti che deriva il passaggio dall’economia di ieri, l’economia del risparmio, a quella di oggi, l’economia che spende e spande.

Ieri, non si spendeva più di quanto si guadagnava. Per investire, si risparmiava e non si facevano debiti. Non si estingueva un debito con un altro debito. Oggi, spendere è patriottico. Tutti saremo prosperi se si spende indipendentemente da quello che si guadagna. Non serve risparmiare, perché il denaro inattivo non serve ad alcuno. Per effettuare investimenti redditizi, si prenda in prestito, con ogni mezzo. E se i vostri debiti lievitano, fatene altri per coprire i primi.

Questa economia del mangia-bevi-e-sii-felice è stata intellettualizzata in particolare dalmolto influenteeconomista ingleseJohn Maynard Keynes (1883-1946), che una volta pronunciò la famosa frase: "Alla fine tutti moriamo". Nel 1970 il Presidente Nixon (1913-1994) diceva: "Oggi siamo tutti Keynesiani". E fin dal 1970 la crescita dell’impostazione keynesiana è stata continua, tanto da giungere all’orgia dei prestiti, dei debiti e delle spese degli anni2000, resa possibile solo dal fatto che le persone hanno abbandonato il vecchio buon senso che le portava a non spendere più di quanto guadagnavano, e a evitare i debiti - "Non abbiate alcun debito con nessuno, se non quello di un amore vicendevole", dice la Parola di Dio (Rom. XIII, 8), e "Chi riceve prestiti e schiavo del suo creditore" (Prov. XXII, 7).

Così oggi il mondo si è reso schiavo di chi detiene il denaro, l’orgia sta crollando, e il crollo sarà sempre più grande. La disoccupazione è di gran lunga superiore a quella che i politici possano permettersi di ammettere, ma ciò nonostante continuano a rastrellare voti promettendo al popolo lavoro e benessere gratuito. I politici hanno incoraggiato queste aspettative irreali, con cui hanno conquistato il potere, ma che non sono in grado di soddisfare. La gente è in procinto di ribellarsi, la rabbia va crescendo. I politici allora dovranno iniziare qualche guerra all’esterno per distogliere il pensiero della gente dai problemi interni. La guerra è alle porte e sarà seguita, se Dio lo permetterà, dal Governo Mondiale degli usurai. Tutto questo perché la gente pensa che Dio non abbia nulla a che fare col vivere, e il vivere nulla a che fare con Dio.

Ma si legga Daniele V, 5-6 e 24-28! Dio ha computato il nostro regno... (Mene). Siamo stati pesati e siamo stati trovati mancanti (Tekel). La nostra società godereccia siè condannata... (Peres).

A noi non resta che prenderela nostra medicina.

Kyrie Eleison.