Blogia
prowilliamson

2011-09

Films de crise / Películas sobre la crisis / Krisenfilme / Pellicole sulla crisi

Films de crise

Commentaire Eleison CCXIX

Deux films intéressants sont déjà sortis au sujet de l’avènement aux Etats Unis de la crise financière et économique, qui depuis 2008 menace de miner tout le genre de vie de l’Occident. Les deux films sont bien réalisés. Tous les deux sont persuasifs. Toutefois l’un d’eux dépeint les banquiers comme des héros tandis que l’autre les montre comme des bandits. Si la société occidentale a un quelconque avenir cette contradiction mérite que l’on y réfléchisse.

Le film documentaire Inside Job consiste en une série d’entrevues avec des banquiers, des politiciens, des économistes, des hommes d’affaires, des journalistes, des intellectuels, des conseillers financiers, etc. Il en ressort un tableau effrayant de cupidité et de collusion dans la fraude au sommet de la société américaine dans tous ces domaines. La libre entreprise fut la justification d’une abolition du contrôle des activités financières dans les années 1980 et 1990, ce qui a donné aux hommes d’argent un pouvoir toujours plus grand au point de contrôler tous les politiciens, journalistes et intellectuels influents. Ainsi un impitoyable processus de pillage de la classe moyenne et des travailleurs est toujours en cours. La colère des victimes augmente et menace d’exploser, mais, en tout cas jusqu’à présent, les hommes d’argent ne peuvent s’empêcher de se gaver à l’abreuvoir qu’ils ont si bien planifié à leur profit. "L’avarice est bonne. Elle fait tourner le monde," disent les "banksters", autrement dit, les banquiers-gangsters.

Dans le deuxième film, Too Big to Fail, sont représentés les évènements dramatiques de l’automne 2008 ayant pour centre l’effondrement de Lehman Brothers, l’une des principales banques d’investissement de New York. Hank Paulson, alors ministre de finances des Etats Unis, entre en scène au moment oû, en suivant les principes classiques de la libre entreprise, il rejette l’opération de sauvetage par le gouvernement qui seule aurait pu sauver Lehman Brothers de la faillite. Mais il en résulte un tel ébranlement de la communauté financière mondiale de par la menace d’un effondrement universel du commerce et de la finance, que Paulson et ses camarades du gouvernement avec l’aide de tous les principaux banquiers de New York, doivent persuader le Congres des Etats Unis d’approuver un sauvetage par les contribuables, au profit des grandes banques dont on ne peut permettre la faillite. Il y parvient juste à temps. Le système est sauvé. Le gouvernement et les banquiers sont les héros du jour. Une fois encore le capitalisme prouve être la merveille que nous avons toujours su qu’il était-mais cette fois-ci grâce à l’intervention socialiste!

Alors, les banquiers sont-ils des héros ou des bandits ? Réponse: des héros, tout au plus à court terme, mais certainement des bandits au bout du compte, car un minimum de bons sens suffit pour réaliser qu’aucune société ne peut être bâtie sur l’avarice, parce que toute société nécessite l’altruisme. Dans n’importe quelle société il y aura toujours ceux qui possèdent, et ceux qui ne possèdent pas (cf.Jn XII, 8). Les dirigeants d’une société qui possèdent l’argent et le pouvoir doivent absolument s’occuper des masses qui n’ont ni l’un ni l’autre, autrement il y aura révolution et chaos. Bien sûr les globalistes tirent leurs plans sur le chaos de demain pour qu’il leur livre le pouvoir mondial le jour suivant, mais tandis qu’ils peuvent proposer, c’est Dieu qui dispose.

En attendant les Catholiques et quiconque se préoccupe de l’avenir devraient voir ces deux films et se poser certaines questions incommodes au sujet du capitalisme et de la libre entreprise. Comment se fait-il que le capitalisme ne pouvait être sauvé cette fois-ci que par le socialisme? Le gouvernement est-il alors chose aussi mauvaise qu’on le pense ? Le capitalisme est-il réellement si bon? Comment une société peut-elle dépendre de l’avarice des hommes pour survivre ? Comment la nôtre a-t-elle pu tomber dans une telle dépendance? Et y a-t-il en ce moment quelque signe que ce soit que l’on se pose de telles questions ? Ou est-ce que le culte rendu par tous à Mammon - appelons les choses par leur nom - bat son plein?

Tant que Jesus Christ n’absout pas les hommes de leurs péchés par l’intermédiaire de ses prêtres, aucun système de société post-chrétien, ne peut, en dernier recours, fonctionner. Le capitalisme n’a pu fonctionner qu’en parasitant ce qui restait encore du Catholicisme des siècles précédents.


Kyrie eleison.

 Películas sobre la crisis
  
Commentario Eleison CCXIX

Dos películas interesantes ya han aparecido sobre el advenimiento en Estados Unidos de la crisis financiera y económica, que desde el 2008 ha estado amenazando con arruinar subrepticiamente todo el modo de vida de Occidente. Ambas películas están bien hechas. Ambas son persuasivas. Sin embargo una dice que los banqueros son héroes mientras que la otra dice que son villanos. Si la sociedad occidental debe tener algún futuro, la contradicción merece  reflexión.

La película documental Inside Job consiste en una serie de entrevistas con banqueros, políticos, economistas, hombres de negocio, periodistas, intelectuales, consejeros financieros, etc. Emerge de esto un panorama aterrador de codicia y confabulación para el fraude en la cima de la sociedad americana en todos esos campos. La libre empresa fue la justificación para abolir el control sobre actividades financieras durante las décadas de 1980 y 1990, que otorgó a los hombres de dinero constantemente mas poder hasta que lograron poner bajo su control a todos los políticos o periodistas o académicos influyentes. De tal modo que todavía está en marcha el despiadado proceso de saqueo de las clases media y trabajadora. La ira de las víctimas va creciendo hacia una explosión, pero, al menos por el momento, los hombres de dinero no pueden dejar de saciarse del bebedero que ellos mismos tan bien han planeado para su propio provecho. "La codicia es buena. Hace que el mundo funcione", dicen los banksters (banqueros-gangsters).

En la segunda película Too Big to Fail, se reproducen los eventos dramáticos del otoño 2008 nucleados en el colapso de Lehmann Brothers, uno de los principales bancos de inversión en Nueva York. Hank Paulson, entonces Secretario del Tesoro de Estados Unidos, aparece haciendo una clásica decisión de libre empresa, rechazando el rescate gubernamental dejando así caer en bancarrota a Lehman Brothers. Pero el resultado es una sacudida tan fuerte para la comunidad financiera global, amenazando derrumbar el comercio y las finanzas mundiales, hasta tal punto que Paulson y sus camaradas del gobierno con la ayuda de todos los banqueros principales de Nueva York, tienen que persuadir al Congreso de Estados Unidos para que apruebe un rescate por parte de los contribuyentes a favor de los grandes bancos a los cuales no se les puede permitir caer. Y, justo a tiempo, él lo logra. El sistema está salvado. El gobierno y los banqueros son los héroes del día. Una vez mas se comprueba que el capitalismo es la maravilla que siempre sabíamos que era - ¡Gracias a la intervención socialista!

Entonces, los banqueros, ¿son héroes o villanos? Respuesta, héroes a corto plazo, lo cual es mucho decir, ciertamente villanos a largo plazo porque se necesita muy poco sentido común para comprender que debido a que toda sociedad necesita del altruismo, ninguna sociedad puede construirse sobre la codicia, es decir el egoísmo. En toda sociedad siempre habrá los que tienen y los que no tienen (ver Jn.XII, 8). Los dirigentes de la sociedad que tienen el dinero y el poder absolutamente deben  cuidar a las masas que no tienen ni el uno ni el otro, de otra manera habrá revolución y caos. Naturalmente, los globalistas están contando con el caos de mañana para que les dé el poder mundial al día siguiente, pero, aunque ellos pueden proponer, es Dios quien dispone.

Mientras tanto, los Católicos y cualquiera a quien le importe el futuro, tendrían que ver estas dos películas y entonces proponerse a sí mismos algunas preguntas incómodas acerca del capitalismo y la libre empresa. ¿Por cuál prodigio el capitalismo podía ser salvado esta vez solamente por el socialismo? ¿Es el gobierno entonces realmente tan malo? ¿Es el capitalismo realmente tan bueno? ¿Cómo una sociedad puede depender de hombres codiciosos para sobrevivir? ¿Como pudo la sociedad haber caído en tal dependencia? Y, ¿hay alguna señal en este momento de que alguien se esté haciendo tales preguntas? O, ¿es que el culto de todos al becerro de oro  - llamemos a las cosas por su nombre -- prosigue desenfrenado?

A menos que Jesucristo absuelva a los hombres de sus pecados por medio de sus sacerdotes, ningún sistema de sociedad posterior a la Encarnación puede en última instancia funcionar. El capitalismo solamente se mantuvo como parásito del Catolicismo en los siglos precedentes.  El Catolicismo, ¿está agotado?  ¡El capitalismo esta muriendo !
 Kyrie eleison

 

Krisenfilme

Eleison kommentare CCXIX

Inzwischen behandeln bereits zwei interessante Filme das Erfaßtwerden der USA durch die Finanz- und Wirtschaftskrise, welche seit dem Jahre 2008 die gesamte westliche Lebensweise untergräbt. Beide Filme sind gut gemacht und überzeugen. Allerdings macht ein Film die Bankiers zu Helden, während der andere sie als Schurken zeigt. Dieser Widerspruch verdient eine eingehende Betrachtung, wenn die westliche Gesellschaft eine Zukunft haben will.

Der Dokumentarfilm Inside Job (der englische Begriff bedeutet ein von den eigenen Leuten ausgeführtes Verbrechen) zeigt eine Reihe von Befragungsgesprächen mit Bankiers, Politikern, Volkswirtschaftlern, Geschäftsleuten, Journalisten, Wissenschaftlern, Finanzberatern, uam. Die Gespräche ergeben ein erschreckendes Bild von Gier und betrügerischen Absprachen an der Spitze der US-amerikanischen Gesellschaft in all diesen Bereichen. Das freie Unternehmertum war zur Rechtfertigung der finanziellen Liberalisierung der 1980er- und 1990er-Jahre geworden. Die Geldmeister erhielten dadurch immer mehr Macht, bis sie schließlich alle einflußreichen Politiker, Journalisten und Akademiker unter ihre Kontrolle bringen konnten. Die dadurch erfolgte gnadenlose Ausplünderung der Mittel- und Arbeiterschicht ist nach wie vor im Gange. Zwar drängt die aufgestaute Wut der Opfer zu einer explosionsartigen Entladung, doch bisher können die Geldmeister einfach nicht aufhören, aus jenem Trog zu fressen, welchen sie für ihre Zwecke sich zusammengeschustert haben. ,,Gier ist gut, denn sie bewegt die Welt", sagen die ,,Bankster" (Wortspiel für Gangster-Bankiers).

Der zweite Film, Too Big to Fail (deutsch: Zu groß, um unterzugehen) rekonstruiert die dramatischen Ereignisse des Herbst 2008 rund um den Zusammenbruch der ,,Lehmann Brothers", einer großen New Yorker Anlagebank. Der Film zeigt, wie US-Finanzminister Hank Paulson eine klassische Entscheidung für das freie Unternehmertum fällt und somit die Regierung keine Rettungsaktion vornimmt, sondern die ,,Lehmann Brothers" in Konkurs gehen läßt. Das Ergebnis ist allerdings ein solcher Schock für die gesamte Finanzwelt, daß er zu einer Kernschmelze des weltweiten Finanz- und Handelssystems zu werden droht. Deswegen versuchen Paulson und seine Regierungskollegen, mithilfe aller führenden Bankiers von New York, den US-Kongreß dahin zu bringen, einen Rettungsplan aufkosten der Steuerzahler und für alle großen Banken zu genehmigen, welche um keinen Preis untergehen dürfen. Dieses Unterfangen gelingt Paulson gerade noch so. Das System ist noch einmal gerettet worden, und die Regierung und Bankiers sind die Helden des Tages. Wieder einmal erwies der Kapitalismus sich als das uns schon lange bekannte ,,Wunderwerk" - jedoch dank eines sozialistischen Eingriffs!

Sind die Bankiers nun Helden oder Schurken? Die Antwort lautet: Helden allenfalls kurzfristig, doch ganz gewiß Schurken auf lange Sicht. Denn wir benötigen nur ein bißchen gesunden Menschenverstand für die Erkenntnis, daß jede Gesellschaft Selbstlosigkeit braucht, und daß keine Gesellschaft auf Gier aufgebaut sein kann, d.h. auf Selbstsucht. In allen Gesellschaften wird es immer die Vermögenden und die Armen geben (vergleiche Johannes 12,8). Die Gesellschaftsverwalter, welche Geld und Macht besitzen, müssen sich unbedingt um die Massen kümmern, welche nichts von alledem haben, sonst herrschen Revolution und Chaos. Natürlich setzen die Globalisten auf dieses baldige Chaos, um danach die Weltherrschaft zu erlangen. Doch auch für sie gilt: Der Mensch denkt und Gott lenkt.

Bis dahin sollen die Katholiken und alle, die sich um unsere Zukunft sorgen, ruhig die beiden Filme ansehen und sich einige grundsätzliche Fragen über den Kapitalismus und das freie Unternehmertum stellen. Wieso konnte der Kapitalismus diesmal nur durch den Sozialismus gerettet werden? Sind die Regierungen dann wirklich so schlimm? Ist der Kapitalismus wirklich so gut? Wie kann eine Gesellschaft ihr Überleben ausgerechnet von gierigen Menschen abhängig machen? Wie konnte sie nur in eine solche Abhängigkeit geraten?  Gibt es heute überhaupt Anzeichen dafür, daß jemand solche Fragen stellt?  Oder fahren wir - nennen wir die Dinge ruhig beim Namen! - mit unserer Anbetung des Mammons unbekümmert fort?

Seit der Menschwerdung Gottes kann ein Gesellschaftssystem nur dann funktionieren, wenn Jesus Christus durch seine Priester die Menschen von ihren Sünden losspricht. Der Kapitalismus lebte schon immer vom Katholizismus früherer Jahrhunderte. Wenn also der Katholizismus sich heute wie erschöpft benimmt, so ist es völlig logisch, dass der Kapitalismus abstirbt. 

  Kyrie eleison.

Pellicole sulla crisi

Commenti eleison CCXIX

Sono già apparsi due film interessanti sulla crisi finanziaria ed economica negli USA, che dal 2008 minaccia di minare l’intero stile di vita occidentale. Entrambi i film sono ben fatti. Entrambi sono convincenti. Eppure uno dice che i banchieri sono eroi, mentre l’altro sostiene che sono malvagi. Se la società occidentale dovrà avere un futuro, la contraddizione merita una riflessione.

Il film documentario Inside Job è costituito da una serie di interviste con banchieri, politici, economisti, imprenditori, giornalisti, docenti universitari, consulenti finanziari, ecc. Qui emerge un quadro terrificante di avidità e di complicità in frode al vertice della società americana e in tutti questi ambiti. La libera impresa è stata la giustificazione per la deregolamentazione finanziaria degli anni ’80 e ’90, che ha dato sempre più potere ai finanzieri fino al punto che costoro sono riusciti a porre sotto il loro controllo tutti i politici o i giornalisti o gli intellettualiinfluenti. Di fatto un processo di spietato saccheggio delle classi medie elavoratrici è ancora in corso. La rabbia delle vittime sta montando verso l’esplosione, ma almeno per adesso i finanzieri continuano a rimpinzarsi alla greppia che hanno così ben predisposto per loro stessi. "L’avidità è cosa buona. Fa girare il mondo", dicono i banchieri.

Il secondo film, Too Big to Fail [Troppo grandi per fallire], ricostruisce i drammatici avvenimenti dell’autunno del 2008, con al centro il crollo della Lehman Brothers, una delle più grandi banche d’investimenti di New York. Hank Paulson, allora Segretario del Tesoro degli USA, è presentato mentre assume una classica decisione da libero mercato, rifiutando l’intervento del governo, il solo che potesse salvarela Lehman Brothers dal fallimento. Ma il risultato è un tale shock per la comunità finanziaria mondiale che viene paventato il tracollo della finanza e del commercio mondiali, al punto che Paulson, con i suoi compagni di governo e con l’aiuto dei principali banchieri di New York, è costretto a persuadere il Congresso degli USA ad approvare un intervento finanziario governativo a favore di tutte le grandi banche, che non si possono lasciar fallire. La cosa si realizza a stento. Il sistema è salvo. Il governo e i banchieri sono gli eroi del giorno. Ancora una volta il capitalismo ha dimostrato di essere la meraviglia che sempre abbiamo saputo fosse... grazie all’intervento socialista!

I banchieri sono quindi eroi o malvagi? Risposta: eroi al massimo nel breve periodo, ma certamente malvagi nel lungo periodo, poiché basta il minimo buonsenso per capire che ogni società ha bisogno dell’altruismo, nessuna società può costruirsi con l’avidità, cioè con l’egoismo. In ogni società ci saranno sempre gli abbienti e i non abbienti (cf. Gv. XII, 8). I dirigenti delle società che hanno il denaro e il potere devono assolutamente badare alle masse che non ne hanno, diversamente sarà la rivoluzione e il caos. Naturalmente i mondialisti contano su questo caos di domani per poter prendere il potere mondiale il giorno dopo, ma per quanto essi possano proporre, è Dio che dispone.

Nel frattempo i cattolici e chiunque abbia a cuore il futuro, dovrebbero andare a vedere questi due film e quindi porsi alcune domande scomode sul capitalismo e il libero mercato. Com’è capitato che questa volta il capitalismo sia stato salvato solo dal socialismo ? Il governo è dunque realmente così malvagio? Il capitalismo è realmente così buono ? Com’è possibile che una società, per sopravvivere, dipenda dall’avidità degli uomini ? Come mai la società si è messa in tale stato di dipendenza ? Vi è qualche segno che faccia pensare che qualcuno si stia ponendo queste domande?   O l’universale culto di Mammona - chiamiamo le cose col loro nome - procede indisturbato?

In definitiva, se Gesù Cristo non assolve gli uomini dai loro peccati tramite i suoi sacerdoti, non può esistere alcun sistema sociale idoneo dopo l’Incarnazione. Negli ultimi secoli, il capitalismo è vissuto sempre e solo come parassita delCattolicesimo dei secoli precedenti. Il Cattolicesimo è esaurito?  Il capitalismo sta morendo !

Kyrie eleison.

Danger eternel / Peligro eterno / Gefahr für die ewigkeit / Pericolo eterno

Danger Eternel

Commentaire Eleison CCXVIII

"Pourquoi nous autres êtres humains sommes-nous ici sur la terre?" me demandait tout récemment un vieil ami. Je lui répondis, bien sûr, --"Pour louer, aimer et servir Dieu, et ce faisant sauver..." Il m’interrompit: "Non, ce n’est pas la réponse que j’attends", dit-il. "Ce que je veux dire, c’est qu’avant que je ne sois venu à l’existence, je n’étais pas, et je ne courais aucun danger. Maintenant que j’existe je me trouve sérieusement exposé au danger de perdre mon âme. Pourquoi m’a-t-on donné sans mon consentement cette dangereuse existence laquelle, une fois reçue, il m’est désormais impossible de refuser?"

Exprimée en ces termes, la question est sérieuse, car elle jette un doute sur la bonté de Dieu. Certes, c’est Dieu qui donne à chacun de nous la vie et, par là-même, nous place face au choix que nous ne pouvons éviter, entre le chemin escarpé et étroit qui mène au Ciel et la route large et facile qui conduit en Enfer (Mt.VII,13-14). Il est certain aussi que les ennemis du salut de nos âmes, le monde, la chair et le Diable, sont dangereux, car c’est là un triste fait que le plus grand nombre d’âmes tombent en Enfer à la fin de leur vie sur terre (Mt.XX,16). Alors comment peut-il être juste pour moi de me trouver dans un tel péril sans aucun choix de ma part?

La réponse est sûrement que si le danger n’était en aucune façon de ma propre faute, alors vraiment la vie pourrait être un cadeau empoisonné. Mais si, comme c’est souvent le cas, le danger est en grande partie de ma propre faute, et si le même libre-arbitre qui, mal utilisé, peut me faire tomber en Enfer, peut aussi, bien utilisé, me faire entrer dans une éternité de bonheur inimaginable, alors non seulement la vie n’est aucunement un cadeau empoisonné, mais au contraire elle constitue l’offre magnifique d’une glorieuse récompense hors de toute proportion avec l’effort relativement léger qu’il m’aura coûté sur terre d’avoir évité le danger en faisant bon usage de mon libre-arbitre (Is.LXIV,4).

Néanmoins celui qui pose la question pourrait objecter que ce n’est pas de sa faute à lui que ces trois ennemis de son salut existent:--"Le monde qui nous incite à la mondanité et à la concupiscence des yeux est tout autour de nous du berceau à la tombe: on ne peut s’en échapper qu’à l’heure de la mort. La faiblesse de la chair va de pair avec le péché originel et remonte à Adam et Eve. Et je n’étais pas là alors! Le Diable lui aussi existait bien avant que je ne sois né, et il est déchaîné en ces temps modernes!"

A cela on peut répondre que les trois ennemis ne sont que trop aptes à être liés à notre propre faute. Pour ce qui est du monde, nous devons certes vivre dans le monde, mais nous ne devons pas être du monde (Jn.XVII,14-16). Il dépend de nous ou d’aimer les choses de ce monde, ou de leur préférer les choses du Ciel. Combien de prières dans le Missel demandent la grâce de préférer les choses du Ciel! Quant à la chair, plus nous fuyons sa concupiscence en nous, plus son aiguillon perd sa force, mais qui d’entre nous peut dire qu’il n’a par aucun de ses propres péchés personnels renforcé la concupiscence et le danger, au lieu de les diminuer ? Et quant au Diable, son pouvoir de tenter est strictement limite par Dieu Tout-puissant, et l’Ecriture de Dieu même nous garantit qu’Il nous donne la grâce nécessaire pour vaincre les tentations qu’Il permet (I Cor.X,13). Bref, ce que dit Saint Augustin au sujet du Diable s’applique aussi au monde et à la chair: ils sont comme un chien enchaîné qui peut aboyer mais non pas mordre, à moins que l’on ne choisisse de trop s’en rapprocher.

Ainsi il est vrai qu’il existe un degré inévitable de danger spirituel dans la vie humaine, mais il dépend de nous, avec la grâce de Dieu, de maîtriser ce danger, et la récompense en est au-delâ de ce monde et de tout ce qu’il peut imaginer (I Cor.II,9).
Kyrie eleison.

 Peligro Eterno 
  
Commentario Eleison CCXVIII

"¿Porqué nosotros seres humanos estamos aquí en la tierra?" me preguntó hace poco un viejo amigo. Por supuesto contesté "Para alabar, amar y servir a Dios, y mediante ello salvar..."  El me interrumpió -"No, esa no es la respuesta que deseo," dijo. "Lo que quiero decir es que antes de venir a la existencia, yo no era, y yo no corría ningún peligro. Ahora que existo estoy seriamente expuesto al peligro de perder mi alma. ¿Por qué me fue dada, sin mi consentimiento, esta existencia peligrosa la cual, una vez dada, ya no puedo rechazar?"

Expresada de esta manera, la pregunta es seria porque echa una duda sobre la bondad de Dios. Ciertamente es Dios quien da la vida a cada uno, y de ese modo nos coloca frente a la elección de la cual no nos podemos librar, entre el escarpado y estrecho camino al Cielo y la ancha y fácil ruta al Infierno (Mt.VII, 13-14). Ciertamente los enemigos de la salvación de nuestras almas, el mundo y la carne y el Diablo, son peligrosos porque el triste hecho es que la mayoría de las almas caen al Infierno al final de sus vidas en la tierra (Mt. XX, 16). ¿Entonces como puede ser justo para mi encontrarme en tal peligro sin ninguna elección de parte mía?

La respuesta es ciertamente que si el peligro no fuere de ninguna manera por mi propia culpa, entonces verdaderamente la vida podría ser un regalo envenenado. Pero si, a menudo, el peligro es en buena medida por mi propia culpa, y si el mismísimo libre albedrío que cuando mal usado me puede hacer caer en el Infierno, también cuando bien usado me puede llevar a una eternidad de felicidad inimaginable, entonces no sólo la vida no es un regalo envenenado, sino que es la magnífica oferta de una gloriosa recompensa fuera de toda proporción en comparación con el esfuerzo relativamente liviano que me habrá costado en la tierra el haber evitado el peligro haciendo buen uso de mi libre albedrío (Is.LXIV,4).

Pero el interrogador podría objetar que no es culpable por la existencia de ninguno de estos tres enemigos de su salvación:--"El mundo que nos incita a la mundanalidad y a la concupiscencia de los ojos nos rodea totalmente de la cuna a la tumba, y sólo se puede escapar de él a la muerte. La debilidad de la carne va con el pecado original y se remonta a Adán y Eva ¡Ahí no estaba yo entonces! ¡El Diablo también existía mucho antes de que yo naciera, y está desenfrenado en estos tiempos modernos!"

A lo cual uno puede responder que los tres enemigos están demasiado ligados a nuestra propia culpa. En cuanto al mundo, tenemos que estar en él, pero no tenemos que ser de el mundo (Jn.XVII,14-16). Depende de nosotros o amar las cosas de este mundo o preferir antes que a ellas las cosas del Cielo ¡Cuántas oraciones en el Misal piden por la gracia de preferir las cosas del Cielo! En cuanto a la carne, cuanto más huyamos de su concupiscencia dentro nuestro, más desaparece su aguijón, pero ¿quién de nosotros puede decir que por ninguno de sus propios pecados personales no ha reforzado la concupiscencia y el peligro en lugar de disminuirlos? Y en cuanto al Diablo, su poder para tentar está estrictamente controlado por Dios Todopoderoso y las propias Escrituras de Dios nos garantizan que Dios nos da la gracia necesaria para vencer las tentaciones que permite (I Cor.X,13). En breve, lo que San Agustín dice del Diablo aplica también al mundo y a la carne -son como un perro encadenado que puede ladrar pero no morder a menos que uno elija acercarse demasiado.

Así es que hay verdaderamente un grado ineludible de peligro espiritual en la vida humana, pero depende de nosotros, con la gracia de Dios, controlar ese peligro, y la recompensa está mas alla de este mundo y de todo lo que pueda imaginar (I Cor.II,9).
Kyrie eleison.
  
Kyrie eleison

 

Gefahr für die ewigkeit 

Eleison kommentare CCXVIII

Ein alter Freund fragte mich kürzlich: ,,Warum sind wir Menschen eigentlich auf Erden?" Natürlich antwortete ich ihm: ,,Um Gott zu loben, zu lieben, ihm zu dienen und dadurch unsere Seele zu retten..." Er unterbrach mich: ,,Nein, das ist nicht die von mir gesuchte Antwort. Vielmehr geht es mir um folgendes: Bevor ich ins Dasein kam, war ich nicht und war somit auch nicht in Gefahr. Doch nun, da ich existiere, bin ich ernsthaft der Gefahr ausgesetzt, das Seelenheil zu verlieren. Warum wurde mir ohne meine Zustimmung dieses gefährliche Dasein überhaupt gegeben, welches ich - einmal gegeben - nicht mehr ablehnen kann?"

Auf eine solche Weise ausgedrückt, ist diese Frage eine ernste Angelegenheit, weil sie Gottes Güte anzweifelt. Gewiß schenkt Gott einem jeden von uns das Leben und stellt uns dadurch vor die unausweichliche Wahl zwischen dem schmalen und steinigen Pfad zum Himmel, oder dem breiten und einfachen Weg zur Hölle (Matthäus 7,13-14). Sicherlich sind auch die Feinde unserer Seelenrettung - die Welt, das Fleisch und der Teufel - gefährlich, denn es ist eine Tatsache, daß die Mehrheit der Seelen am Ende ihres irdischen Lebens in die Hölle fällt (Matthäus 20,16). Wie kann es also für mich gerecht sein, daß ich ohne Entscheidungsmöglichkeit einer solchen Gefahr ausgesetzt bin?

Die Antwort muß lauten: Bestünde diese Gefahr ganz ohne meine Schuld, dann könnte das Leben tatsächlich ein vergiftetes Geschenk sein. Wenn allerdings diese Gefahr oft zu einem guten Teil durch meine eigene Schuld besteht, und wenn der freie Wille sowohl durch seine falsche Verwendung in die Hölle, als auch durch seinen rechten Gebrauch in die Ewigkeit (mit ihrer unvorstellbaren Glückseligkeit) führen kann, so ist das Leben keinesfalls ein vergiftetes Geschenk. Sondern vielmehr ist das Leben ein herrliches Angebot für eine wunderbare Belohnung, welche in keinem Verhältnis zu dem relativ geringen Aufwand steht, den ich auf Erden zur Vermeidung der erwähnten Gefahr und zum rechten Gebrauch meines freien Willens aufwenden mußte (Isaias 64,4).

Nun könnte der Fragesteller einwenden, daß er für keine der genannten drei Feinde die Schuld trage: -- ,,Die Welt, welche uns zur Weltlichkeit und zur sinnlichen Begierlichkeit anregt, ist von der Wiege bis zum Grab um uns herum und wir können ihr nur durch den Tod entrinnen. Sodann geht die Schwachheit des Fleisches auf die Erbsünde von Adam und Eva zurück; jedoch gab es mich damals noch überhaupt nicht. Und schließlich existierte auch der Teufel bereits lange vor mir und hat eben in der modernen Zeit freien Lauf."

Auf diesen Einwand erwidern wir, daß diese drei Feinde allzuoft doch unserer eigenen Schuld zuzuschreiben sind. Erstens sind wir zwar in der Welt, sollen aber nicht von ihr sein (Johannes 17,14-16). Das bedeutet, daß es doch an uns liegt, ob wir die irdischen Dinge lieben oder ihnen die himmlischen Güter vorziehen. In so vielen Gebeten im Meßbuch wird um die Gnade gebeten, daß wir die himmlischen Güter vorziehen mögen. Zweitens, je mehr wir vor den Begierden des Fleisches fliehen, desto mehr kann sein Stachel an Stärke verlieren. Aber wer von uns kann schon bestreiten, daß er durch eigene Sünden die Begierde und damit die Gefahr vergrößert hat, anstatt sie zu schwächen? Drittens ist durch den allmächtigen Gott die Macht des Teufels zur Verführung stark eingeschränkt. Die Heilige Schrift, das Wort Gottes, versichert uns genau der Gnade Gottes, welche wir benötigen, um der von ihm zugelassenen Verführungen widerstehen zu können (1. Korintherbrief 10,13). Kurz gesagt gilt der Satz des Heiligen Augustinus über den Teufel auch für die Welt und für das Fleisch: Alle drei sind wie ein Hund angekettet, so daß sie zwar bellen, aber nicht beißen können - solange wir in sicherem Abstand zu ihnen bleiben.

Tatsächlich gibt es also im menschlichen Leben ein unentrinnbares Maß an geistiger Gefahr. Doch hängt es von uns ab, diese Gefahr durch die Gnade Gottes zu beherrschen und dafür dann eine Belohnung zu empfangen, welche nicht von dieser Welt ist (1. Korintherbrief 2,9).

Kyrie eleison.

Pericolo eterno

Commenti eleison CCXVIII

Un vecchio amico mi ha appena chiesto: "Perché siamo esseri umani qui sulla terra?" Naturalmente ho risposto: «Per pregare, amare e servire Dio e così facendo per salvare..." Lui subito mi ha interrotto: "No, non è questo che voglio sapere. Quello che intendo dire è che prima di esistere, non c’ero e non ero in pericolo. Adesso che esisto sono seriamente esposto al pericolo di perdere la mia anima. Perché, senza il mio consenso, mi è stata data questa pericolosa esistenza che, una volta avuta, non posso più rifiutare?

Espressa in questo modo, la domanda è seria, perché getta un dubbio sulla bontà di Dio. Certamente è Dio che dà la vita ad ognuno di noi e ci pone di fronte ad una scelta che non possiamo eludere: o il sentiero ripido e stretto per il Cielo o la strada agevole e larga per l’Inferno (Mt. VII,13-14). Non v’è dubbio che i nemici della salvezza delle nostre anime: il mondo, la carne e il Diavolo, sono pericolosi, visto che la cosa triste è che la maggior parte delle anime alla fine della propria vita cade nell’Inferno (Mt. XX, 16). Quindi, come può essere giusto che io mi venga a trovare in tale pericolo senza che vi abbia consentito?

La risposta è sicuramente che se il pericolo esistesse senza alcuna mia minima colpa, allora la vita sarebbe veramente un dono avvelenato. Se invece il pericolo c’è spesso in buona parte per colpa mia e se lo stesso libero arbitrio mi conduce all’Inferno se usato erroneamente, mentre se usato correttamente mi permette di entrare in un’eternità di inimmaginabile beatitudine, allora non solo la vita non è un dono avvelenato, ma è l’offerta magnifica di una gloriosa ricompensa, del tutto sproporzionata rispetto allo sforzo relativamente piccolo che può costarmi sulla terra l’evitare il pericolo e l’usare correttamente il mio libero arbitrio (Is. LXIV, 4).

Ma l’interlocutore potrebbe obiettare che nessuno di questi tre nemici della sua salvezza sono colpa sua: "Il mondo che ci spinge alla mondanità e alla concupiscenza degli occhi, è intorno a noi dalla culla alla tomba, e solo la morte permette di sfuggirvi. La debolezza della carne inizia col peccato originale e risale ad Adamo ed Eva. Ed io allora non c’ero! Anche il Diavolo esiste da molto prima che io nascessi e agisce indisturbato nei tempi moderni!"

Al che si può  rispondere che dei tre nemici siamo fin troppo responsabili per colpa nostra. Circa il mondo, noi dobbiamo essere nel mondo, ma non del mondo (Gv. XVII, 14-16). Dipende da noi se amiamo le cose del mondo o preferiamo le cose del Cielo. Quante preghiere nel Messale chiedono la grazia di preferire le cose del Cielo! Così per la carne, quanto più sfuggiamo alla sua concupiscenza dentro di noi, tanto più essa perde il suo pungiglione. Ma chi di noi può dire di non avere alcun peccato personale che abbia rafforzatola concupiscenza e il pericolo, invece di indebolirli? E circa il Diavolo, il suo potere è strettamente controllato da Dio Onnipotente e la stessa Scrittura divina ci assicura che Dio ci offre la grazia necessaria per superare le tentazioni che Egli permette (I Cor. X, 13). In breve, ciò che Sant’Agostino dice del Diavolo vale anche per il mondo e la carne: essi sono come dei cani alla catena che possono abbaiare, ma non mordere, a meno che uno scelga di andarci troppo vicino.

Quindi, vi è in effetti un inevitabile grado di pericolo spirituale nella vita umana, ma dipende da noi, con la grazia di Dio, controllare tale pericolo, e la ricompensa si avrà lassù, fuori da questo mondo (I Cor. II, 9) e al di là di tutte le dimensioni di questa povera vita quaggiù.

Kyrie eleison.

Tuteurs de tomate / Tutores para tomates / Tomaten-stangen / Il pomodoro e il palo

Tuteurs de tomate

Commentaire Eleison CCXVII

Il y a quelques mois une épouse et mère de famille m’a dit qu’elle avait des difficultés à communiquer avec son mari. Ils ne pouvaient guère parler entre eux du problème sans se fâcher. A tort ou à raison j’ai deviné que son problème était ce refus universel, délibéré et diabolique de la merveilleuse complémentarité, pensée par Dieu, pour les rôles respectifs de l’homme et de la femme dans le mariage. Voici ce que je lui ai écrit. Elle dit en avoir été aidée. Espérons que cela aidera d’autres aussi. (Attention, mesdames, je ne pense PAS que tout le problème soit de votre côté !)

Je regrette d’apprendre que vous passez par un moment difficile dans votre mariage. Première Règle : ne vous disputez jamais avec votre mari devant les enfants, ni là où ils peuvent entendre. Les enfants d’abord. Vous ne pouvez pas servir la famille en rapetissant votre mari ou en vous disputant avec lui devant les enfants. Au contraire.

Deuxième Règle : RESPECTEZ votre mari, même s’il ne le mérite pas toujours. C’est l’amour qui fait marcher les femmes, le grand moi qui fait marcher les hommes. Différence énorme. Voilà pourquoi St Paul - PAROLE DE DIEU - dit :-- « Femmes, obéissez à vos maris ; maris, chérissez vos femmes.» Enorme différence. Dans tout mariage où le mari montre qu’il aime sa femme et où la femme respecte son mari, on trouve normalement l’essence de ce qu’il faut pour faire un mariage heureux. Et s’il ne montre pas qu’il vous aime, rendez-vous au moins aimable, ce que vous ne ferez jamais en vous battant avec lui.

Coûte que coûte, respectez votre mari. Il a besoin plus de votre respect que de votre amour. Vous, c’est l’inverse. Vous avez plus besoin de son amour que de son respect. Obéissez-lui. Ne montrez jamais que vous lui dites ce qu’il doit faire. Faites en sorte que c’est lui qui décide de faire ce que vous voulez qu’il fasse. Que la femme travaille en-dehors de la maison, ce n’est pas une bonne chose, surtout si elle gagne plus que son mari. Si en effet c’est votre cas, ne le montrez JAMAIS. Déguisez-le. Un homme a besoin de se voir lui-même comme le gagne-pain, en tant que chef de la maison. C’est vous qui êtes le cœur de la famille, tout aussi nécessaire que son chef, peut-être même plus, mais ce n’est pas vous le chef. Et si parfois les circonstances vous obligent à agir en chef, n’en faites pas état, mais DEGUISEZ-LE.

Cela me surprendrait si vous n’arriviez pas à faire marcher votre mariage. Normalement il dépend de la femme de s’adapter à l’homme et pas l’inverse. Proverbe russe - « Tel le tuteur pour la tomate, tel l’homme pour la femme ».Et si votre homme n’est pas un tuteur, faites tout ce qui est dans votre pouvoir pour en faire un. Et si vous n’y arrivez pas, déguisez-le encore une fois. Dieu a fait la femme plus adaptable que l’homme pour que les femmes s’adaptent à leurs hommes.

Vous avez dit une fois que la famille avait besoin d’argent pour l’éducation des enfants. Vous est-il venu à l’esprit que l’éducation la meilleure et la plus importante, des filles au moins, est dans la cuisine de leur mère ? A condition qu’elle reste à la maison. Par votre exemple vous avez beaucoup plus à donner à vos filles que ne pourrait donner aucune école dehors. Et donnez-leur l’exemple précieux d’une épouse et mère qui respecte son mari et lui  obéit malgré tous les problèmes. Les enfants sont très observateurs. Votre exemple envers votre mari est d’une importance capitale pour le bonheur de ce que seront à l’avenir leurs mariages et foyers.

Discutez avec votre mari, si vous voulez, mais tranquillement, avec respect, et loin des enfants. Et ne dites pas, « Moi aussi, j’ai peiné toute la journée et j’ai besoin de compréhension le soir à la maison .» Il n’est pas normal que les mères de famille travaillent en-dehors de la maison, et les maris le sentent, même si c’est leur propre faute. Les hommes sont ce qu’ils sont. Celui-ci est l’homme destiné par Dieu pour être votre époux. Donnez à vos enfants l’exemple de le respecter. Voilà pour eux un don précieux, surtout pour les filles.

Toutes les familles ont besoin aujourd’hui de prières puissantes. Mère de Dieu, aidez-les !

Kyrie eleison.

Tutores para tomates
  
Commentario Eleison CCXVII

Hace poco tiempo, una esposa y madre me dijo que estaba teniendo muchas dificultades en hablar con su esposo. Casi no podían conversar sobre lo que andaba mal sin terminar muy enojados entre sí. Acertadamente o no, percibí que el problema de ella radicaba en la negación universal, deliberada y diabólica del papel maravillosamente complementario concebido por Dios para el hombre y la mujer en el matrimonio. Lo que sigue es lo que escribí  para ella. Me dijo que le ayudó. Ojalá pueda ayudar a otras ¡Entre paréntesis, señoras, yo NO pienso que todo el problema esté  del lado de ustedes!

Lamento que su matrimonio pase por momentos asperos. Regla número Uno: nunca discuta dispute con su esposo frente a, o al alcance de, los niños. Ellos están primero. Usted no puede ayudar a la familia degradando a su esposo o disputando con él delante de ellos. Al contrario.

Regla número Dos: RESPETE a su esposo, aunque él no siempre lo merezca. Las mujeres se mueven por el amor, los hombres por el ego - una enorme diferencia. Es por ello que San Pablo --PALABRA  DE  DIOS -- dice "Esposas obedezcan a sus esposos; esposos amen a sus esposas" ¡Enorme diferencia! En todo matrimonio donde el esposo demuestra amor por su esposa y donde la esposa respeta a su esposo, normalmente la esencia de un matrimonio feliz se hallaallí. Y si él no demuestra amor por usted, al menos hágase digna de ser amada, lo cual nunca logrará peleándose con él.

Le cueste lo que le cueste, respete a su marido. El necesita de su respeto más de lo que él necesita su amor. Usted necesita su amor más de lo que usted necesita su respeto. Obedézcale. Nunca demuestre que le está  diciendo lo que tiene que hacer. Haga que él decida hacer lo que usted quiere que él haga. Y para la esposa, trabajar fuera del hogar no es bueno, especialmente si ella gana más  que él. Si usted necesita ganar dinero, y de hecho gana más, NUNCA lo demuestre. Disfrace el hecho. Un hombre necesita verse a sí mismo como siendo él el que gana el pan, como cabeza de la casa. Usted es el corazón, exactamente tan necesario para la familia como lo es la cabeza, o tal vez más, pero usted no es la cabeza. Y si, a veces, se ve obligada a actuar como la cabeza, no lo demuestre, SINODISFRACELO.

Me sorprendería si usted no lograhacer funcionar su matrimonio. Habitualmente depende de la mujer adaptarse al hombre y no al revés. Proverbio ruso - "Como la planta de tomate es al tutor (alrededor del cual trepa), así la mujer es al hombre". Si él no es un tutor, haga todo lo que pueda para que él lo sea. Y si no puede, entonces,  nuevamente, disfrace el hecho. Dios hace que el adaptarse le sea mas fácil a las mujeres que a los hombres, de manera tal que ellas se adapten a su hombre.

Usted dijo una vez que la familia necesitaba dinero para educar a las niñas ¿Se le ha ocurrido que la mejor educación de las niñas y la más importante, la reciben en la cocina de su madre? Asumiendo que la madre esté en la casa. Tiene mucho más para brindarle a sus niñas con su ejemplo que cualquier escuela fuera del hogar pueda darles. Y deles a ellas el preciado ejemplo de una esposa y madre que obedece y respeta a su esposo a pesar de todo. Los niños son muy observadores. El ejemplo que usted les dé es de crucial importancia para la felicidad de sus futuros matrimonios y hogares.

Dispute con su esposo si quiere, pero tranquilamente, respetuosamente, y lejos de los niños. Y no diga "También yo he estado trabajando afuera todo el día, también yo necesito comprensión en el hogar". Puesto que no es normal que las madres trabajen fuera de la casa, y los hombres lo perciben, aún cuando sea por su propia culpa. Los hombres son lo que son. Este es el hombre que Dios designó para que usted se case con él. Deles a sus niños el ejemplo de respetarlo. Este es un preciado regalo, especialmente para sus niñas.

Todas las familias hoy día precisan de muchas oraciones. Madre de Dios ¡Ayuda!

Kyrie eleison.
  
Kyrie eleison

 

Tomaten-stangen

Eleison kommentare CCXVII

Die Mutter einer Familie erzählte mir vor einer Weile, wie schwer ihr das Gespräch mit ihrem Ehemann fiel. Die beiden konnten fast nicht mehr miteinander über ihre Schwierigkeiten reden, ohne daß sie aufeinander wütend wurden. Ich ortete das Problem dieser Mutter, zurecht oder zu unrecht, in der universellen, bewußten und teuflischen Verneinung der wunderbar ergänzenden Rolle, welche Gott für Mann und Weib in der Ehe vorgesehen hat. Im Folgenden zitiere ich meinen Brief an diese Mutter. Sie antwortete, daß er ihr half - möge er auch anderen helfen. Aber bitte denken Sie nicht, verehrte Damen, daß nach meiner Einschätzung das ganze Problem allein an Ihnen liegt !

»Mit Bedauern vernehme ich von einer schwere Phase in Ihrer Ehe. Doch betrachten wir die Regel Nummer eins: Streiten Sie niemals vor Ihren Kindern oder in deren Reichweite mit Ihrem Mann. Denn die Kinder sind am wichtigsten. Wenn Sie Ihren Gatten vor den Kindern zusammenstauchen oder mit ihm streiten, können Sie Ihrer Familie nicht helfen, sondern nur schaden.

Zweite Regel: Achten Sie Ihren Mann, selbst wenn er es nicht immer verdienen sollte. Die Frau ist vor allem auf die Liebe, der Mann hingegen besonders auf Selbstvertrauen angewiesen. Darin liegt ein großer Unterschied. Deswegen sagt der Hl. Paulus - Wort Gottes - : ,,Ihr Weiber, seid Euren Männern untertan. Ihr Männer, liebt Eure Eheweiber." Welch ein Unterschied! Wenn der Mann seiner Ehefrau Liebe entgegenbringt, und die Frau ihren Mann achtet, so ist normalerweise das Wichtigste für eine glückliche Ehe vorhanden. Sollte der Ehemann Ihnen keine Liebe entgegenbringen, so bemühen Sie sich wenigstens, liebenswert zu sein. Wenn Sie mit ihm streiten, erreichen Sie dies jedoch niemals.

Achten Sie Ihren Ehemann um jeden Preis. Denn er benötigt Ihre Achtung stärker als Ihre Liebe, während Sie wiederum seine Liebe stärker brauchen als seine Achtung. Seien Sie ihm untertan. Verhindern Sie, daß er denken muß, Sie gäben ihm Befehle. Wirken Sie auf ihn dahingehend ein, daß er es ist, der die Entscheidung trifft, die Ihnen am besten für die Familie scheint. Nun ist es nicht gut, wenn die Ehefrau außer Haus arbeitet; vor allem dann nicht, wenn sie mehr verdient als ihr Mann. Doch wenn Sie als Ehefrau wirklich draußen verdienen müssen, und wenn Sie in der Tat mehr verdienen, dann spielen Sie diese Tatsache niemals aus, sondern verbergen Sie sie. Der Ehemann will sich selber als Brotverdiener ansehen, weil er Haupt des Hauses sein soll. Sie als Ehefrau hingegen sind das Herz des Hauses, welches für die Familie genauso wichtig oder noch wichtiger ist - jedoch das Haupt sind Sie nicht. Sollten Sie manchmal gezwungen sein, wie das Haupt des Hauses zu handeln, so zeigen Sie dies nicht, sondern verbergen Sie es.

Es würde mich sehr überraschen, wenn Sie Ihre Ehe nicht in Gang bringen könnten. Denn normalerweise paßt die Frau sich dem Mann an, anstatt andersherum. Ein russisches Sprichwort lautet: ,,Wie die Stange zur Tomatenpflanze (welche sich um die Stange rankt), so der Mann zur Frau." Wenn Ihr Ehemann keine ,,Stangennatur" ist, so setzen Sie alles daran, daß er eine wird. Sollte dies nicht gelingen, so verbergen Sie diesen Mangel. Der liebe Gott schuf das Weib anpassungsfähiger als den Mann, so daß sie sich ihrem Mann anzupassen vermag.

Sie schrieben mir einmal, daß Ihre Familie Geld für die schulische Erziehung braucht. Doch ist Ihnen schon aufgefallen, daß die beste und wichtigste Erziehung der Töchter in Mutters Küche geschieht? Unter der Voraussetzung, daß Sie als Mutter daheim sind, können Sie den Töchtern durch Ihr Vorbild weitaus mehr geben, als jede Schule außerhalb des Zuhauses dies vermag. Geben Sie den Kindern das wertvolle Vorbild einer Frau und Mutter, welche ihren Mann achtet und ihm untertan ist - trotz aller Schwierigkeiten. Kinder sind sehr aufmerksame Wesen, und somit ist Ihr Vorbild von entscheidender Bedeutung für das Glück ihrer zukünftigen Ehen und Heime.

Streiten Sie mit Ihrem Ehemann, wenn Sie es tun müssen - aber tun Sie dies auf ruhige, ehrerbietige Weise und fernab der Kinder. Sagen Sie bitte nicht: ,,Auch ich war den ganzen Tag bei der Arbeit draußen und brauche deswegen zuhause ebenfalls Verständnis". Es ist nicht normal, wenn Frauen außer Haus arbeiten, und die Männer spüren dies, selbst wenn es ihre eigene Schuld sein sollte. Männer sind tatsächlich so, wie sie sind. Doch diesen Ihren Mann bestimmte Gott Ihnen zur Heirat. Seien Sie Ihren Kindern ein Vorbild, indem Sie ihn achten. Dann wird daraus ein sehr wertvolles Geschenk - vor allem für Ihre Mädchen.«

Heutzutage bedürfen die Familien besonders vieler Gebete. Oh Muttergottes, hilf!

Kyrie eleison.

Il pomodoro e il palo

Commenti eleison CCXVII

Poco tempo fa una moglie e madre di famiglia mi ha detto che faceva fatica a comunicare col marito. A stento incominciavano a discutere di ciò che andava male, che subito si arrabbiavano l’uno con l’altro. Giusto o sbagliato che fosse, percepii che il suo problema rientrava in quella universale, deliberata e diabolica negazione del ruolo meravigliosamente complementare voluto da Dio nel matrimonio per l’uomo e per la donna. Ecco cosa le ho risposto. Lei mi ha fatto sapere che l’ha aiutata. Spero quindi che possa aiutare altri (attenzione, care signore, io non penso che il problema stia tutto dalla vostra parte !) :

Mi dispiace sentire che il suo matrimonio attraversa un momento difficile. Regola numero uno: non disputare mai col marito in presenza dei bambini o mentre essi possono ascoltare. La prima preoccupazione dev’essere per loro. Non si può aiutare la famiglia sminuendo il marito o disputando con lui di fronte ai bambini. Al contrario.

Regola numero due: RISPETTI suo marito, anche se non sempre lo merita. Le donne si muovono con l’amore, gli uomini con l’ego, una differenza non da poco. Ecco perché San Paolo - PAROLA DI DIO - dice: "Mogli, obbedite ai vostri mariti, mariti, amate le vostre mogli". Una differenza enorme! Quando nel matrimonio il marito dimostra amore per la moglie e la moglie rispetta il marito, normalmente si pongono le basi per un matrimonio felice. E se lui non dimostra amore per lei, lei si renda amabile, cosa che non potrà mai fare battagliando con lui.

A qualunque costo, rispetti suo marito. Egli ha bisogno del suo rispetto ancor più che del suo amore. Lei invece ha bisogno del suo amore ancor più che del suo rispetto. Gli obbedisca. Non dimostri mai che gli sta dicendo cosa deve fare. Lo induca a decidere di fare ciò che lei vuole che egli faccia. Non è buona cosa per la moglie lavorare fuori casa, specialmente se guadagna più del marito. Se lei deve guadagnare, e di fatto guadagna più di lui, non lo faccia mai pesare. Sminuisca la cosa. Un uomo ha bisogno di considerarsi il sostegno e il capo della casa. Lei ne è il cuore, altrettanto necessario che il capo famiglia, forse di più, ma non è lei il capo. E se talvolta è costretta ad agire come il capo, non lo dia a vedere, ma lo dissimuli.

Mi sorprenderebbe se lei non riuscisse a far funzionare il suo matrimonio. Generalmente spetta alla donna adattarsi all’uomo e non viceversa. Un proverbio russo dice: "Come il pomodoro si attacca al palo (su cui si arrampica), così fa la donna con l’uomo". Se lui non è un palo, faccia di tutto perché lo diventi. E se non ci riesce, allora faccia di tutto perché lo sembri. Dio fa le donne più adattabili degli uomini, così che possano adattarsi ai loro uomini.

Lei dice che la famiglia ha avuto bisogno di soldi per educare le sue bambine. Ha pensato che la migliore e più importante educazione delle bambine si realizza nella cucina della madre? Posto che la madre stia in casa. Lei, col suo esempio, può dare alle sue bambine molto di più di quanto possa dare qualsiasi scuola fuori casa. Può dar loro il prezioso esempio di una moglie e di una madre che obbedisce e rispetta il proprio marito, nonostante tutto. I bambini sono degli ottimi osservatori. Il suo esempio è di cruciale importanza per la felicità dei loro futuri matrimoni e delle loro future case.

Disputi con suo marito, se vuole, ma con calma, rispettosamente e sempre lontano dai bambini. E non dica: "Sono stata fuori tutto il giorno a lavorare, a casa ho bisogno anch’ io di comprensione". Lavorare fuori casa, per le madri non è normale, e gli uomini lo percepiscono, anche se si tratta del loro stesso difetto. Gli uomini sono quelli che sono. Questo è l’uomo che Dio le ha dato in sposo. Dia ai suoi figli l’esempio col rispetto che gli porta. Per loro si tratta di un regalo prezioso, specialmente per le sue ragazze.

Oggi, tutte le famiglie hanno bisogno di molte preghiere. Madre di Dio, aiutaci!

Kyrie eleison.

Les dons des grecs III / Regalos griegos III / Griechische geschenke III / I regali dei greci III

Les dons des grecs  III

Commentaire Eleison CCXVI

La spéculation n’est que la speculation, les journalistes ne sont que des journalistes. Mais un journaliste italien a réclamé l’autorité d’un « officiel à l’intérieur du Vatican » pour écrire il y a deux semaines que la rencontre du 14 septembre entre des officiels romains et le Supérieur Général de la Fraternité St Pie X avec ses deux Assistants pourra traiter d’une éventuelle régularisation canonique de la FSSPX. Voici un résumé de l’article d’André Tornielli ( http://vaticaninsider.lastampa.it/en/homepage/inquiries-and-interviews/detail/articolo/lefebvriani-vaticano-tradizione-fellay-7423/ ) :--

Les officiels du Vatican soumettront à la FSSPX (1) une clarification de « l’herméneutique de la continuité » de Benoît XVI pour montrer comment elle fournit une interprétation plus authentique des textes de Vatican II. Ils ne  présenteront une solution à l’irrégularité canonique où les évêques et prêtres de la FSSPX se trouvent encore que si cette clarification résout les difficultés doctrinales. Cette solution serait (2) un Ordinariat comme on en a donné aux Anglicans au mois de mai, moyennant lequel la FSSPX dépendrait directement du Saint Siège à travers la Commission Ecclesia Dei. Une telle régularisation permettrait à la FSSPX de « garder son propre caractère » sans qu’elle ait à répondre aux évêques diocésains. Mais (3) un tel accord n’est pas certain, parce que « dans la FSSPX coexistent des sensibilités différentes ».

A partir de tout ce que nous savons en public des rapports entre le Vatican et la FSSPX, ce pronostic de Tornielli pour la rencontre du 14 septembre paraît vraisemblable. Mais chacun de ses trois grands points mérite d’être commenté :--

D’abord, quant à l’abîme doctrinal entre le Vatican et la FSSPX de Mgr Lefebvre, on ne peut pas dire de « l’interprétation de continuité » de Benoît XVI qu’elle soit une solution. Si Tornielli a raison, il sera intéressant, mais peu édifiant, d’observer comment Rome essaiera de prouver encore une fois que 2 et 2 peuvent faire 4 ou 5, 5 ou 4. La doctrine catholique est aussi rigide, même si pas toujours aussi claire pour nous autres êtres humains, que deux et deux font quatre.

Ensuite, quant à la régularisation telle que Tornielli l’évoque, si - inconcevablement - la FSSPX venait à accepter quelque compromis doctrinal, il serait pour elle impossible de dépendre de ce Saint Siège-ci (2+2=4 ou 5) et en même temps de « garder son propre caractère » (fondé sur 2=2 font exclusivement 4). De l’accord pratique découlerait une pression constante et finalement irrésistible pour rendre la doctrine catholique non plus exclusive mais inclusive de l’erreur, comme quoi la FSSPX abandonnerait la raison même de son existence que Mgr Lefebvre lui a léguée.

Et enfin, Tornielli peut bien avoir raison lorsqu’il écrit qu’un accord n’est pas certain, mais il a absolument tort, comme son informateur dans le Vatican, si l’un ou l’autre pense que le problème se situe au niveau des « sensibilités différentes ». Les sensibilités sont subjectives. Le problème entre Rome et la FSSPX de Mgr Lefebvre est aussi objectif que 2+2=4.  A aucun moment de l’histoire, depuis toujours et à tout jamais, sur aucune planète ni étoile, créée ou créable, n’a-t-il été, ne sera-t-il possible pour deux et deux de faire autre chose que quatre !

Lorsque tous les efforts tactiques entrepris par Mgr Lefebvre dans les négociations de mai 1988 pour obtenir du Cardinal Ratzinger une place sûre pour la Foi à l’intérieur de l’Eglise officielle ont échoué, n’est-ce pas à sa vue d’aigle stratégique que nous devons ses paroles célèbres ? - « Eminence, même si vous nous offriez tout ce que nous demandons, nous devrions quand même le refuser, parce que nous travaillons pour christianiser la société tandis que vous, vous travaillez pour la déchristianiser. La collaboration entre nous n’est pas possible. »

Kyrie eleison.

Regalos griegos III
  
Commentario Eleison CCXVI

Un periodista Italiano afirmó  el mes pasado que él tenía la autoridad de "una persona de dentro del Vaticano" para escribir que en la reunión del 14 de Septiembre entre los oficiales de Roma y el Superior General de la Sociedad de San Pio X con sus dos Asistentes, se podría hablar acerca de una posible regularización canónica de la FSSPX. Aquí un resumen de los punto principales de Andrea Tornielli (ver  http://vaticaninsider.lastampa.it/en/homepage/inquiries-and-interviews/detail/articolo/lefebvriani-vaticano-tradizione-fellay-7423/ ) :--

Los oficiales del Vaticano presentarán a la FSSPX (1) una aclaración de la "hermenéutica de la continuidad" de Benedicto XVI para mostrar como es la interpretación más auténtica de los textos del Vaticano II. "Solo si", dice Tornielli, esta aclaración supera las dificultades doctrinales entonces se les presentará (2) una solución a la irregularidad canónica en donde aún se encuentran los obispos y sacerdotes de la FSSPX: un Ordinariato como el que les fue otorgado a los Anglicanos en Mayo, por medio del cual la FSSPX dependería directamente de la Santa Sede a través de la Comisión Ecclesia Dei. Este acuerdo le otorgaría a la FSSPX la capacidad de "retener sus características sin tener que dar cuentas a los obispos diocesanos". Pero (3) dicho acuerdo no se da por cierto ya que "dentro de la FSSPX coexisten diferentes sensibilidades".

De lo que sabemos públicamente acerca de las relaciones Vaticano-FSSPX, el pronóstico de Tornielli para la reunión del 14 de Septiembre es probable; pero cada uno de sus tres puntos principales merece ser comentado: --

Primeramente, en relación al abismo doctrinal entre el Vaticano de hoy en día y la FSSPX de Monseñor Lefebvre, no se puede decir que la "hermenéutica de la continuidad" de Benedicto XVI es una solución (ver CE 208-211). Si Tornielli está en lo cierto, será interesante (aunque no edificante) ver cómo Roma intenta nuevamente probar que 2 + 2 puede ser 4 ó 5, 5 ó 4. La doctrina Católica es tan rígida, acaso no siempre tan clara para los humanos, como 2 + 2 = 4.

En segundo lugar, con respecto al acuerdo canónico suscitado por Tornielli, si - inimaginablemente -- la FSSPX aceptase cualquier tipo de compromiso doctrinal, de ninguna manera podría entonces situarse debajo de la Santa Sede (2 + 2 = 4 ó 5) y aún "retener sus características" (basadas en que 2 + 2 = exclusivamente 4). El acuerdo práctico ejercería una presión constante y finalmente irresistible de hacer que la doctrina Católica no excluya mássino incluya el error, lo que sería igual a adoptar la ideología Francmasona y a abandonar la razón principal de existencia de la FSSPX del Arzobispo Lefebvre.

Y en tercer lugar, Tornielli puede bien estar en lo cierto al decir que un acuerdo no es seguro, pero él y su "informante del Vaticano" están absolutamente equivocados si piensan que el problema es que existen "diferentes sensibilidades". Las sensibilidades son subjetivas. El problema central entre el Vaticano y la FSSPX de Monseñor Lefevbre es tan objetivo como 2 + 2 = 4. En ningún momento en la historia, ya sea mirando hacia atrás o hacia adelante en la eternidad, en ningún planeta o estrella creada o por ser creada, podría 2 + 2 ser algo diferente que cuatro, exclusivamente.

¿Acaso no es esa la razón por la cual, cuando todos los esfuerzos tácticos de Mons. Lefebvre habían fracasado en las negociaciones de Mayo de 1988 para obtener del Cardenal Ratzinger un lugar seguro para la Fe dentro de la corriente oficial de la Iglesia, él dijo sus famosas palabras? -- "Su Eminencia, aún cuando usted nos diera todo lo que queremos, aún así tendríamos que rechazarlo porque nosotros estamos trabajando para cristianizar la sociedad, mientras que ustedes están trabajando para des-cristianizarla. La colaboración entre nosotros no es posible."

Kyrie eleison

 

Griechische geschenke III

Eleison kommentare CCXVI

Mit einem ,,Vatikan-Mitglied" als Quelle behauptete der italienische Journalist Andreas Tornielli letzten Monat schreiben zu dürfen, daß auf dem Treffen, welches am 14. September 2011 in Rom zwischen römischen Kirchenvertretern und dem Generaloberen der Priesterbruderschaft St. Pius X. mit seinen zwei Assistenten stattfinden soll, eine mögliche kanonische Regularisierung der Bruderschaft besprochen werden könnte (siehe auch:  vaticaninsider.lastampa.it/en/ homepage/inquiries-and-interviews/detail/ articolo/ lefebvriani-vaticano-tradizione-fellay-7423/ ). Es folgt eine Zusammenfassung von Torniellis wichtigsten Punkten : --

Die Vatikanischen Vertreter werden der Priesterbruderschaft 1. eine Klarstellung von Papst Benedikts XVI. ,,Hermeneutik der Kontinuität" vorlegen, wonach diese die ,,echtere" Auslegung der Dokumente des Zweiten Vatikanischen Konzils sei. ,,Erst wenn" diese Klarstellung die lehrmäßigen Schwierigkeiten zwischen den beiden Parteien beendet, wird 2. eine Lösung für den kanonisch regelwidrigen Status präsentiert, in welchem die Bischöfe und Priester der Bruderschaft nach wie vor sind. Die Lösung soll die Form eines Ordinariats haben, wie es beispielsweise den übergetretenen Anglikanern im Mai 2011 zugestanden wurde, so daß die Priesterbruderschaft St. Pius X. durch die Kommission ,,Ecclesia Dei" direkt dem Heiligen Stuhl unterstellt wäre. Diese Vereinbarung würde der Bruderschaft erlauben, weiterhin ,,ihre besonderen Eigenschaften zu behalten, und nicht den Diözesanbischöfen unterstellt zu sein." Allerdings ist 3. eine solche Vereinbarung noch nicht gesichert, weil ,,innerhalb der Priesterbruderschaft verschiedene Empfindlichkeiten existieren".

Nach allem, was wir aus öffentlichen Quellen über die Beziehungen zwischen dem Vatikan und der Bruderschaft wissen, ist Torniellis Prognose für das Treffen am 14. September sehr wahrscheinlich. Jeder seiner drei Hauptpunkte verdient allerdings einen Kommentar: -

1.) Die ,,Hermeneutik der Kontinuität" von Papst Benedikt XVI. ist keine Lösung für die lehrmäßige Kluft zwischen dem heutigen Vatikan und der Priesterbruderschaft Erzbischof Lefebvres (siehe ,,Eleison Kommentare" 208 bis 211). Liegt Tornielli richtig, so wird zwar interessant (wenn auch nicht erbaulich), wie das moderne Rom einmal mehr beweisen will, daß 2 + 2 entweder 4 oder 5 sein kann, oder 5 oder 4. Die katholische Lehre hingegen ist so unbeugsam, auch wenn dies uns Menschen nicht immer vollkommen klar ist, wie der Satz 2 + 2 = 4.

2.) Über die von Tornielli erwähnte kanonische Vereinbarung gilt: Sollte die Priesterbruderschaft auf einen lehrmäßigen Kompromiß eingehen - was eigentlich unvorstellbar ist -, so könnte sie auf keinen Fall gleichzeitig unter die Obhut des Heiligen Stuhls gelangen (2 + 2 ist 4 oder 5) und trotzdem noch ,,ihre besonderen Eigenschaften behalten" (welche schließlich darauf basieren, daß 2 + 2 ausschließlich 4 ist). Ein solches praktisches Abkommen würde auf die Bruderschaft einen so beständigen und schlußendlich nicht aushaltbaren Druck ausüben, daß sie die katholische Lehre nicht mehr länger als den Irrtum ausschließend, sondern ihn einschließend verstehen müßte. Und das würde bedeuten, den freimaurerischen Wahrheitsbegriff anzunehmen und den Existenzgrund von Erzbischof Lefebvres Priesterbruderschaft aufzugeben.

3.) Tornielli mag mit der Annahme richtig liegen, daß eine solche Vereinbarung noch nicht gesichert ist. Doch liegt er oder sein Vatikan-Mitglied völlig falsch, wenn er annehmen sollte, daß für das Nichtzustandekommen ,,verschiedenen Empfindlichkeiten" in der Bruderschaft verantwortlich seien. Denn Empfindlichkeiten sind subjektiv, während das Hauptproblem zwischen dem Vatikan und Erzbischof Lefebvres Bruderschaft so objektiv wie die Gleichung 2 + 2 = 4 ist. Auf keinem erschaffenen Planeten oder Stern kann zu irgendeinem Zeitpunkt auf der Zeitachse von oder zur Ewigkeit jemals 2 + 2 irgendetwas anderes als ausschließlich vier ergeben.

Sprach Erzbischof Lefebvre nicht deswegen seine berühmten Worte aus, als seine taktischen Anstrengungen bei den Unterhandlungen im Mai 1988, um vom damaligen Kardinal Ratzinger für den wahren Glauben einen sicheren Schutz in der Amtskirche zu erhalten, fehlschlugen?  Der Erzbischof sagte: ,,Eure Eminenz, selbst wenn Sie uns alles Gewünschte zugestehen sollten, so müßten wir trotzdem ablehnen, weil wir an der Christianisierung der Gesellschaft arbeiten, während Sie ihre Entchristlichung betreiben. Eine Zusammenarbeit zwischen uns ist unmöglich."

Kyrie eleison.

I regali dei greci   III

Commenti eleison CCXVI

La speculazione non e più  que speculazione. I giornalisti non sono più che giornalisti. Pero il mese scorso, un giornalista italiano ha affermato che aveva l’autoritadi "Vatican insider" per confirmare (http://vaticaninsider.lastampa.it/homepage/inchieste-ed-interviste/dettaglio-articolo/articolo/lefebvriani-vaticano-tradizione-fellay-7423/) l’incontro del 14 settembre tra gli Ufficiali romani e il Superiore Generale della Fraternità San Pio X con i suoi due Assistenti, e per affirmare che si potrebbe discutere su una possibile regolarizzazione canonica della FSSPX. Questa la sintesi dei punti principali presentati da Andrea Tornielli: -

Gli Ufficiali del Vaticano presenteranno alla FSSPX (1) dei chiarimenti basati sull’"ermeneutica della continuità" di Benedetto XVI e in grado di dimostrare qual è l’interpretazione piùautentica dei testi del Vaticano II. "Soltanto se saranno superate le difficoltà dottrinali" - dice Tornielli - , sarà sottoposta (2) una soluzione alla irregolarità canonica in cui si trovano ancora i vescovi e i sacerdoti della FSSPX: un Ordinariato come quello concesso agli Anglicani a maggio, col quale la FSSPX potrebbe dipendere direttamente dalla Santa Sede tramite la Commissione Ecclesia Dei. Questo assetto permetterebbe alla FSSPX di "mantenere le sue caratteristiche senza dover rispondere ai vescovi diocesani". Ma (3) un accordo del genere non è sicuro perché "all’interno della Fraternità San Pio X convivono diverse sensibilità".

Da tutto quello che si conosce pubblicamente sulle relazioni fra il Vaticano e la FSSPX, le previsioni di Tornielli per l’incontro del 14 settembre sembrano altamente probabili. Ma ognuno dei suoi tre punti principali abbisogna di un commento: -

In primo luogo, visto l’abisso dottrinale che separa il Vaticano odierno dalla FSSPX di Mons. Lefebvre, non si può dire che l’"ermeneutica della continuità" di Benedetto XVI sia una soluzione (si vedano i CE 208-211). Se Tornielli ha ragione, sarà interessante (ma non edificante) vedere come Roma provi ancora una volta a dimostrare che 2+2 possa fare indifferentemente 4 o 5. La dottrina cattolica è rigida esattamente come l’affermazione che 2+2 fa solo 4, anche se per noi esseri umani questa rigidità non è ugualmente chiara.

In secondo luogo, in merito all’assetto canonico evocato da Tornielli, se -  incredibilmente - la FSSPX finisse con l’accettare una qualche sorta di compromesso dottrinale, in alcun modo potrebbe ritrovarsi sulle posizioni della Santa Sede (2+2 = 4 o 5) e contemporaneamente "mantenere le sue caratteristiche" (basate sul fatto che 2+2 fa esclusivamente 4). L’accordo pratico finirebbe con l’esercitare una costante ed infine irresistibile pressione per rendere la dottrina cattolica non più esclusiva, ma inclusiva dell’errore, tale da portare all’adozione dell’ideologia massonica e all’abbandono della stessa ragione d’esistenza della Fraternità di Mons. Lefebvre.

In terzo luogo, Tornielli potrebbe aver ragione nel giudicare che l’accordo non è  sicuro, ma o lui o "Vatican insider" si sbagliano del tutto se pensano che il problema starebbe nelle "diverse sensibilità". Le sensibilità sono cose soggettive, mentre il problema centrale tra il Vaticano e la Fraternità di Mons. Lefebvre è del tutto oggettivo, come 2+2= 4. In nessun tempo, avanti o indietro nell’eternità, in nessun luogo, pianeta o stella creata o creabile, 2+2 può equivalere a qualcosa che non sia esclusivamente 4.

Non a caso, quando tutti gli sforzi tattici di Mons. Lefebvre fallirono con la denuncia dell’accordo del maggio 1988, volto ad ottenere dall’allora cardinale Ratzinger un posto sicuro per la Fede all’interno della Chiesa ufficiale, egli pronunciò le famose parole: «Eminenza, anche se Lei fosse pronto a darci tutto quello che chiediamo, noi saremmo costretti a rifiutare, perché noi stiamo lavorando per cristianizzare la società, mentre voi state lavorando per decristianizzarla. La collaborazione tra noi è impossibile."

Kyrie eleison.