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Un «theologicien» conciliaire, 1ère Partie / Un «teólogo» conciliar, I / Konziliarer «Theologe», I / Un «teologo» conciliare, I

Un «theologicien» conciliaire, 1ère Partie

Commentaire eleison CLI

Ils sont vraiment immenses les ravages causés dans les âmes depuis les années 1960 par le désastre de la défection en masse des évêques Catholiques lors du Concile Vatican II. Alors on ne peut guère trop réfléchir sur le problème de fond, parce qu’il est toujours là, même plus que jamais. Il menace d’entraîner toutes les âmes en Enfer. L’année dernière, le bimensuel italien, Si Si No No, a publié un article qui résumait les principales erreurs d’un « théologien » dominicain français, un des pionniers de Vatican II, le Père Marie-Dominique Chenu. Résumées ci-dessous encore plus brièvement, ses six erreurs tournent autour du problème central : on cherche à mettre l’homme à la place de Dieu (j’ai modifié l’ordre de présentation des erreurs - ce qui sera l’objet d’un prochain Commentaire).

 

1.    L’homme mis au premier plan, comme si c’était à Dieu de s’adapter à l’homme moderne, et pas à l’homme moderne de s’adapter à Dieu. Le Catholicisme s’efforce de conformer l’homme à Dieu, et pas l’inverse.

2.    La Révélation divine soumise à la façon moderne de penser, à savoir celle de Descartes, Kant, Hegel, etc. Il n’y a plus de Vérité absolue ni objective. Toutes les affirmations religieuses ne sont que relatives et subjectives.

3.    La Révélation divine soumise à la méthode historique, ce qui implique que toute vérité naît d’un contexte historique précis et, par conséquent, comme tout contexte historique évolue et change, aucune vérité n’est immuable ni intangible.

4.    Croire à l’évolution panthéiste, ce qui implique que Dieu n’est plus le Créateur essentiellement distinct de sa création : il n’est plus autre chose que les créatures. C’est par l’évolution que celles-ci viennent à être, et sous l’effet de l’évolution elles changent constamment.

5.    Les sentiments mis en premier en matière de religion, c’est-à-dire placer en premier ses expériences religieuses ressenties intérieurement, avant même la Foi surnaturelle assise dans son intelligence et la Charité surnaturelle assise dans sa volonté.

6.    Nier toute différence entre le bien et le mal, en soutenant que tout acte humain réalisé est bon en tant qu’il est. Il est vrai que tout acte humain effectué correspond à un bien sous le rapport qu’il est existant, mais ce n’est un vrai bien sous le rapport moral que s’il est ordonné à sa fin ultime qui est Dieu. Les actes humains qui ne sont pas ordonnés à Dieu sont moralement mauvais.

 

Ces six erreurs sont interdépendantes. Si la religion est centrée sur moi (cf. 1), alors je dois décrocher mon esprit de la réalité (cf. 2 & 3) parce que celle-ci centre la religion sur Dieu. Pour un esprit ainsi estropié, « Rien d’autre n’est, que ce qui n’est pas », et tout évolue (cf. 4), et les sentiments intérieurs prennent nécessairement le dessus (cf. 5), ce qui fait que la pratique religieuse se féminise, car l’émotivité est une prérogative féminine. Finalement, là où les sentiments remplacent la vérité, la moralité s’écroule (cf. 6).

Dans les documents de Vatican II, ces erreurs sont plutôt implicites qu’explicites, parce qu’il fallait les déguiser pour qu’elles reçussent le vote du plus grand nombre des évêques présents au Concile, dont la plupart n’étaient pas encore suffisamment chambrés dans la pensée moderne. Ces erreurs représentent néanmoins l’authentique « esprit de Vatican II », esprit tout à fait moderne, et qui correspond au but visé par les meneurs du Concile. Voilà pourquoi l’Eglise officielle suit le chemin de son autodestruction depuis 45 ans (de 1965 à 2010). Pour combien d’années encore ?

Kyrie eleison.

 

Un «teólogo» conciliar, I
 
Comentario eleison CLI

El caos ocasionado en las almas del mundo entero, causado por el colapso de la generalidad de los obispos Católicos en el Concilio Vaticano Segundo, es inconmensurable.  Es por ello que difícilmente uno puede  reflejar demasiado del problema esencial, ya que aún se encuentra muy adherido a nosotros, de hecho más que nunca. Amenaza con lanzar a todas nuestras almas al Infierno. El año pasado, la revista quincenal "Sí Sí, No No" publicó un artículo que resumía los principales errores de un "teólogo" pionero del Vaticano II, el Padre Dominico Francés Marie-Dominique Chenu. Presentado aun mas brevemente a continuación, sus seis errores apuntan al corazón del problema: el poner al hombre en el lugar de Dios (he cambiado el orden - por lo tanto queda abierta la oportunidad de otro "CE"):

1      Voltear hacia el hombre, como si fuera Dios quien necesita adaptarse al hombre moderno, y no el hombre moderno a Dios. Pero el Catolicismo siempre lucha por hacer que el hombre encaje con Dios, y no al revés.

2      Someter la Revelación divina a la forma de pensar moderna, por ejemplo, Descartes, Kant, Hegel. Ya no existe una Verdad absoluta y objetiva. Todas las afirmaciones religiosas se tornan meramente relativas y subjetivas.

3      Someter la Revelación divina al método histórico, lo que significa que cada verdad surgió meramente en su contexto histórico, a fin de que así como cada contexto histórico ha cambiado o está cambiando, ninguna verdad es inmutable o inalterable.

4      Creer en la evolución panteísta, lo que significa que Dios ya no es más el Creador, esencialmente distinto de la creación. No es diferente de las creaturas, quienes llegan a ser por la evolución, y por esta evolución están constantemente cambiando.

5      Poner a los sentimientos en primer lugar en asuntos de religión, es decir, posicionando a la experiencia sentimental religiosa por encima de la Fe sobrenatural en la mente o de la Caridad sobrenatural en la voluntad.

6      La negación de la diferencia entre el bien y el mal, afirmando que la simple existencia de un acto humano lo hace bueno. Es cierto que en cada acto humano existe la bondad de ser, pero únicamente tiene bondad moral si se dirige a su fin último, que es Dios. Los actos humanos que no están sometidos al órden de Dios son moralmente malvados.
Los seis errores están obviamente interconectados. Si (1) la religión debe de centrarse en mi, entonces (2&3) debo desenganchar mi mente de la realidad, en donde la religión se centra en Dios. Con la mente torcida, entonces (4) "solo es lo que no es", así es que todo evoluciona y (5) los sentimientos toman las riendas (con lo cual la religión es feminizada por la culpa del varon, porque la emoción es la prerrogativa de las mujeres). Finalmente, ahí donde los sentimientos remplazan a la verdad, (6) la moralidad se colapsa.

En los mismos documentos del Vaticano II, estos errores son más implícitos que explícitos, porque los errores tenían que ser disfrazados para que pudieran obtener el voto de la mayoría de los obispos Católicos que asistían al Concilio pero que no estaban aún lo suficientemente modernizados. Sin embargo, estos errores representan el "espíritu del Vaticano II" completamente actualizado, que es hacia donde el Concilio se dirigía, y esta es la razón por la cual la Iglesia oficial se ha estacionado en el camino de la auto-destrucción durante los últimos 45 años: 1965 al 2010. ¿Por cuántos años más?

Kyrie eleison.

Konziliarer «Theologe», I

Eleison Kommentare CLI

Der Zusammenbruch der Masse der katholischen Bischöfe auf dem Zweiten Vatikanum brachte eine unermeßliche Verwüstung über die Seelen auf der ganzen Welt. Wir können nicht oft genug über das grundsätzliche Problem nachdenken, weil es immer noch sehr gegenwärtig ist; tatsächlich ist das Problem heute stärker gegenwärtig als je zuvor. Es droht, alle unsere Seelen in die Hölle hinunterzureißen. In der zweiwöchentlich erscheinenden italienischen Zeitschrift ,,Si Si No No" kam letztes Jahr ein Artikel, welcher die Hauptirrtümer eines der Pionier-,,Theologen" des Zweiten Vatikanum zusammenfaßte, des französischen Dominikanerpaters Marie-Dominique Chenu. Seine sechs Irrtümer sind im folgenden zwar recht kurz dargelegt, aber sie zeigen das Kernproblem: Die Einsetzung des Menschen an die Stelle Gottes. (Ich habe die Reihenfolge der Irrtümer geändert, was den Stoff für einen anderen ,,Eleison Kommentar" geben wird) :

1. Ausrichtung auf den Menschen, als ob Gott an den modernen Menschen angepaßt werden müßte, anstatt der moderne Mensch an Gott. Der Katholizismus hingegen ist stets bemüht, den Menschen an Gott anzupassen und nicht umgekehrt.

2. Unterwerfung der göttlichen Offenbarung unter die modernen Formen des Denkens, beispielsweise Descartes, Kant, Hegel. Es gibt nicht mehr länger eine absolute, objektive Wahrheit. Vielmehr stehen alle religiösen Aussagen nur noch relativ und subjektiv im Raum.

3. Unterwerfung der göttlichen Offenbarung unter die historische Methode, welche besagt, daß jede Wahrheit nur in ihrem historischen Zusammenhang (Kontext) entstanden ist. Es gibt somit keine unveränderliche oder  unveränderbare Wahrheit mehr, weil jeder historische Kontext sich änderte oder weiterhin ändert.

4. Glauben an die pantheistische Evolution; das heißt, Gott ist nicht mehr länger der Schöpfer, welcher grundsätzlich von der Schöpfung verschieden ist. Gott wird nicht mehr von den Geschöpfen unterschieden, welche durch die Evolution ins Leben treten und durch die Evolution sich laufend verändern.

5. Voranstellen von Gefühlen in den Fragen der Religion; dadurch steht die religiöse Gefühlserfahrung über dem übernatürlichen Glauben im Verstande oder über der übernatürlichen Liebe im Willen.

6. Abstreiten des Unterschiedes zwischen Gut und Böse durch die Behauptung, daß das bloße Dasein einer menschlicher Handlung diese gut macht. Es stimmt zwar, daß jede ausgeführte menschliche Handlung die Güte des Seins besitzt, doch hat sie nur dann die moralische Güte, wenn sie auf ihr Ziel ausgerichtet ist, das schließlich Gott ist. Nicht auf Gott ausgerichtete menschliche Handlungen sind hingegen moralisch schlecht.

Die sechs Irrtümer sind natürlich miteinander verbunden. Wenn (cf.1) die Religion auf mich ausgerichtet sein muß, dann (cf.2 & 3) habe ich meinen Verstand von der Wirklichkeit zu trennen, weil dort die Religion auf Gott ausgerichtet ist. Ist so der Verstand erst verkrüppelt, dann (cf.4) ,,gibt es nichts, außer was es nicht gibt", alles ist der Evolution unterworfen und (cf.5) die Gefühle übernehmen das Ruder (somit wird durch die Schuld der Männer die Religion feminisiert, weil Gefühle das Vorrecht der Frauen sind). Wenn schließlich Gefühle die Wahrheit ersetzen, (cf.6) bricht die Moral zusammen.

Die Dokumente des Zweiten Vatikanums enthalten diese Irrtümer mehr implizit als ausdrücklich oder explizit. Denn diese Irrtümer galt es zu verschleiern, damit die Masse der am Konzil teilnehmenden katholischen Bischöfe, welche aber noch nicht auf dem ,,neuen Stand" des modernen Denkens waren, für die Konzilsdokumente stimmten. Allerdings repräsentieren diese Irrtümer den auf dem ,,neuesten Stand" befindenden ,,Geist des Zweiten Vatikanum", welcher dem eigentlichen Ziel der Konzilslenker entspricht. Deswegen schreitet die offizielle Kirche seit 45 Jahren auf dem Weg der Selbstzerstörung voran: von 1965 bis 2010. Wieviele Jahre noch?

Kyrie eleison.

Un «teologo» conciliare, I

 Commenti eleison CLI

La devastazione operata nelle anime in tutto il mondo negli anni 1960 con il crollo della grande maggioranza dei vescovi Cattolici al Concilio Vaticano II, è incommensurabile. Per questo non si rifletterà mai abbastanza sul problema fondamentale, dato esso è ancora fin troppo presente tra noi, in effetti oggi più che mai. Essa minaccia di spedire tutte le nostre anime all'Inferno. L'anno scorso il quindicinale italiano, Si Si No No, ha pubblicato un articolo che riassume i principali errori di un "teologo" pioniere del Vaticano II, il domenicano francese P. Marie-Dominique Chenu. Di seguito sono elencati ancora piu brevemente i suoi sei errori che portano al cuore del problema: collocare l'uomo al posto di Dio (ho cambiato il loro ordine -sarà la materia d'un altro "CE"):

1 Tutto svolgere al'uomo, come se fosse Dio ad aver bisogno di essere adattato all'uomo moderno, e non l'uomo moderno a Dio. Ma il cattolicesimo si sforza sempre di adattare l'uomo a Dio, e non viceversa.

2 Sottomettere la Rivelazione divina al modo di pensare moderno, ad esempio Cartesio, Kant, Hegel. Non c'è più un'assoluta, oggettiva Verità. Tutte le impostazioni religiose diventano meramente relative e soggettive.

3 Sottomettere la Rivelazione divina al metodo storico, il che significa che ogni verità nasce solo nel suo contesto storico, tale che, dal momento che ogni contesto storico è cambiato o sta cambiando, nessuna  verità è invariata o immutabile.

4 Credere nell'evoluzione panteista, nel senso che Dio non è più il Creatore essenzialmente distinto dalla creazione. Egli è considerato al pari delle creature, diveniente con l'evoluzione e con l'evoluzione costantemente cangiante.

5 Porre al primo posto i sentimenti in materia di religione, cioè mettere l'esperienza religiosa sentimentale al di sopra sia della Fede soprannaturale nell'intelligenza, sia della Carità soprannaturale nella volontà.

6 Negare la differenza tra il bene e il male, sostenendo che è la mera esistenza di un atto umano a renderlo buono. Ora, è vero che ogni atto umano che si realizza ha la bontà dell'esistente, ma esso possiede la bontà morale soltanto se è ordinato al suo fine, che in definitiva è Dio. Gli atti umani che non sono ordinati a Dio sono moralmente cattivi.

I sei errori sono ovviamente interconnessi. Se (1) la religione è centrata su di me, allora (2 e 3) devo sganciare la mia mente dalla realtà, dove la religione è centrata su Dio. Con la mente cosi  paralizzata, poi (4) "niente c'è, che sia", così che tutto si evolve, e (5) i sentimenti prendono il sopravvento (dopo di che la religione, per colpa degli uomini, si femminilizza, perché l'emozione è prerogativa delle donne). Infine, quando i sentimenti sostituiscono la verità, (6) crolla la morale.

Negli stessi documenti del Vaticano II questi errori sono piùttosto impliciti che espliciti, poiché gli errori hanno dovuto essere mascherati perché i documenti fossero votati dalla massa dei vescovi Cattolici presenti al Concilio magari, ma non ancora sufficientemente modernizzati. Comunque, questi errori rappresentano l'intero aggiornamento dello "spirito del Vaticano II", che costituisce la mira dei direttori del Concilio, ed è per questo motivo che la Chiesa ufficiale si è posta da 45 anni su un percorso di auto-distruzione: dal 1965 al 2010. Per quanti anni ancora ci rimane?

Kyrie eleison.

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