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prowilliamson

Vrai Pape? II / ¿Verdadero Papa? II / Echter Papst ? II / Vero Papa? II

Vrai Pape? II

Commentaire eleison CXCIX

Que la bonne foi ou la bonne volonté subjective de la part des Papes conciliaires suffise pour empêcher que leurs hérésies objectives, vraiment horribles, font qu’ils ne sont pas de vrais Papes, c’est une opinion exposée ici (EC 198) il y a une semaine, mais qui est bien loin d’être agréée par tout le monde. Lisez le Professeur Doermann pour voir comment Jean-Paul II a propagé le Salut Universel, lisez Mgr Tissier de Mallerais pour voir comment Benoît XVI évacue la Croix. Ces hérésies au moins matérielles sont tellement horribles que ceux-là sont nombreux qui affirment   #1, qu’elles ne peuvent pas avoir de vrais Vicaires du Christ pour auteurs,  ou #2, que toute la bonne foi du monde ne peut neutraliser leur poison,  ou #3, que la bonne foi subjective est exclue dans le cas de Papes conciliaires qui ont été formés quand même dans la bonne vieille théologie.  Voyons tranquillement chacun de ces arguments :--

#1   Jusqu’à quel point le Bon Dieu peut permettre à ses Vicaires de le trahir (objectivement), Dieu seul le sait avec certitude. Mais nous savons par l’Evangile (Lc. XVIII, 8) que lorsque le Christ reviendra sur terre, il n’y retrouvera guère la Foi. Mais la Foi en 2011 s’est-elle déjà réduite à ce point-là ?  On peut penser que non, et alors il se peut que Dieu permette à ses Vicaires conciliaires de descendre encore plus bas, sans qu’ils cessent d’être ses Vicaires. En effet,  l’Evangile n’affirme-t-il pas qu’au moment même ou Caïphe complotait le plus grand des crimes jamais commis contre Dieu, à savoir le meurtre judiciaire du Christ (Jn.XI, 50-51), il était le Grand Prêtre?

#2   Il est vrai que l’hérésie objective des hérétiques bien intentionnés est beaucoup plus importante pour l’Eglise universelle que leurs bonnes intentions subjectives, vrai aussi que beaucoup d’hérétiques objectifs sont subjectivement convaincus de leur propre innocence. Pour cette double raison, lorsque l’Eglise est bien portante elle met en marche le mécanisme dont elle dispose pour forcer ces hérétiques matériels soit à renoncer à leurs hérésies, soit à se faire des hérétiques formels - c’est l’Inquisition qu’elle revêt de toute son autorité divine pour discerner et condamner l’hérésie, pour sauvegarder la pureté de sa doctrine. Mais alors que se passe-t-il si c’est l’autorité suprême de l’Eglise qui nage dans les hérésies objectives ?  Qui y a-t-il au-dessus des Papes qui ait l’autorité nécessaire pour les corriger ?  Personne !  Alors Dieu a-t-il abandonné son Eglise ?  Nullement, mais il la soumet à une épreuve gravissime qui n’a été que trop méritée par la tiédeur de la masse des fidèles d’aujourd’hui - y compris, hélas, des dits « Traditionalistes » ?

#3   Il est vrai que Benoît XVI comme Jean-Paul II a reçu une formation pré-conciliaire en philosophie et théologie. Mais déjà en leur temps les vers du subjectivisme kantien et de l’évolutionnisme hégélien rongeaient depuis plus d’un siècle les entrailles du concept d’une vérité objective et immuable, sans lequel concept celui d’un dogme catholique immuable n’a aucun sens. Par ailleurs si ces Papes ont donné dans l’hérésie matérielle, on peut bien dire que cela n’a pas été sans leur faute - soit la recherche de la popularité, soit l’orgueil intellectuel. N’empêche, la faute morale ne remplace pas la condamnation par l’autorité en matière de doctrine pour les transformer d’hérétiques matériels en hérétiques formels.

Donc étant donné que seuls les hérétiques formels sont exclus de l’Eglise, et que dans le cas des Papes le seul moyen de discerner et de condamner les hérétiques formels n’est pas disponible, ne s’ensuit-il pas que sur le problème posé par les Papes conciliaires une certaine liberté d’opinion doit rester ouverte ?  D’une part le mot « sédévacantiste » ne mérite pas d’être devenu le gros mot qu’en font les « Traditionalistes » libéraux, mais d’autre part les arguments des sédévacantistes ne sont pas aussi concluants qu’ils le veulent ni le prétendent.  Concluons que les sédévacantistes peuvent encore être catholiques, mais qu’il n’y a une obligation pour aucun catholique de se faire sédévacantiste.  Personnellement, je crois que les Papes conciliaires sont, malgré tout, de vrais Papes.


Kyrie eleison!

¿Verdadero Papa? II
 
Comentario eleison CXCIX

De ninguna manera todos están de acuerdo con la opinión que se presentó aquí hace una semana (EC 198) segúnla cual la buena fe subjetiva o la buena voluntad de parte de los Papas Conciliares previene que sus escalofriantes herejías objetivas los invalide como Papas (ver Profesor Doermann en referencia a las enseñanzas de Salvación Universal de Juan Pablo II, ver al Obispo Tissier en referencia al vaciamiento de la Cruz por Benedicto XVI). Según la opinión opuesta estas herejías son tan escalofriantes que #1, no pueden haber sido pronunciadas por verdaderos Vicarios de Cristo, o #2, ninguna cantidad de buena fe subjetiva puede neutralizar su veneno objetivo, o #3, la buena fe subjetiva se excluye en el caso de Papas Conciliares educados en la antigua teología. Revisemos con tranquilidad estos argumentos de uno en uno: --

Primeramente, ¿hasta qué puntopuede el Señor Dios permitir que sus Vicarios lo traicionen (objetivamente)?, solo Dios sabe exactamente. Sin embargo, sabemos de la Escritura (Lucas XVIII, 8) que cuando Cristo regrese, difícilmente encontrará la Fe en la tierra. Pero la Fe, en el 2011, ¿está ya reducida a ese punto? Uno puede pensar que no. En ese caso Dios puede permitir que sus Vicarios Conciliares hagan aún cosas peores, sin que estos dejen de ser sus Vicarios. ¿Acaso las Escrituras no declaran exactamente en el mismo momento en que Caifás estaba conspirando el crimen de crímenes en contra de Dios, concretamente la muerte judicial de Cristo, que era el Sumo Pontífice (Juan XI, 50-51)?

En segundo lugar, es verdad que la herejía objetiva de herejes bien intencionados es mucho más importante para la Iglesia Universal que sus buenas intenciones subjetivas, y también es cierto que muchos herejes objetivos están convencidos subjetivamente de su propia inocencia. Por ambas razones cuando la Madre Iglesia se encuentra sana, tiene un mecanismo para forzar a esos herejes materiales ya sea a renunciar a sus herejías o a convertirse en herejes formales en toda la extensión de la palabra. Este mecanismo es sus Inquisidores a quien dota de su autoridad otorgada por Dios para definir y condenar la herejía, para mantener la pureza de la doctrina. Pero, ¿qué pasa si es la autoridad más alta en la Iglesia la que está nadando en herejías objetivas? ¿Quién está por encima de los Papas que tenga la autoridad para corregirlos? ¡Nadie! Entonces, ¿acaso Dios ha abandonado a su Iglesia? De ninguna manera, pero la está sometiendo a un juicio severo, muy merecido por la gran cantidad de Católicos tibios de hoy en día - e incluso, ¿de Tradicionalistas?

En tercer lugar, es cierto que tanto Juan Pablo II como Benedicto XVI recibieron una educación pre-Conciliar en filosofía y teología. Pero para su tiempo los gusanos del subjetivismo Kantiano y del evolucionismo Hegeliano ya se habían comido, por más de un siglo, la coraza del concepto de verdad objetiva e inmutable, sin la cual el concepto de dogma Católico inmutable no tieneningún sentido. Ahora, uno puede ciertamente argumentar que ambos Papas son moralmente culpables -- digamos, por amor a la popularidad, pororgullo intelectual - de su caída en herejía material, pero las fallas morales no pueden reemplazar la condenación doctrinal autoritativa para convertirlos de herejes materiales en herejes formales.

Por lo tanto, ya que solamente los herejes formales son excluidos de la Iglesia, y ya que la única manera segura de probar que alguien es formalmente un hereje no está disponible en el caso de los Papas, una gama de opiniones acerca del problema de los Papas Conciliares debe permanecer abierta.

"Sedevacantista" no merece ser la palabra sucia que los "Tradicionalistas" liberales hacen de ella, pero por el otro lado los argumentos de los sedevacantistas no son tan concluyentes como desearían o pretenden. En conclusión, los sedevacantistas aún pueden ser Católicos, pero ningún católico está obligado aún a ser sedevacantista. Por mi parte pienso que los Papas Conciliares son Papas válidos.

Kyrie eleison.

Echter Papst ?   -  II

Eleison Kommentare CXCIX

Nicht jedermann stimmt der Meinung der ,,Eleison Kommentare" Nr. 198 von letzter Woche zu. Sie lautete, daß die subjektiv gute Absicht oder der gute Wille der Konzilspäpste verhindert, daß ihre haarsträubenden objektiven Häresien sie zu ungültigen Päpsten machen (siehe Prof. Dörmanns Arbeit über die Allerlösungslehre von Johannes Paul II., und Bischof Tissiers Arbeit über das Entleeren des Kreuzes durch Benedikt XVI). Die gegenteilige Meinung erklärt die Irrlehren der Konzilspäpste allerdings für so gravierend, daß 1.) diese Häresien unmöglich durch einen echten Stellvertreter Christi ausgesprochen worden sein können; oder  2.) daß eine subjektiv noch so gute Absicht das objektive Gift dieser Häresien nicht neutralisieren kann; oder 3.) daß im Falle der Konzilspäpste eine subjektiv gute Absicht ausgeschlossen ist, weil sie noch in der alten Theologie ausgebildet wurden. Auf diese drei Argumente möchte ich nun in aller Ruhe eingehen :--  

Erstens: Nur Gott allein weiß sicher, bis zu welchem Punkt er den - wenigstens objektiven - Betrug seiner Stellvertreter an ihm zuläßt. Allerdings wissen wir aus der Hl. Schrift (Lukas 18,4), daß Jesus Christus bei seiner Wiederkehr auf Erden kaum noch den wahren Glauben finden wird. Ist im Jahre 2011 der katholische Glaube bereits auf dieses Maß reduziert?  Noch nicht, darf man annehmen. In dem Fall könnte Gott sogar zulassen, daß seine Stellvertreter noch schlimmeres tun, ohne allerdings aufzuhören, seine Stellvertreter zu sein. Lernen wir nicht ebenfalls aus der Hl. Schrift, daß Kaiphas just zu jenem Zeitpunkt Hohepriester war, als er das größte vorstellbare Verbrechen gegen Gott plante, d.h. den Justizmord an Jesus Christus (Johannes 11,50-51) ?  

Zweitens: Es ist wahr, daß für die Universalkirche die objektive Häresie gutmeinender Häretiker viel schwerer wägt als ihre subjektiv guten Absichten. Auch ist wahr, daß viele objektive Häretiker subjektiv von ihrer eigenen Unschuld überzeugt sind. Aus diesem zweifachen Grund hat die Mutter Kirche - wenn sie gesund ist - ein Instrument, um solche materiellen Häretiker zu zwingen, daß sie entweder ihre Häresie widerrufen oder aber vollends formelle Häretiker werden. Dieses Instrument sind die Inquisitoren, welchen die Kirche ihre gottgegebene Autorität verleiht, die Häresien zu bestimmen und zu verurteilen, um die Reinheit der Lehre aufrechtzuerhalten. Doch was geschieht, wenn die höchste Autorität in der Kirche selber objektive Häresien ausspricht? Wer steht dann über den Päpsten und hat die Autorität, sie zu korrigieren? Niemand. Hat Gott also seine Kirche aufgegeben?  Nein, allerdings unterzieht er sie einer schweren Prüfung, welche allzusehr verdient ist wegen der heutigen Masse an lauen Katholiken - einschließlich, Gott sei es geklagt, an Traditionalisten? 

Drittens: In der Tat erhielten sowohl Johannes Paul II. als auch Benedikt XVI. eine vorkonziliare Ausbildung in Philosophie und Theologie. Doch hatten zu ihrer Zeit bereits über ein Jahrhundert lang der Kantianische Subjektivismus und der Hegelsche Evolutionismus am Kern des Begriffs der objektiven und unveränderlichen Wahrheit genagt. Ohne diesen Wahrheitsbegriff  leuchtet der Begriff des unveränderlichen katholischen Dogma jedoch nicht mehr ein. Sicherlich kann man argumentieren, daß beide Päpste moralisch schuldig daran waren - beispielsweise wegen dem Streben nach Beliebtheit bei den Menschen, oder wegen intellektuellem Stolz -, daß sie in die materielle Häresie abglitten. Doch ist die moralische Schuld kein Ersatz für die maßgebliche dogmatische Verurteilung, welche diese Päpste erst mit Sicherheit von materiellen Häretikern zu formellen erklären kann.

Weil nur formelle Häretiker aus der Kirche ausgeschlossen sind und weil die einzig sichere Methode, eine formelle Häresie nachzuweisen, im Falle eines Papstes nicht anwendbar ist, muß eine gewisse Bandbreite an Meinungen zum Problem der Konzilspäpste offenbleiben. Einerseits ist es ungerecht, daß die liberalen ,,Traditionalisten" aus dem Wort ,,Sedisvakantist" ein Schimpfwort machen; andererseits sind die Argumente der Sedisvakantisten nicht so schlüssig, wie sie es gerne hätten oder vorgeben. Zusammenfassend gesagt mögen Sedisvakantisten noch katholisch sein, doch auf der anderen Seite ist noch kein Katholik verpflichtet, Sedisvakantist zu sein. Ich zum Beispiel glaube, daß die Konzilspäpste gültige Päpste sind.

Kyrie eleison.

Vero Papa? -  II

 Commenti eleison CXCIX

Non tutti si sono trovati d’accordo con l’opinione espressa qui la settimana scorsa (CE 198) e secondo la quale la buona fede e la buona volontà soggettive dei papi conciliari impediscono che li si possa invalidare come papi per le loro oggettive agghiaccianti eresie (si veda Johannes Döermann sull’insegnamento di Giovanni Paolo II sulla salvezza universale; e Mons. Tissier sullo svuotamento della Croce da Benedetto XVI). L’opinione contraria è che queste eresie sono talmente agghiaccianti che 1) non è possibile che siano state espresse da dei veri Vicari di Cristo, 2) nessuna buona fede soggettiva può neutralizzare la loro oggettiva velenosità, 3) la buona fede soggettiva è da escludersi nel caso dei papi conciliari, i quali sono stati educati con l’antica teologia. Consideriamo pacatamente un argomento per volta: -  

Primo: Fino a che punto il Signore Iddio può permettere che il suo Vicario lo tradisca (oggettivamente)? Solo Dio lo sa per certo. Tuttavia la Scrittura ci dice (Lc. XVIII, 8) che quando Cristo ritornerà, difficilmente troverà ancora la fede sulla terra. Ma oggi, nel 2011, la fede è già ridotta a questo punto? Si può ritenere di no. In questo caso Dio può permettere ai suoi Vicari conciliari di fare ancora peggio, senza che per questo cessino di essere i suoi Vicari. Non dice la Scrittura che Caifa era il Suo Sommo Sacerdote nello stesso esatto momento in cui perpetrava il crimine dei crimini contro Dio, e cioè l’omicidio giuridico di Cristo (Gv. XI, 55)?  

Secondo: È vero che l’oggettiva eresia degli eretici ben intenzionati è molto più importante per la Chiesa universale delle loro soggettive buone intenzioni, ed è anche vero che molti eretici oggettivi sono soggettivamente convinti della loro innocenza. Per questo duplice motivo, quando nella Madre Chiesa tutto è in ordine, essa attiva un meccanismo col quale costringe questi eretici materiali o a rinunciare alla loro eresia o a diventare degli eretici formali a tutti gli effetti, ed è per mezzo dei suoi inquisitori che essa esercita l’autorità datale da Dio per condannare l’eresia e mantenere la purezza della dottrina. Ma che succede quand’è la massima autorità della Chiesa a nuotare nelle eresie oggettive? Chi al di sopra dei papi ha l’autorità per correggerli? Nessuno! Quindi Dio avrebbe abbandonato la Sua Chiesa? No! Ma non la mette a dura prova a causa della tiepidezza della massa dei cattolici di oggi - e, ahimé, dei tradizionalisti?  

Terzo: È vero che sia Giovanni Paolo II sia Benedetto XVI hanno ricevuto un’educazione filosofica e teologica preconciliare, ma a quel tempo era già da più di un secolo chei vermi del soggettivismo kantiano e dell’evoluzionismo hegeliano rodevano il cuore della concezione della verità oggettiva e immutabile, senza la quale lo stesso concetto di dogma cattolico immutabile non ha alcun senso. Ora, si può ben argomentare che questi due papi siano moralmente colpevoli - per esempio per l’amore della popolarità o per l’orgoglio intellettuale - tanto da cadere nell’eresia materiale, ma le colpe morali non possono sostituire l’autoritativa condanna dottrinale che permette di volgere la loro eresia materiale in eresia formale.  

Pertanto, visto che solo gli eretici formali sono esclusi dalla Chiesa, e considerato che l’unico modo certo per dimostrare che qualcuno è un eretico formale non è applicabile nel caso di questi papi, su questo problema dei papi conciliari deve restare aperto un certo ventaglio di opinioni. Il termine "sedevacantista" non merita di essere considerato come quella parolaccia che di esso fanno i "tradizionalisti " liberali e tuttavia gli argomenti dei sedevacantisti non sono così decisivi come essi desidererebbero o vorrebbero far credere. In conclusione, i sedevacantisti possono essere ancora cattolici, ma i cattolici non sono ancora obbligati ad essere sedevacantisti. Io sono di quelli che credono che i papi conciliari sono veri papi. 

Kyrie eleison.

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