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Finanze delinquante I / Finanza delincuente I / Verbrecherisches finanzwesen I / Finanza criminale I

Finanze delinquante I

Commentaire Eleison CCXXIV

L´effondrement imminent de la finance globale, et/ou l’avènement de la finance globale en route vers le gouvernement global, grâce à cet effondrement programmé, devrait amener les esprits à réfléchir: Comment en sommes-nous arrivés à ce désastre?  Comment en sortir?  Si Dieu Tout-puissant n’a rien eu à voir dans une crise si grave, alors évidemment il n’est pas chose sérieuse, il n’est plus qu’une façon plus ou moins agréable de passer une partie de son dimanche. D’un autre côté si Dieu est aussi important que le pensaient de toute évidence les constructeurs des cathédrales médiévales, alors ne pas avoir tenu compte de ce Dieu aura eu un rôle central à jouer dans le triomphe actuel de la finance sur la réalité.

En effet, c’est bien au Moyen-Age que nous devons remonter si nous voulons comprendre d’où vient le désastre actuel. Autant la Foi commençait à baisser après le haut Moyen-Age, autant les hommes devinrent de plus en plus intéressés par Mammon, l’autre grand moteur de leur vie (Mt.VI, 24). De cette manière l’argent, dont la nature est d’être le serviteur de l’échange de biens et de services réels, fût décroché de la nature pour devenir la finance moderne, maîtresse de l’économie globale. Un pas décisif dans ce processus menant directement aux actuelles montagnes de dettes impossibles à rembourser, tous azimuths, et qui reduisent le monde en esclave des banquiers visibles, ou plutôt de leurs maîtres invisibles, fut l’extension post-médiévale du système de réserves fractionnaires des banques.

Quand l’argent est au service de l’économie, un Etat prudent s’assure que sa quantité totale d’argent en circulation augmente ou diminue suivant la quantité totale de biens réels à être échangés dans cette économie, de telle manière que la valeur de l’argent reste stable. Trop d’argent poursuivant trop peu de biens se traduira dans une inflation qui fera baisser la valeur de l’argent. Trop peu d’argent poursuivi par trop de biens fera que la valeur de l’argent augmentera par déflation. Que l’argent voie sa valeur modifiée dans un sens ou l’autre, il s’en suivra une déstabilisation dans tous les échanges de biens. Or si les banques, dans lesquelles les épargnants déposent leur argent réel ne sont obligées à conserver qu’une fraction de cet argent réel en réserve pour garantir une quantité beaucoup plus grande de papier-monnaie qu’ils peuvent mettre en circulation par les prêts, alors en mettant en circulation cette papier-monnaie en trop grande ou trop petite quantité, ils peuvent jouer sur la valeur de la monnaie et réaliser des fortunes en prêtant de l’argent bon marché et en demandant en retour de l’argent cher. Et de cette manière les financiers enlèvent le contrôle à l’Etat.

Pire, si le système de réserves fractionnaires des banques permet aux banques de déconnecter l’argent de la réalité et de le fabriquer à volonté, et si elles peuvent exiger ne serait-ce qu’un petit intérêt composé sur leur argent fabriqué, alors logiquement elles peuvent – et c’est bien ce qui se passe ! -- siphonner toute la valeur réelle d’une économie, réduisant la plupart des épargnants en emprunteurs et la plupart des emprunteurs en esclaves désespérés de leur dette ou de leur hypothèque. Ils prendront soin seulement de ne pas tuer tout à fait les poules qui pondent les œufs d’or qui font leur bénéfice. La sagesse divinement inspirée du législateur Moïses mettait un frein au pouvoir de tout prêteur en supprimant toutes les dettes tous les sept ans (Deut.XV,1-2), et en faisant retourner toute propriété à son premier propriétaire tous les 50 ans (Levit. XV,10) !

Et pourquoi Moïse, grand homme de Dieu et pour cela homme d’une profonde « spiritualité », s’occupait-il lui-même de questions tellement matérielles? Parce que comme un mauvais système économique peut mener l’homme au désespoir, vers l’Enfer, loin de Dieu – regarder autour de vous, aujourd’hui mais surtout demain -- ainsi un bon système économique rend possible une sage prospérité qui en aucune façon ne rend un culte a Mammon, mais rend plus facile de confier en la bonté de Dieu, de l’adorer et de l’aimer. L’homme est âme et corps.

Moïse aurait sûrement écrasé le système de réserves fractionnaires des banques, comme il a fait écraser le Veau d’Or!

Kyrie eleison.

Finanza delincuente I 
  
Commentario Eleison CCXXIV

El colapso inminente de la finanza global y/o el advenimiento de la finanza global que lleva al gobierno global, colapso que ha sido designado para tal fin, tendría que inducir a las almas a reflexionar: ¿Cómo nos metimos en este lío y cómo salimos de él? Si una crisis tan grave no tiene nada que ver con Dios Todopoderoso, entonces evidentemente, Dios no es tan grave y se deja reducir a un agradable pasatiempo dominical. Por otro lado, si Dios es tan importante como lo pensaban evidentemente los constructores de las catedrales medievales, entonces olvidarle a El habrá tenido un lugar central en el triunfo actual de la finanza sobre la realidad.
En verdad, uno debe remontarse a la Edad Media para entender de donde ha venido el desastre actual. A medida que la Fe comenzó a decaer después de la alta Edad Media, los hombres se volvieron cada vez mas interesados en Mammon, el otro gran motor de sus vidas (Mt.VI, 24). Así, el dinero, cuya naturaleza es ser el sirviente del intercambio de bienes reales y servicios, fue arrancado de la Naturaleza para transformarse en la finanza moderna, dueña de la economía global. Un paso clave en este proceso que condujo directamente a las montañas actuales de deuda impagable en todas las direcciones, fue la expansión post medieval de la llamada reserva fraccionaria bancaria, que reduce el mundo a la esclavitud de los banqueros visibles, o mas bien de sus invisibles jefes.

Cuando el dinero está al servicio de la economía, un Estado prudente asegurará que la cantidad total del dinero en circulación suba y baje acorde con la cantidad total de bienes reales a ser intercambiados en esta economía, de tal manera que el valor del dinero permanecerá estable. Demasiado dinero buscando comprar demasiado pocos bienes significará que el valor del dinero cae por inflación. Demasiado poco dinero perseguido  por una cantidad demasiado grande de bienes significará que el valor del dinero subirá por deflación. En un sentido u otro, el cambio del valor del dinero desestabiliza todo intercambio de bienes. Ahora, si los bancos en los cuales los clientes (ahorristas) depositan un dinero real, necesitan guardar solamente una fracción de ese dinero real en reserva para respaldar una cantidad mucho mayor de papel moneda que podrán poner en circulación, entonces, poniendo demasiado dinero o demasiado poco en circulación, ellos pueden jugar con el valor del dinero y hacer fortunas prestando dinero barato y recuperándolo como dinero caro. Asi, los financieros pueden sacarle el control al Estado.

Peor, si la reserva fraccionaria bancaria permite a los bancos desconectar el dinero de la realidad y fabricarlo a voluntad, y si ellos pueden cobrar aunque sea un pequeño interés compuesto de su dinero fabricado, entonces lógicamente ellos pueden -¡y lo hacen!- bombear todo el valor real de una economía, transformando a la mayoría de los que depositan en deudores y a la mayoría de los deudores en desesperanzados esclavos de su deuda o hipoteca, y cuidando solamente de no matar completamente la gallina de los huevos de oro para su provecho ¡La sabiduría divinamente inspirada del legislador Moisés ponía frenos al poder de todos los prestamistas cancelando todas las deudas cada siete años (Deut.XV,1-2) y devolviendo toda propiedad a su dueño original cada 50 años (Levit.XV,10) !
¿Y por que Moisés, gran hombre de Dios y por ello hombre de profunda “espiritualidad”, se preocupaba él mismo por cuestiones tan materiales? Porque como las malas economías pueden llevar a los hombres a la desesperación, hacia el Infierno, lejos de Dios – miren a su alrededor hoy y sobre todo mañana -- asi, buenas economías hacen posible una sabia prosperidad que de ninguna manera rinde culto a Mammon, sino que mas bien facilita el confiar en la bondad de Dios y rendirle culto y amarle. El hombre es alma y cuerpo.

¡Moisés seguramente hubiera derribado la reserva fraccionaria bancaria, como derribó al Becerro de Oro!

Kyrie eleison
 

Verbrecherisches finanzwesen I

Eleison kommentare CCXXIV

Der drohende Zusammenbruch des weltweiten Finanzwesens bzw. die Errichtung einer Weltregierung durch das globale Finanzsystem aufgrund dieses Zusammenbruchs sollte uns zum Nachdenken bringen: Wie gelangten wir überhaupt in diese katastrophale Lage, und wie können wir ihr wieder entrinnen? Wenn der allmächtige Gott bei dieser schweren Krise keine Rolle gespielt haben sollte, so wäre er offenbar nicht ernstzunehmen und würde nur einen sonntäglichen Wohlfühl-Zeitvertreib darstellen. Sollte andererseits Gott wirklich so wichtig sein, wie beispielsweise die einstigen Erbauer der mittelalterlichen Kathedralen offensichtlich annahmen, dann kommt unserer Gottesvernachlässigung eine zentrale Bedeutung zu beim heutigen Triumph des Finanzwesens über die Wirklichkeit.

In der Tat müssen wir auf das Mittelalter zurückgreifen, um die Ursachen der heutigen Katastrophe zu verstehen. Als nach dem Hochmittelalter der Glaube abzunehmen begann, interessierten die Menschen sich immer stärker für den Mammon – dieser anderen großen Antriebskraft in ihrem Leben (Matthäus 6,24). Das Geld, welches seinem Wesen nach dem Austausch von realen Gütern und Dienstleistungen dienen soll, wurde damit von der Natur abgekoppelt und zum modernen Finanzwesen verwandelt, dem Herrn der Weltwirtschaft. Bei diesem Vorgang übernahm die nachmittelalterliche Ausbreitung des Mindestreserve-Bankwesens eine Schlüsselrolle und führte direkt zu den Bergen der heutigen, überall vorhandenen, unbezahlbaren Schulden. Somit wird die Welt an die sichtbaren Bankiers versklavt, oder besser gesagt an deren unsichtbare Lenker.

Soll das Geld der Wirtschaft dienen, so wird ein weiser Staat sicherstellen, daß die im Umlauf sich befindende Geldmenge mit der Gesamtmenge an realen Gütern, welche in dieser Wirtschaft ausgetauscht werden, zu- und abnimmt. Auf diese Weise bleibt der Geldwert stabil. Steht allerdings zu viel Geld für zu wenige Güter, so verliert das Geld an Wert und wir kommen in eine Inflation. Stehen umgekehrt zu viele Güter für zu wenig Geld, so überhöht der Geldwert sich und wir erreichen eine Deflation. Beide Varianten bringen durch ihren wechselnden Geldwert den Warenaustausch aus dem Gleichgewicht. Wenn nun diese Banken, in welche die Anleger echtes Geld hinterlegen, nur einen Bruchteil dieses echten Geldes als Reserve halten müssen und dadurch eine deutlich größere Menge an Papiergeld abdecken und in Umlauf bringen dürfen, dann können die Banken durch Erhöhung oder Drosselung der umlaufenden Geldmenge mit dem Wert des Geldes spielen und ein Vermögen erbeuten, indem sie billiges Geld verleihen, aber teures Geld zurückverlangen. Auf diese Weise übernehmen die Finanziers die Kontrolle des Staates.

Noch schlimmer wird es, wenn das Mindestreserve-Bankwesen den Banken ermöglicht, das Geld völlig von der Wirklichkeit abzukoppeln und es nach Gutdünken selber zu fabrizieren, und wenn noch dazu die Banken selbst nur geringe Zinseszinsen auf solches Spaßgeld erheben dürfen. So  werden sie logischerweise in den Stand versetzt, alle wirklichen Werte aus einer Wirtschaft herauszusaugen – was sie auch tun. Die Anleger werden dadurch zu Kreditnehmern und die meisten Kreditnehmer zu hoffnungslosen Schuld- bzw. Hypotheken-Sklaven degradiert. Die Banken sorgen dann nur aus Eigennutz dafür, daß die goldene Eier legende Gans nicht ganz zugrundegeht. Demgegenüber bremste der Gesetzgeber Moses in seiner göttlich eingegebenen Weisheit alle Verleiher, indem einerseits alle sieben Jahre sämtliche Schulden gelöscht (Deuteronomium 15,1-2) und andererseits alle 50 Jahre jedes Eigentum an seinen ursprünglichen Besitzer zurückgegeben wurde (Levitikus 15,10).

Doch warum behandelte Moses – dieser große Mann Gottes und daher ein Mensch von tiefer „Spiritualität“ – überhaupt solche materialistischen Angelegenheiten? Weil eine schlechte Volkswirtschaft die Menschen zur Verzweiflung und damit in Richtung Hölle treiben kann – sehen Sie sich doch nur um, heute, vor allem aber morgen –, während eine gute Volkswirtschaft einen vernünftigen Wohlstand ermöglicht, welcher keinesfalls einer Verehrung des Mammon gleichkommt, sondern den Menschen erleichtert, an die Güte Gottes zu glauben, ihn anzubeten und ihn zu verehren. Denn der Mensch besteht aus Geist und Körper.

Mit Sicherheit hätte Moses das Mindestreserve-Bankwesen zerschlagen, so wie er das Goldene Kalb zerschlug !

Kyrie eleison.

Finanza criminale I

Commenti eleison CCXXIV

L’imminente collasso della finanza globale, e/o l’avvento di una finanza globale in vista di un governo globale in funzione del quale è stato architettato tale collasso, potrebbe far pensare: come siamo caduti in questo pasticcio e come si può venirne fuori? Se Dio onnipotente non ha svolto alcun ruolo in una crisi tanto pesante, ovviamente Egli non è una cosa seria, ma solo un piacevole passatempo della Domenica. Se invece Egli è così importante come una volta pensavano evidentemente i costruttori delle cattedrali medievali, il fatto di averLo trascurato sarà stato un elemento centrale nel trionfo odierno della finanza sulla realtà.

In effetti, occorre riandare al Medio Evo per comprendere da dove viene il disastro odierno. Quando la Fede incominciò a venir meno dopo l’alto Medio Evo, gli uomini divennero sempre più interessati a Mammona, l’altro elemento portante della loro vita (Mt. VI, 24). Fu così che il denaro, nato per servire agli scambi di beni reali e servizi, abbandonò la sua propria natura per diventar la finanza moderna, padrona dell’economia globale. Un passaggio chiave di questo processo fu la diffusione dopo il Medio Evo del sistema bancario a riserva frazionata, che ha condotto direttamente all’odierna montagna di debiti indifferenziati e insolubili, con il mondo schiavizzato dai banchieri visibili o meglio dai loro invisibili controllori.

Quando il denaro è al servizio dell’economia, uno Stato virtuoso si assicura che la quantità totale di moneta circolante aumenti o diminuisca in corrispondenza con la quantità totale di beni reali che sono scambiati in quella data economia, così che il suo valore rimanga stabile. Troppo denaro a caccia di pochi beni fa sì che il suo valore diminuisca con l’inflazione. Troppo poco denaro ambito da troppi beni fa sì che il suo valore aumenti con la deflazione. In entrambi i casi il cambio del suo valore destabilizza lo scambio di tutti i beni. Ora, se alle banche, dove i clienti depositano soldi veri, basta mantenere solo una parte di questi soldi come riserva su cui appoggiare una più grande quantità di carta moneta da poter mettere in circolazione, esse, facendone circolare troppo o troppo poco, possono giuocare col valore del denaro e fare una fortuna prestando denaro costato poco ed esigendo il ritorno di denaro costoso. Tale che i finanzieri possono assumere il controllo dello Stato.

Peggio ancora, se il sistema bancario a riserva frazionata consente alle banche di sganciare il denaro dalla realtà e di fabbricarne a volontà, e se possono caricare interessi composti anche lievi sul loro denaro irreale, logicamente sono in grado di succhiare – e lo fanno! – tutto il valore reale di una economia, riducendo la maggior parte dei depositanti in debitori e la maggior parte dei debitori in schiavi di un debito impagabile o di una ipoteca schiacciante, con la sola precauzione di non uccidere la gallina dalle uova d’oro di cui beneficiano. La saggezza divinamente ispirata del legislatore Mosè gli fece porre dei freni sul potere di chi fa dei prestiti, cancellando tutti i debiti ogni sette anni (Dt. XV, 1-2) e restituendo tutte le proprietà agli originari possessori ogni 50 anni (Lv. XV, 10)!

E perché Mosè, uomo di Dio e quindi uomo dalla profonda “spiritualità”, si è occupato di tali questioni materiali? Perché come la cattiva economia può portare l’uomo alla disperazione, verso l’Inferno, lontano da Dio – basta guardarsi intorno, oggi ma soprattutto domani -- così la buona economia rende possibile una avveduta prosperità che in nessun modo adora Mammona, ma piuttosto rende più facile affidarsi alla bontà di Dio e adorarLo e amarLo. L’uomo è fatto di anima e corpo.

Sicuramente Mosè avrebbe fracassato il sistema bancario a riserva frazionata, come fracassò il Vitello d’Oro!

Kyrie eleison.


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