Blogia
prowilliamson

2012-11

DICTATURE IMMINENTE / INMINENTE DICTADURA / DIKTATUR VORAUS / DITTATURA IMMINENTE / DICTATORSHIP IMMINENT / DITADURA IMINENTE

DICTATURE IMMINENTE

Comentaire Eleison CCLXXX

Un portrait remarquable de notre monde contemporain est apparu il y a deux mois sur le site internet 321gold. Le titre est impressionnant : « Décadence, Décomposition, Dénégation, Illusion et Désespoir », mais le contenu est bien réaliste. A partir d’une scène de rue que l’on peut rencontrer sans doute dans tout l’Est des Etats-Unis, l’auteur en conclut que dans une quinzaine d’années une dictature de type orwellien s’abattra sur le pays comme effet non désiré de causes désirées. Mais les Etats-Unis ne sont-ils pas l’exemple que suit le monde entier ? Le monde entier ne se fait-il pas acheteur du mode de vie américain ? « Que l’acheteur se méfie ! », comme le dit le principe classique du droit romain.

Cet automne à Wildwood, New Jersey, l’auteur remarqua des rues pleines d’une foule d’hommes et de femmes n’ayant pas atteint la cinquantaine, d’une corpulence extraordinaire, circulant sur des fauteuils roulants électriques, payés par le gouvernement, pour passer d’un Macdo à l’autre et s’empiffrer de friandises bourrées de sucre et aptes à provoquer une nouvelle surcharge à leurs fauteuils roulants électriques dernier modèle. De quel nom gracieux l’auteur affuble-t-il cette troupe ? « Ces originaux courageux qui luttent contre leur corpulence à bord de leurs véhicules à mobilité supérieure ». C’est dans ce style que parle aujourd’hui le langage « politiquement correct », selon lequel tous les hommes (sauf les neo-Nazis) sont beaux, jeunes, gentils et égaux . On veut faire disparaître les laideurs réelles sous de belles paroles.

L’auteur recherche les causes qui provoquent ce résultat tragicomique : comment a-t-on réussi à persuader le peuple américain, qui naguère économisait 12% de ses revenus, de faire exploser les statistiques et graphiques qui montrent l’augmentation exponentielle de l’obésité, par un mode de vie saturé de sucre, criblé de dettes, sans aucune épargne pour eux-mêmes et qui lègue à leurs enfants et petits enfants un endettement impossible à payer? Bien sûr, ces gens manquent personnellement de tempérance, dit l’auteur, mais il doit y avoir quelque chose de plus sinistre, des penseurs derrière cette scène impensable. Pour l’auteur, l’ensemble des citoyens est manipulé par un gouvernement invisible qui est maître des techniques modernes de manipulation des masses.

Il cite un pionnier de ces maîtres des années 1920, Edward Bernays : « La manipulation consciente et intelligente des masses est un élément important de la société démocratique…Un grand nombre d’êtres humains doivent coopérer de cette façon-ci s’ils veulent vivre ensemble dans une société qui fonctionne sans heurts…Qu’il s’agisse de politique, d’affaires, de conduite sociale ou de doctrine morale, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes…qui comprennent les processus mentaux et les modèles de comportement social des masses.» Ce groupe constitue « le véritable pouvoir de gouvernement d’un pays », et c’est lui qui « tire les ficelles qui dirigent l’opinion publique ». Dans quel but ? Pour rien d’autre que pour le ur propre fortune et pouvoir.

Ce sont eux qui ont organisé la crise économique et financière à leur propre bénéfice. Ils ont « démoli l’économie mondiale…en mettant sur le dos des contribuables et des générations à venir leurs dettes artificielles, en écrasant les personnes âgées et les épargnants en leur volant 400 milliards de dollars d’intérêts annuels, pour s’enrichir eux-mêmes de fortunes colossales sans parler des primes frauduleuses ». Et quand il faudra en finir avec ce mode de vie insoutenable, alors nos maîtres invisibles ont déjà préparé à notre intention une « dictature de larmes »,de type « 1984 »,qui inclut une police militarisée avec des milliards de balles, des caméras et des engins de surveillance omniprésen ts, des emprisonnements arbitraires, et ainsi de suite. Et pourtant, dit l’auteur, c’est de la faute des citoyens eux-mêmes pour avoir préféré l’ignorance volontaire à la vérité, la maladie à la santé, les mensonges des médias à une pensée critique, la sécurité à la liberté.

Il ne manque qu’une seule chose à cette admirable analyse : notre élite gouvernante aurait-elle pu disposer d’une telle marge de manœuvre, les masses auraient-elles pu s’abrutir à ce point-là, si l’une ou l’autre avait conservé le moindre sens d’un Dieu qui nous juge au moment de notre mort, à l’aune de ses Dix Commandements ? Bien sûr que non. Catholiques, réveillez-vous!

Kyrie eleison 

INMINENTE DICTADURA

Comentario Eleison CCLXXX

Un retrato notable de nuestro mundo contemporáneo apareció hace unos meses en el sitio de internet 321gold. El título es intimidatorio: “Decadencia, Descomposición, Denegación y Desesperación”, pero el contenido es ciertamente bien realista. Comenzando con una escena de la calle que puede encontrarse sin duda en todo el este de Estados Unidos, el autor concluye que dentro de unos 15 años una dictadura Orwelliana (cf. Rebelión en la Granja) descenderá sobre su país como resultado de efectos indeseados a partir de causas deseadas. Pero los Estados Unidos, ¿no son típicos de todo el mundo? ¿El mundo entero no está comprando la forma de vida norteamericana? “¡Que el comprador tenga cuidado!”

Este otoño en Wildwood, New Jersey, el autor observó calles llenas de una hueste de hombres y mujeres menores de 50 años, con extraordinario sobrepeso, paseándose por la ciudad en sillas motorizadas subsidiadas por el gobierno, visitando un sitio de comida rápida tras otro para hartarse con golosinas cargadas de azúcar que darían a sus vehiculitos último modelo más trabajo que nunca. ¿Y cuál es la graciosa descripción que el da a este fenómeno? – “El desafío del peso vencido por sillas motorizadas de movilidad superior”. Tal es hoy día el lenguaje del “políticamente correcto”, que busca disfrazar la realidad fea con palabras bellas, para fingir que todos los hombres son gentiles, bellos, iguales, jóvenes – ¡fuera los neo-Nazis!

El autor busca causas para este efecto tragicómico: ¿como pudo el pueblo americano que alguna vez ahorraba 12% de sus ingresos, haber sido persuadido al extremo de hacer explotar las estadísticas de obesidad, la curva saliéndose por fuera del gráfico, con una deuda abrumadora, una forma de vida saturada de comodidades, incapaces de ahorrar nada para ellos mismos, y agobiando a sus hijos y nietos con una insoportable carga de deuda y intereses? Ciertamente hay carencia de temperancia de parte de ellos, dice el autor, pero debe haber algo mas siniestro, alguna mente entre bambalinas detrás de tan insensata realidad. El dice que la masa de ciudadanos está siendo manipulada por un gobierno invisible que ha dominado las técnicas modernas de manipulación de masas.

Cita a un pionero de estos amos de los años 1920, Edward Bernays: “La manipulación consciente e inteligente de las masas es un elemento importante de la sociedad democrática...Vastos números de seres humanos deben cooperar de esta manera si es que van a vivir juntos como una sociedad que funcione sin enfrentamiento...Sea en política, negocios, conducta social o pensamiento ético, estamos dominados por un número relativamente pequeño de personas...que comprenden los procesos mentales y los patrones sociales de las masas”. Ellos son “el verdadero poder gobernante del país” y ellos “manejan los hilos que controlan la mente pública”. ¿Con que propósito? Para su propia riqueza y poder.

Son ellos los que han organizado la crisis económica y financiera para su propio beneficio. Ellos han “demolido la economía mundial...han cargado su deuda sin respaldo sobre los hombros de los contribuyentes y de las generaciones venideras, tirando bajo las ruedas del tren a los ancianos y a los ahorristas, robándoles US$400 billones por año en intereses para enriquecerse a sí mismos con ganancias a nivel de burbuja y con bonificaciones fraudulentas”. Y cuando el tapón tenga que ponerse finalmente sobre esta forma de vida insostenible, cuando se derrumbe el castillo de naipes, entonces nuestros amos invisibles ya tienen preparado para nosotros un 1984 Orwelliano, una “dictadura de lágrimas” con policía militarizada equipada con millones de balas, cámaras de vigilancia y aviones teledirigidos por todos lados, encarcelamientos sin cargos, y así sucesivamente. Con todo, dice el autor, es la propia culpa de los ciudadanos que han preferido la ignorancia voluntaria a la verdad, la enfermedad a la salud, las mentiras de los medios al pensamiento crítico, la seguridad a la libertad.

Una sola cosa falta en este admirable análisis: ¿ Acaso nuestra elite gobernante haber podría tenido tanta rienda suelta, y/o nuestras masas haber vuelto tan tontas, si cualquiera de las dos hubiera retenido el mínimo sentido de un Dios que nos juzga a todos a la hora de la muerte, según Sus Diez Mandamientos? Por supuesto que no. Católicos, ¡despierten!

 Kyrie eleison 

DIKTATUR VORAUS 

Eleison kommentare CCLXXX

Die Internetseite www.321gold.com veröffentlichte vor ein paar Monaten ein hervorragendes Porträt unserer zeitgenössischen Welt. Der Titel ist zwar eine echte Herausforderung: „Verschlechterung, Verfall, Verleugnung, Verblendung und Verzweiflung“ (englisches Original: „Decline, Decay, Denial, Delusion and Despair“), doch ist der Artikel gewiß sehr lebensnah. Der Autor beginnt mit der Beschreibung einer Straßenszene, wie sie wahrscheinlich im gesamten Osten der USA vorkommt, und schlußfolgert dann, daß innerhalb von 15 Jahren eine Orwellsche Diktatur über sein Land hereinbrechen wird und zwar als unerwünschte Wirkung von erwünschten Ursachen. Doch ist die USA nicht ein Ideal für die Welt? Kauft denn nicht die ganze Welt den US-amerikanischen Lebensstil ab? „Caveat emptor – Der Käufer sei wachsam!“
 

Der Autor des Artikels beobachtete diesen Herbst in den Straßen von Wildwood in New Jersey etwas durchaus Merkwürdiges. Die Bürgersteige waren mit einer Vielzahl von stark übergewichtigen Männern und Frauen unter 50 Jahren übersät, welche auf staatlich subventionierten Elektro-Rollern von einer Schnellimbiß-Bude zur nächsten rollten. Dort schlugen sie sich den Bauch mit zuckerbeladenen Leckereien voll, so daß ihre jeweils neuesten Rollermodelle noch stärker unter der Last ächzten. Für diese Gestalten fand der Autor eine amüsante Bezeichnung: „Die gewichts-geforderten Versehrten auf ihren motorisch angetriebenen Bewegungssteigerungs-Fahrzeugen.“ So klingt die Flucht aus der Wirklichkeit in die „politische Korrektheit“ und ihre Sprache.

Für dieses tragikomische Ergebnis sucht der Autor Ursachen. So fragt er: Wie konnte das US-amerikanische Volk, welches einst im Schnitt 12% seines Einkommens sparte, sich dazu überreden lassen, heute die Fettleibigkeits-Statistiken platzen zu lassen mit einem schuldenbeladenen und zuckerdurchweichten Lebensstil? Dieses Volk besitzt keinerlei Spareinlagen mehr, sondern hinterläßt seinen Kindern und Kindeskindern nur eine untragbare Schuldenlast. Natürlich, so sagt der Autor, ist mangelnde Selbstbeherrschung der Personen ein Teil des Problems, doch muß noch etwas Unheilvolleres vorhanden sein – irgendein Geist hinter dieser geistlosen Szene. Der Autor fährt fort, daß die Masse der Bürger durch eine unsichtbare Regierung manipuliert wird, welche die modernen Techniken der Massenmanipulation beherrscht.


Sodann zitiert er einen Pionier dieser Beherrscher aus den 1920iger Jahren, Edward Bernays: „Die bewußte und intelligente Manipulation der Gewohnheiten und Meinungen der Massen ist ein wichtiges Element in der demokratischen Gesellschaft. ... Große Menschenmengen müssen auf diese Weise kooperieren, wenn sie in einer reibungslos funktionierenden Gesellschaft zusammenleben sollen. In beinahe jeder Handlung unseres Lebens, ob in der Sphäre der Politik oder bei Geschäften, in unserem sozialen Verhalten und unserem ethischen Denken, werden wir durch jene relativ geringe Zahl von Personen beherrscht, welche die mentalen Prozesse und Verhaltensmuster der Massen verstehen.“ Diese stellen „die wahre Herrschermacht unseres Landes“ dar und „ziehen die Fäden, welche das öffentliche Denken kontrollieren.“ Doch zu welchem Zweck? Zu ihrem eigenen Reichtum und zu ihrer eigenen Macht.

Diese Herrschermacht hat die heutige Finanz- und Wirtschafts-Krise zu ihrem eigenen Vorteil organisiert. Sie hat „die Weltwirtschaft zerstört ... und ihre wertlosen Schulden auf den Rücken der Steuerzahler und noch ungeborener Generationen abgewälzt, und die Alten und Sparer den Wölfen zum Fraß vorgeworfen, indem sie ihnen pro Jahr 400 Milliarden Dollar durch Zinsen stiehlt und sich selber durch Luftblasen-Gewinne und -Boni bereichert.“ Wenn schließlich der Stecker dieses untragbaren Lebensstils gezogen werden muß, so haben unsere unsichtbaren Beherrscher eine „Tränendiktatur“ im Orwellschen „1984“er-Stil parat: mit einer militarisierten Polizei und Millionen von Kugeln, mit Überwachungskameras und -Drohnen überall, mit Einkerkerung ohne Anklage, usw. Trotzdem, so fährt der Autor fort, sind die Bürger selber schuld, weil sie selber die Ignoranz der Wahrheit, die Krankheit der Gesundheit, die Medienlügen dem kritischen Denken und die Sicherheit der Freiheit vorgezogen haben.

Lediglich fehlt eine wichtige Frage in dieser bewundernswerten Analyse: Hätte unsere regierende Elite sich so wild aufführen oder hätten unsere Massen so verdummen können, wenn die einen oder die anderen das geringste Gespür aufrechterhalten hätten für einen Gott, welcher uns alle in der Todesstunde nach den Zehn Geboten richtet? Natürlich nicht. Daher: Liebe Katholiken, wacht auf

Kirie Eleison 

DITTATURA IMMINENTE

Comentario Eleison CCLXXX

Un ritratto impressionante del nostro mondo contemporaneo è apparso due mesi fa sul sito Internet 321 gold. Il titolo è scoraggiante: “Declino, degrado, negazione, delusione e disperazione”, ma il contenuto è sicuramente realistico. Partendo da una scena di strada come se ne trovano indubbiamente in tutti gli Stati Uniti orientali, l’autore conclude che entro 15 anni nel suo paese scenderà una dittatura orwelliana, come effetto indesiderato di cause desiderate. Ma gli USA non sono il prototipo del mondo intero? Non sta il mondo intero acquisendo lo stile di vita americano? “Acquirente, stai attento!”

Questo autunno, per le strade di Wildwood, New Jersey, l’autore ha notato sui marciapiedi un gran numero di uomini e donne al di sotto dei 50 anni e abbondantemente sovrappeso, che giravano per la città su degli scooter acquistati con le sovvenzioni del governo, e che si recavano da un fast-food all’altro per ingozzarsi di leccornie ricche di zucchero, il cui peso supplementare farà affaticare ancor di più il loro ultimo modello di scooter. Come li definisce in modo divertente? - “La sfida del peso vinta con i loro veicoli di mobilità superiore”. Tale è la fuga dalla realtà attuata dal “politicamente corretto” e dal suo linguaggio.

L’autore si interroga sulla causa di questo effetto tragicomico: Com’è possibile che il popolo americano che una volta conservava il 12% del suo reddito, sia stato indotto a far schizzare fuori dal grafico le statistiche sull’obesità, con uno stile di vita sovraccarico di debiti e di caramelle, non risparmiando più per se stessi e caricando di un peso insopportabile di debiti i loro figli e i loro nipoti? Certo vi è una mancanza di temperanza da parte loro, egli dice, ma ci dev’essere qualcosa di più sinistro, qualche ragione dietro tali spettacoli irragionevoli. L’insieme dei cittadini, egli afferma, viene manipolato da un invisibile governo che padroneggia le moderne tecniche di manipolazione di massa.

E cita un pioniere di questi maestri, degli anni 1920, Edward Bernays: “La manipolazione cosciente e intelligente delle masse è un elemento importante nella società democratica ... Un gran numero di esseri umani deve cooperare in questa maniera se si vuole vivere insieme in una società che funzioni agevolmente… In politica e in economia, come nella condotta sociale e nel pensiero etico, siamo dominati da un numero relativamente piccolo di persone… che comprendono i processi mentali e i modelli sociali delle masse”. Sono loro “i veri detentori del potere nel paese” e coloro che “muovono i fili che controllano le menti del pubblico”. A quale scopo? Per la loro ricchezza e il loro potere.

Sono loro che hanno organizzato l’attuale crisi finanziaria ed economica, a loro beneficio. Sono loro che hanno “rovinato l’economia mondiale… scaricato il loro debito senza valore sulle spalle dei contribuenti e delle generazioni future, messo a rischio di debilitazione gli anziani e i risparmiatori, rubando loro 400 miliardi annui di interessi e arricchendo se stessi con i profitti gonfiati e la riscossione dei bonus”. E quando sono giunti al pettine i nodi di questo insostenibile modo di vivere, ecco che i nostri invisibili dirigenti hanno approntato per noi una “dittatura da lacrime” tipo 1984, fornendo alla polizia milioni di cartucce, collocando ovunque videocamere e video-spie di sorveglianza, imprigionando senza accusazione, e così via e così via. Eppure, dice l’autore, la colpa è degli stessi cittadini, che hanno preferito l’ignoranza alla verità, la malattia alla salute, le menzogne dei media all’attenzione critica, la tranquillità alla libertà.

C’è solo una cosa che manca in questa mirabile analisi: potrebbe la nostra élite di governo agire in modo così selvaggio, o le nostre masse divenire così stupide, se avessero conservato il minimo senso di Dio che giudica noi tutti al momento della morte secondo i Dieci Comandamenti? Certo che no! Cattolici, svegliatevi!

 Kyrie eleison.

DICTATORSHIP IMMINENT

Eleison Comments CCLXXX

A remarkable portrait of our contemporary world appeared two months ago on the Internet website, 321gold. The title is daunting: “Decline, Decay, Denial, Delusion and Despair”, but the content is surely true to life. Starting from a street scene to be found no doubt all over the eastern United States, the author concludes that within 15 years an Orwellian dictatorship will descend upon his country as the unwanted effect of wanted causes. But the USA is not typical of the whole world? The whole world is buying into the American way of life. “Let the buyer beware”!

This autumn in the streets of Wildwood, New Jersey, the author observed pavements encumbered with a host of heavily overweight men and women under 50 years of age rolling around town on government-subsidized mobility scooters to visit one fast-food joint after another in order to gorge on sugar-laden goodies which would give their latest model scooters more work than ever. His amusing name for them? - “The weight-challenged disabled on their powered mobility enhancement vehicles.” Such is the flight from reality of “political correctness” and its language.

The author seeks causes for this tragic-comic effect: how can the American people that once saved 12% of their income have been persuaded to frighten the obesity statistics off the end of the charts with a debt-laden, sugar-sodden way of life, with no more savings for themselves and with an unbearable burden of debt being bequeathed to their children and grand-children? Of course there is a lack of self-control on their part, he says, but there must be something more sinister, some mind behind such a mindless scene. He says the mass of citizens are being manipulated by an invisible government that has mastered the modern techniques of mass manipulation.

He quotes a pioneer of these masters from the 1920’s, Edward Bernays: “The conscious and intelligent manipulation of the masses is an important element in democratic society… Vast numbers of human beings must cooperate in this manner if they are to live together as a smoothly functioning society... Whether in politics, business, social conduct or ethical thinking, we are dominated by the relatively small number of persons…who understand the mental processes and social patterns of the masses.” They are “the true ruling power of the country,” and they “pull the wires which control the public mind.” For what purpose? For their own wealth and power.
It is they who have organized today’s financial and economic crisis for their own benefit. They have “wrecked the world economy…shifted their worthless debt onto the backs of taxpayers and unborn generations, thrown senior citizens and savers under the bus by stealing $400 billion per year of interest from them, and enriched themselves with bubble-level profits and bonus payments.” And when the plug has to be pulled on this unsustainable way of life, then our invisible masters have prepared for us a 1984 “dictatorship of tears” with militarized police with millions of bullets, surveillance cameras and drones everywhere, imprisonment without charges and so on and so on. Yet, says the author, it is the citizens’ own fault who have preferred ignorance to truth, sickness to health, media lies to critical thinking, security to liberty.

There is only one thing lacking to this admirable analysis: could our governing elite have run so wild, or our masses have turned so dumb, if either had retained the least sense of a God who judges us all at death, according to Ten Commandments? Of course not. Catholics, wake up!
Kyrie eleison.

DITADURA IMINENTE

Comentários Eleison CCLXXX

Um maravilhoso retrato do nosso mundo contemporâneo apareceu há algumas semanas no site da Internet, 321gold. O título é atemorizante: “Declínio, Decadência, Negação, Ilusão e Desespero”, mas o conteúdo certamente reflete a realidade. A partir de uma cena de rua que pode ser encontrada sem dúvida por todo o leste dos Estados Unidos, ele conclui que dentro de 15 anos uma ditadura orwelliana descerá sobre seu país como um efeito indesejado de causas desejadas. Mas o que acontece nos EUA não é típico do que acontece no mundo inteiro? O mundo inteiro está comprando o modo de vida americano. “A responsabilidade é do comprador”[1]!

Este Outono, nas ruas de Wildwood, New Jersey, o autor observou calçamentos sobrecarregados de homens tremendamente obesos e mulheres com menos de 50 anos de idade circulando pela cidade com lambretas subsidiadas pelo governo a visitar um fast-food atrás do outro, a fim de se empanturrarem com guloseimas repletas de açúcar que deveriam dar aos seus mais novos modelos de lambretas mais trabalho do que nunca. Um nome divertido para eles? – “Os deficientes desafiados pelo peso[2] em seus poderosos veículos de mobilidade aprimorada”. Assim é a fuga da realidade do “politicamente correto” e sua linguagem.

O autor procura causas para esse efeito tragicômico: como pode o povo americano, que antes poupava 12% de sua renda, ter sido persuadido a assombrar as estatísticas de obesidade para além dos limites dos gráficos, com um endividamento, e com um estilo de vida saturado de açúcar, sem fazer mais economias e com uma carga insuportável de dívida sendo legada aos seus filhos e netos? É claro que há uma falta de autocontrole de suas partes, ele diz, mas deve haver algo mais sinistro, alguma mente por trás de uma cena tão estúpida. Ele diz que a massa de cidadãos está sendo manipulada por um governo invisível que tem dominado as modernas técnicas de manipulação de massas.

Ele cita um pioneiro dentre os especialistas nessas técnicas da década de 1920, Edward Bernays: “A manipulação consciente e inteligente das massas é um elemento importante na sociedade democrática... Um vasto número de seres humanos deve cooperar desta forma se eles têm de viver juntos como uma sociedade em bom funcionamento... Se na política, conduta empresarial, social ou pensamento ético, somos dominados por um número relativamente pequeno de pessoas... que entendem os processos mentais e os padrões sociais das massas.” Eles são “o verdadeiro poder instituído do país” e eles “puxam os fios que controlam a mente do público.” Por qual propósito? Para sua própria riqueza e poder.

São eles que têm organizado a crise financeira e econômica de hoje para seu próprio benefício. Eles têm “destruído a economia mundial... jogado a sua dívida inútil nas costas dos contribuintes e das gerações ainda por nascer, empurrado cidadãos idosos e poupadores na frente do ônibus ao roubar US$ 400 bilhões por ano de juros do  interesse deles, e enriquecido a si mesmos com lucros obtidos com a bolha financeira, e pagamentos de bônus.” E quando a tomada tiver de ser puxada deste modo de vida insustentável, então nossos mestres invisíveis tem preparado para nós uma “ditadura de lágrimas” ao modo 1984, com a polícia militarizada com milhões de balas, câmeras de vigilância e drones em toda parte, prisões sem acusações, e assim por diante. No entanto, diz o autor, a culpa é dos próprios cidadãos que têm preferido a ignorância à verdade, a doença à saúde, as mentiras da mídia ao pensamento crítico, a segurança à liberdade.

Há apenas uma coisa que falta a essa análise admirável: poderia a nossa elite ter corrido de modo tão desenfreado, ou nossas massas terem se tornado tão burras, se tanto uma quanto a outra tivesse guardado o menor sentido de um Deus que nos julga a todos ao morrermos, de acordo com os Dez Mandamentos? Claro que não. Católicos, acordem!
Kyrie eleison.


Notas da tradução:


[1] Original em inglês: “Let the buyer beware” – tradução da expressão latina: “caveat emptor”, utilizada quando um vendedor não assume responsabilidade pela qualidade de determinado produto que pôs à venda.


[2] Original em inglês: “weight-challenged” (termo politicamente correto para “obeso”) disabled (em possível menção à obesidade mórbida, em inglês, “fat disabled”).

Kyrie eleison

Tradução: Mosteiro da Santa Cruz

PROBLEME PROFOND / PROBLEMA PROFUNDO / SCHWERWIEGENDES PROBLEM / PROBLEMA PROFONDO / DEEP PROBLEM / PROBLEMA PROFUNDO

 PROBLEME PROFOND

Commaintaire Eleison  CCLXXIX

Beaucoup de catholiques ne saisissent pas toute la profondeur du problème posé par le Concile révolutionnaire de Vatican II (1962-1965). S’ils connaissaient mieux l’histoire de l’Église, ils pourraient être moins tentés soit par le libéralisme, qui leur fait penser que le Concile n’était pas si mauvais qu’on le dit, soit par le «sédévacantisme», qui leur fait penser que les autorités de l’Église ne sont plus ses autorités. A propos, Notre Seigneur a-t-il mis en question l’autorité religieuse de Caïphe, ou l’autorité civile de Ponce Pilate?

Le problème est profond parce qu’il est enterré sous plusieurs siècles d’histoire de l’Église. Lorsqu’au début du 15me siècle St Vincent Ferrer (1357-1419) prêcha dans toute l’Europe que la fin du monde était proche, nous savons aujourd’hui qu’il s’est trompé de plus de 600 ans. Et pourtant Dieu a confirmé sa prédication en lui donnant d’opérer des milliers de miracles et des milliers et des milliers de conversions. Dieu confirmait-il par là l’erreur? Le Ciel nous en préserve! La vérité, c’est que le Saint pressentait correctement que la décadence de la fin du Moyen Age impliquait la corruption explicite et quasi-totale de notre propre époque, répétition générale de la corruption totale de la fin du monde.

Seulement il a fallu du temps, le temps de Dieu, plusieurs siècles, pour que cette corruption implicite devînt explicite, parce que régulièrement Dieu a choisi de susciter des saints qui ralentissent la glissade en bas, telle cette gerbe de Saints célèbres qui ont mené à fin la Contre-Réforme du 16me siècle. Néanmoins Dieu n’enlève pas aux hommes leur libre-arbitre, en sorte que s’ils ne choisissaient pas de rester sur les hauteurs du Moyen Age, il ne les y obligerait pas. Au contraire il permettrait à son Église, au moins dans une certaine mesure, de s’adapter aux temps, parce que celle-ci existe pour sauver non pas les gloires du passé mais les âmes du présent.

Cela peut s’illustrer par deux exemples:d’abord la théologie Moliniste, rendue virtuellement nécessaire par Luther et Calvin pour assurer la défense du libre-arbitre, et ensuite le Concordat de 1801, rendu nécessaire par l’État Révolutionnaire pour permettre à l’Église en France de fonctionner en public. Or le Molinisme comme le Concordat furent des compromis avec le monde de leur temps, mais les deux rendirent possible le salut de beaucoup d’âmes, et l’Église empêcha que ne fussent minés les principes qui devaient absolument rester saufs, à savoir Dieu comme Acte Pur et le Christ comme Roi de la Société respectivement. Néanmoins les deux compromis permirent une certaine humanisation de l’Église divine, et les deux contribuèrent à la sécularisation lente de la chrétienté. Car les co mpromis ont obligatoirement des conséquences.

C’est ainsi que si ce processus lent d’humanisation et de sécularisation devait trop corrompre ce monde d’où les hommes et les femmes sont appelés pour servir Dieu dans son Église, comment pourraient-ils entrer à son service sans une forte dose de libéralisme radioactif dans le sang, laquelle exigerait un antidote vigoureux dans leur formation religieuse? En effet, ne partageraient-ils pas tout naturellement la conviction instinctive de presque tous leurs contemporains que les principes et idéaux du monde révolutionnaire d’où ils venaient étaient normaux, alors que leur formation religieuse opposée à ce monde était aussi pieuse qu’on voulait, mais radicalement anormale? De tels hommes et femmes seraient pour l’Église un désastre en puissance. Eh bien, ce désastre se fit actuel en plein 20me siècle, lorsqu’une grand e partie des deux mille évêques du monde se réjouit au lieu de se révolter quand Jean XXIII fit comprendre au Concile qu’il abandonnait l’Église anti-moderne.

Que personne donc qui veut sauver son âme ne suive ni ces prélats ni leurs successeurs, mais en même temps que personne n’oublie que ceux-ci, étant convaincus qu’ils sont des gens normaux par rapport à notre monde en délire, ne sont plus coupables de la destruction de l’Église du Christ comme l’auraient été leurs prédécesseurs nés dans des temps vraiment plus normaux. Bénies les âmes catholiques qui savent abhorrer leurs erreurs sans cesser d’honorer leur office.

Kyrie eleison.

PROBLEMA PROFUNDO 
  
Comentario Eleison CCLXXIX

Muchos católicos no conciben la completa profundidad del problema ocasionado por la Revolución Conciliar del Vaticano II (1962-1965) en la Iglesia católica. Si conocieran más sobre la historia de la Iglesia estarían menos tentados sea por el liberalismo para pensar que el Concilio no fue tan malo después de todo, sea por el “sedevacantismo” para pensar que las autoridades de la Iglesia ya no son sus autoridades. Nuestro Señor, ¿cuestionó la autoridad religiosa de Caifás o la autoridad civil de Poncio Pilato?

El problema es profundo porque sus raíces están enterradas bajo siglos y siglos de historia de la Iglesia. Cuando en los albores del 1400 San Vicente Ferrer (1357-1419) predicaba en toda Europa que el fin del mundo estaba próximo, hoy en día sabemos que estaba fuera de tono por más de 600 años. Sin embargo, Dios confirmó su predicación otorgándole la realización de miles de milagros y de miles sobre de miles de conversiones. ¿Estaba Dios confirmando la mentira? ¡Ni pensarlo! La verdad es que el Santo estaba correctamente discerniendo, implícito en la decadencia del final de la Edad Media, la explícita y casi total corrupción de nuestros propios tiempos como ensayo general de la corrupción total al fin del mundo.

Simplemente ha llevado su tiempo, el tiempo propio de Dios, varios siglos, para que esa corrupción implícita devenga explícita, porque Dios ha elegido, a intervalos regulares, suscitar Santos para detener el desliz en el tobogán, especialmente la cosecha de Santos famosos que lideraron la Contra-Reforma en el siglo 16. Sin embargo, El no quitaría el libre albedrío a los hombres, de manera que si ellos elegían no permanecer a la altura de la Edad Media, El no los forzaría a hacerlo. En su lugar, El permitiría a su Iglesia, al menos en cierta medida, adaptarse a los tiempos, porque Ella existe para salvar almas presentes y no glorias pasadas.

Dos ejemplos pueden ser la teología Molinista que Lutero y Calvino hicieron casi necesaria para garantizar la protección del libre albedrío, y el Concordato de 1801 que el Estado Revolucionario hizo necesario para permitir que la Iglesia en Francia funcionara, siquiera un poco, en público. Ahora bien, ambos el Molinismo y el Concordato eran compromisos con el mundo de sus tiempos, pero ambos permitieron que muchas almas se salvaran. Al mismo tiempo la Iglesia no permitió el socavado de los principios que permanecieron sagrados, de Dios como Acto Puro y de Cristo como Rey de la Sociedad, respectivamente. Sin embargo, ambos compromisos dieron lugar a una cierta humanización de la Iglesia divina y ambos contribuyeron a una secularización gradual del Cristianismo. Los compromisos sí tienen consecuencias.

Así, si un lento proceso de humanización y secularización fuera a ir muy lejos en ese mundo del cual él sólo hombres y mujeres son llamados por Dios para servir en su Iglesia, ellos casi no podrían ingresar a Su servicio sin una fuerte dosis de liberalismo radio-activo en sus huesos, requiriendo así un antídoto vigoroso en su formación religiosa. Naturalmente, ellos compartirían la convicción instintiva de casi todos sus contemporáneos de que los principios revolucionarios e ideales del mundo del cual provinieron, eran normales, mientras que su formación religiosa opuesta a ese mundo podía parecer piadosa pero en el fondo anormal. Tales religiosos y religiosas acabarían por ser un desastre a la espera de suceder.

Ese desastre golpeó a mediados del siglo 20. La gran mayoría de los 2000 obispos Católicos del mundo, se regocijó en lugar de sublevarse cuando Juan XXIII dejó en claro que estaba abandonando la Iglesia anti-moderna. Así es que nadie que quiera salvar su alma debe seguirlos a ellos o a sus sucesores, pero, por otro lado, estos últimos están tan convencidos que son normales en relación a los tiempos modernos que ellos no son tan culpables por destruir la Iglesia de Dios como lo hubieran sido en tiempos previos. Benditas sean las almas católicas que pueden aborrecer los errores de ellos sin dejar de honrar sus cargos.

Kyrie eleison

 SCHWERWIEGENDES PROBLEM

Eleison kommentare CCLXXIX

Viele Katholiken begreifen die Schwere des Problems nicht, welches die konziliare Revolution des Zweiten Vatikanum (1962-1965) für die katholische Kirche bedeutet. Kennten sie besser die Kirchengeschichte, so wären sie nicht so sehr versucht, einerseits dem Gedankengang des Liberalismus anzuhängen, welcher vorgibt, daß das Konzil nicht so schlimm gewesen sei, oder andererseits die Idee des „Sedisvakantismus“ zu umarmen, welche meint, daß die Kirchenautoritäten überhaupt keine Autoritäten mehr seien. Hat etwa unser Herr Jesus Christus die religiöse Autorität des Kaiphas oder die bürgerliche Autorität des Pontius Pilatus angezweifelt?

Das Problem ist so tiefgehend, weil es unter Jahrhunderten der Kirchengeschichte begraben liegt. Predigte der Heilige Vinzenz Ferrer (1357-1419) am Anfang des 15. Jahrhunderts noch überall in Europa, daß das Ende der Welt nahe sei, so wissen wir heute, daß er um 600 Jahre danebenlag. Trotzdem bekräftigte Gott die Predigten des Hl. Vinzenz, indem er ihn tausende von Wundern und abertausende von Bekehrungen wirken ließ. Hatte Gott damit etwa die Unwahrheit bekräftigt? Was für ein törichter Gedanke. In Wahrheit hatte der Heilige implizit durch die Entartung des späten Mittelalters richtigerweise jene explizite und fast vollständige Verderbtheit unserer heutigen Zeit vorausgeahnt, welche wiederum nur die Generalprobe für die vollständige Verderbtheit am Ende der Welt darstellt.

Es dauerte eben noch eine gewisse Zeit – Gottes Zeit –, mehrere Jahrhunderte sogar, bis aus der impliziten eine explizite Verderbtheit geworden ist. Die Verzögerung rührt daher, daß Gott in regelmäßigen Zeitabständen gewisse Heilige erwachsen ließ, welche das Gleiten der Menschheit in den Abgrund bremsten. Besonders erwähnenswert sind hierbei jene Sammlung von Heiligen, welche die Gegenreformation im 16. Jahrhundert anführten. Doch Gott möchte dem Menschen nicht den freien Willen nehmen. Wenn sie auf den Höhen des Mittelalters nicht zu verweilen wählten, so zwang er sie deshalb auch nicht dazu. Im Gegenteil ließ er zu, daß seine Kirche sich in einem gewissen Maße der jeweiligen Zeit anpaßte. Denn die Kirche existiert nicht, um einen vergangenen Glanz, sondern um gegenwärtige Seelen zu retten.

Zwei Beispiele mögen das Gesagte verdeutlichen: Erstens die Theologie der Molinisten, welche wegen Luther und Calvin wie nötig geworden war, um den Schutz des freien menschlichen Willens zu gewährleisten. Zweitens das Konkordat aus dem Jahre 1801, welches wegen des revolutionären Staates notwendig geworden war, um das Funktionieren der Kirche im öffentlichen Raum in Frankreich überhaupt noch garantieren zu können. Zwar stellten der Molinismus und das Konkordat Kompromisse mit der Welt in ihrer jeweiligen Zeitepoche dar, doch ermöglichten sie die Rettung vieler Seelen. Außerdem erlaubte die Kirche diesen Kompromissen nicht, heilige Prinzipien zu unterlaufen: im ersten Beispiel blieb Gott reiner Akt, und im zweiten Beispiel blieb Jesus Christus König über die Gesellschaft. Dennoch ermöglichten beide Kompromisse jeweils eine gewisse Humanisierung der göttlichen Kirche, und somit trugen sie beide zur schrittweis en Säkularisierung des Christentums bei. Denn Kompromisse haben eben stets Konsequenzen.

Wenn also ein schleichender Prozeß der Humanisierung und Säkularisierung zu lange andauern sollte in dieser Welt – aus welcher Gott Männer und Frauen zum Dienst in der Kirche beruft –, so würden die Berufenen ihren Dienst bereits mit einer gehörigen Dosis an „radioaktivem“ Liberalismus antreten, was wiederum eines kräftigen Gegenmittels in ihrer religiösen Ausbildung bedürfte. Denn einerseits würden diese Berufenen natürlich die instinktive Überzeugung fast all ihrer Zeitgenossen teilen, wonach die revolutionären Prinzipien und Ideale der Welt, aus welcher sie ja stammen, ganz normal seien. Andererseits würde ihre der Welt entgegengesetzte religiöse Ausbildung zwar ihnen als fromm, aber doch grundsätzlich unnormal vorkommen. Solche Männer und Frauen der Kirche würden eine potentielle Katastrophe darstellen. In der Mitte des 20. Jahrhunderts trat diese Katastrophe d ann tatsächlich ein: ein großer Teil der über 2000 Bischöfe der Weltkirche freute sich mit Johannes XXIII., anstatt gegen ihn aufzustehen, als er deutlich machte, daß er die anti-moderne Kirche aufgeben wollte.

Wer seine Seele retten will, kann solchen Kirchenautoritäten und ihren Nachfolgern unmöglich folgen. Doch gleichzeitig sind die letzteren so überzeugt davon, ein normales Verhältnis zu den modernen Zeiten zu haben, daß sie nicht in dem Maße schuldig an der Zerstörung der Kirche Christi sind, wie sie es in vorigen Zeiten gewesen wären. Selig sind jene Katholiken, welche die Irrtümer dieser Kirchenautoritäten verabscheuen und trotzdem deren Amt in Ehren halten.

Kirie Eleison


 PROBLEMA PROFONDO

Commentario Eleison CCLXXIX

Molti cattolici non colgono la profondità del problema posto nella Chiesa cattolica dalla rivoluzione conciliare del Vaticano II (1962-1965). Se conoscessero meglio la storia della Chiesa, potrebbero essere meno tentati sia dal liberalismo, che li porta a pensare che il Concilio non fu affatto cattivo, sia dal “sedevacantismo”, che li porta a pensare che le autorità della Chiesa non sono più le autorità. Forse Nostro Signore mise in questione l’autorità religiosa di Caifa o l’autorità civile di Ponzio Pilato?

Il problema è profondo perché è sepolto sotto secoli e secoli di storia della Chiesa. Quando nei primi del 1400 San Vincenzo Ferreri (1357-1419) predicò in tutta Europa che la fine del mondo era prossima, noi sappiamo oggi che si sbagliava di 600 anni. Eppure Dio confermò la sua predicazione consentendogli di operare migliaia di miracoli e migliaia e migliaia di conversioni. Dio confermò la falsità? Lungi da me! La verità è che il Santo aveva compreso correttamente, nell’implicito della decadenza della fine del Medio Evo, l’esplicita e quasi totale corruzione del nostro tempo, prova generale della corruzione totale della fine del mondo.

Semplicemente c’è voluto del tempo, il tempo di Dio, molti secoli, perché la corruzione da implicita divenisse esplicita, perché Dio è ad intervalli regolari che sceglie di suscitare dei Santi che trattengano la parabola discendente, come la crescita di Santi famosi che portò alla Contro-Riforma del XVI secolo. Tuttavia, Dio non toglie agli uomini il libero arbitrio, così che se essi scelsero di abbandonare le altezze del Medio Evo, Egli non li costrinse a non farlo. Al contrario, Egli pemette alla sua Chiesa, almeno in un certa misura, di adattarsi ai tempi, perché essa esiste per salvare le anime presenti e non le glorie passate.

Due esempi possono essere: la teologia molinista, resasi quasi necessaria a causa di Lutero e Calvino per garantire la protezione del libero arbitrio, e il Concordato del 1801, resosi necessario a causa dello Stato rivoluzionario, per permettere alla Chiesa di Francia di operare pienamente in pubblico. Ora, sia il Molinismo sia il Concordato furono dei compromessi col mondo del tempo, ma entrambi permisero che molte anime fossero salvate, mentre La Chiesa impedì che si minassero i principi che dovevano rimanere sacri: rispettivamente di Dio come Atto Puro e di Cristo come Re della società. Tuttavia, entrambi i compromessi permisero una certa umanizzazione della Chiesa divina, ed entrambi contribuirono alla graduale secolarizzazione della Cristianità. I compromessi comportano delle conseguenze.

In tal modo, se un lento processo di umanizzazione e di secolarizzazione dovesse spingersi troppo oltre nel mondo da cui uomini e donne sono chiamati a servire Dio nella sua Chiesa, difficilmente essi potrebbero entrare al suo servizio senza una forte dose di liberalismo radioattivo nelle ossa, che richiede il vigoroso antitodo della loro formazione religiosa. Difatti, com’è naturale,essi condividerebbero l’istintiva convinzione di quasi tutti i loro contemporanei: che i principi e gli ideali rivoluzionari del mondo da cui provengono sarebbero normali, mentre la loro formazione religiosa opposta a quel mondo sembrerebbe loro pia, ma fondamentalmente anormale. Tali uomini e donne di Chiesa rappresenterebbero un disastro potenziale. E tale disastro si rese attuale a metà del XX secolo. Una gran parte dei vescovi cattolici del mondo del 2000 si rallegrò invece di rivoltarsi, quando Giovanni XXIII fece apparire con chiarezza che stava abbandona ndo la Chiesa anti-moderna.

Così, nessuno che voglia salvare la propria anima dovrebbe seguire costoro o i loro successori, ma d’altra parte, questi ultimi sono così convinti di essere normali in relazione ai tempi moderni, che non sono colpevoli della distruzione della Chiesa di Cristo come lo sarebbero stati nei tempi passati. Beate le anime cattoliche che possono aborrire gli errori di costoro, ma che continuano ad onorarne l’ufficio.

 Kyrie eleison.

DEEP PROBLEM

Eleison Comments CCLXXIX

Many Catholics do not conceive of the full depth of the problem posed by the Conciliar Revolution of Vatican II (1962-1965) in the Catholic Church. If they knew more Church history, they might be less tempted either by liberalism to think that the Council was not all that bad, or by “sedevacantism” to think that the Church authorities are no longer its authorities. Did Our Lord question the religious authority of Caiphas or the civil authority of Pontius Pilate?

The problem is deep because it is buried beneath centuries and centuries of Church history. When in the early 1400’s St Vincent Ferrer (1357-1419) preached all over Europe that the end of the world was at hand, we today know that he was out by over 600 years. Yet God confirmed his preaching by granting him to work thousands of miracles and thousands upon thousands of conversions. Was God confirming untruth? Perish the thought! The truth is that the Saint was correctly discerning, implicit in the decadence of the end of the Middle Ages, the explicit and near total corruption of our own times, dress rehearsal for the total corruption of the end of the world.

It has merely taken time, God’s own time, several centuries, for that implicit corruption to become explicit, because God has chosen at regular intervals to raise Saints to hold up the downward slide, notably the crop of famous Saints that led the Counter-Reformation in the 16th century. However, he would not take away men’s free-will, so that if they chose not to stay on the heights of the Middle Ages, he would not force them to do so. Instead he would allow his Church, at least to some extent, to adapt to the times, because it exists to save present souls and not past glories.

Two examples might be Molinist theology, made virtually necessary by Luther and Calvin to guarantee the protection of free-will, and the Concordat of 1801, made necessary by the Revolutionary State to enable the Church in France to function at all in public. Now both Molinism and the Concordat were compromises with the world of their time, but both enabled many souls to be saved, while the Church allowed neither to undermine the principles which remained sacred, of God as Pure Act and of Christ as the King of Society respectively. However both compromises allowed for a certain humanising of the divine Church, and both contributed to a gradual secularising of Christendom. Compromises do have consequences.

Thus if a slow process of humanizing and secularizing were to go too far in that world from which alone men and women are called by God to serve in his Church, they could hardly enter his service without a strong dose of radio-active liberalism in their bones, calling for a vigorous antidote in their religious formation. Naturally they would share the instinctive conviction of almost all their contemporaries that the revolutionary principles and ideals of the world from which they came were normal, while their religious formation opposed to that world might seem pious but fundamentally abnormal. Such churchmen and churchwomen could be a disaster waiting to happen. That disaster struck in mid-20th century. A large proportion of the world’s 2000 Catholic bishops rejoiced instead of revolting when John XXIII made clear that he was abandoning the anti-modern Church.

So nobody who wants to save his soul should follow them or their successors, but on the other hand the latter are so convinced that they are normal in relation to modern times that they are not as guilty as they would have been in previous times for destroying Christ’s Church. Blessed are the Catholic souls that can abhor their errors, but still honour their office.

Kyrie eleison

PROBLEMA PROFUNDO

Comentários Eleison CCLXXIX

Muitos católicos não entendem a profundidade do problema provocado pela Revolução Conciliar do Vaticano II (1962-1965) na Igreja Católica. Se eles conhecessem mais a história da Igreja, poderiam ser menos tentados tanto pelo liberalismo, a pensarem que o Concílio não foi assim tão ruim; quanto pelo “sedevacantismo”, a pensarem que as autoridades da Igreja não são mais as suas autoridades. Nosso Senhor questionou a autoridade religiosa de Caifás ou a autoridade civil de Pôncio Pilatos?

O problema é profundo porque está enterrado sob séculos e séculos de história da Igreja. Quando, no início dos anos de 1400, São Vicente Ferrer (1357-1419) pregou em toda a Europa que o fim do mundo estava próximo, como nós hoje sabemos, isso se estenderia por mais de 600 anos. No entanto, Deus confirmou sua pregação concedendo milhares de milagres e milhares e milhares de conversões. Deus estava confirmando uma mentira? Nem pensar! A verdade é que o santo estava discernindo corretamente, implícita na decadência do fim da Idade Média, a corrupção explícita e quase total dos nossos próprios tempos, o ensaio geral para a corrupção total do fim do mundo.

Era apenas questão de tempo, o tempo próprio de Deus, vários séculos para que a corrupção implícita se tornasse explícita, porque Deus escolheu levantar Santos em intervalos regulares para retardar o declínio, notavelmente a safra dos Santos famosos que conduziu a Contrarreforma no século XVI. No entanto, Ele não tiraria o livre-arbítrio dos homens, de modo que se eles optaram por não ficar nas alturas da Idade Média, Ele não iria forçá-los a ficar. Em vez disso, Ele permitiu que a sua Igreja, pelo menos em certa medida, se adaptasse à época, porque ela existe para salvar almas presentes e não glórias passadas.

Dois exemplos podem ser a teologia molinista, feita necessária por causa de Lutero e Calvino para garantir a proteção do livre-arbítrio; e a Concordata de 1801, tornada necessária pelo Estado revolucionário para permitir que a Igreja funcionasse totalmente em público. Agora, tanto o molinismo quanto a Concordata foram compromissos com o mundo do seu tempo, mas ambos permitiram que muitas almas fossem salvas, enquanto a Igreja não permitiu que fossem minados os princípios que permaneceram sagrados: o de Deus como Ato Puro, e o de Cristo como o Rei da Sociedade, respectivamente. No entanto, ambos os compromissos permitiram certa humanização da Igreja divina e contribuíram para uma secularização gradual da cristandade. Compromissos têm consequências.

Assim, se um lento processo de humanização e secularização estava avançando muito nesse mundo de onde somente os homens e as mulheres são chamados por Deus para servir na sua Igreja, estes dificilmente poderiam começar seu serviço sem uma forte dose de liberalismo radioativo em seus ossos, pedindo um antídoto vigoroso em sua formação religiosa. Naturalmente eles poderiam compartilhar a convicção instintiva de quase todos os seus contemporâneos de que os princípios e os ideais revolucionários do mundo de onde vinham eram normais, enquanto que a sua formação religiosa oposta àquele mundo podia parecer piedosa, mas fundamentalmente anormal. Esses clérigos e freiras poderiam ser um desastre esperando para acontecer. Esse desastre aconteceu em meados do século XX. Uma grande parte dos 2000 bispos católicos do mundo se alegrou em vez de se revoltar quando João XXIII deixou claro que ele estava abandonando a Igreja antimoderna.

Então ninguém que quer salvar sua alma deve seguir a eles ou aos seus sucessores. Mas, por outro lado, os últimos estão tão convencidos de que eles são normais em relação aos tempos modernos que eles não são tão culpados quanto teriam sido em épocas anteriores por destruir a Igreja de Cristo. Bem-aventuradas são as almas católicas que podem abominar os seus erros, mas continua honrando o seu ofício.

Kyrie eleison

Tradução: Mosteiro da Santa Cruz

MARCELLUS INITIATIVE

MARCELLUS INITIATIVE 

Commaintaire Eleison  CCLXXVIII

Après avoir reçu la semaine dernière des détails de la «Marcellus Initiative», établie pour faciliter les dons à la cause d’un évêque «expulsé», certains lecteurs ont demandé avec raison quels seraient les buts de l’«Initiative». Pour commencer, il s’agira de couvrir les frais personnels pour le déménagement de Wimbledon, hors de Londres peut-être, et ensuite pour l’installation ailleurs. Pour ce qui dépasse ces frais, le mot «Initiative» a été choisi exprès pour laisser la porte ouverte à diverses options. Toutefois, il est important que personne ne pense que ces dons aillent servir à court terme pour créer une nouvelle Fraternité Saint Pie X ou un séminaire de remplacement. Dans les deux cas il y a de bonnes raisons pour ne pas s’y précip iter.

En ce qui concerne une alternative à la FSPX, nous devons tirer les leçons qui se dégagent de sa grave crise actuelle. L’Église catholique pour remplir sa mission se fonde sur l’autorité, depuis le Pape en haut jusqu’aux fidèles en bas, mais aujourd’hui notre monde Révolutionnaire a tellement détruit le sens naturel de l’autorité que peu d’hommes savent commander, et le grand nombre d’hommes obéissent trop peu – ou trop. Nous avons perdu, pour ainsi dire, ce bon sens paysan qui permettait à l’autorité catholique de fonctionner normalement. Et de même que seul Dieu put rétablir l’autorité de Moïse en châtiant de façon spectaculaire les rebelles qui s’insurgeaient contre elle (cf. Nombres XVI), ainsi nous semble-t-il sûr que Dieu seul pourra restaurer l’autorité du Pape. Cela se fera-t-il par une «pluie de feu», selon l’avertissement de Notre Dame d’Akita au Japon en 1973? Quoiqu’il en soit d’un châtiment éventuel, la possibilité immédiate et pratique reste celle des oasis de la Foi, que j’entends faire mon possible pour secourir.

Pour la réouverture d’un séminaire catholique classique, des arguments semblables s’appliquent. On ne construit pas une maison sur du sable dit Notre Seigneur (Mt.VII,26). Il me semble à moi qu’il devient de plus en plus difficile de transformer des jeunes hommes d’aujourd’hui en prêtres catholiques. Les qualités surnaturelles de foi, bonne volonté et piété vont loin, mais la Grâce construit sur la nature, et les fondements naturels, tels un foyer solide et une éducation vraiment humaine, se font de plus en plus rares. Bien sûr, il reste encore de bonnes familles où les parents ont compris ce que la Religion exige d’eux pour mettre leurs enfants sur le chemin du Ciel, et il y en a qui font des efforts héroïques dans ce sens. Mais notre monde pervers s’évertue à détruire tout bon sens et décence naturelle, qu&rsqu o;il s’agisse du genre, de la famille, ou de la patrie. Même avec les meilleures intentions, les enfants du milieu social actuel restent en général plus ou moins sévèrement handicapés quand il s’agit d’entendre ou de suivre un appel de Dieu.

Cela signifie-t-il que Dieu a abandonné son Église, ou qu’Il entend nous laisser sans prêtres pour demain? Bien sûr que non. Mais cela signifie qu’aucune organisation catholique que l’on constituera demain pour sauver les âmes ne pourra se permettre de perdre de vue à quel point l’Église Conciliaire et le monde moderne sont funestes pour le salut des âmes. Cela signifie de même que les prêtres ne pourront plus être formés demain pour connaître par cœur la Somme Théologique de Saint Thomas d’Aquin, si on ne les forme pas pour comprendre à fond le contexte réel d’aujourd’hui dans lequel il va falloir appliquer cette Somme.

Voilà pourquoi, coûte que coûte, les Congrégations et séminaires de demain devront absolument être ancrés dans le réel, et ne pas se perdre dans des rêves d’une fausse «normalité». Cela sera-t-il possible? Avec l’aide de Dieu, oui. Mais Dieu est Dieu, et pour le salut des âmes de demain, il se peut qu’Il n’ait plus recours aux Congrégations ou séminaires classiques d’hier. Pour ma part, je m’efforcerai de suivre Sa Providence en ce qui concerne l’ordination des prêtres ou bien – la consécration d’évêques. Que la volonté de Dieu soit faite.

Kyrie eleison.

 MARCELLUS INITIATIVE
  
Comentario Eleison CCLXXVIII

Después de la presentación de los detalles de la “Marcellus Initiative” la semana pasada, establecida para facilitar las donaciones a la causa de un obispo “expulsado”, algunos lectores preguntaron, no sin razón, cuales serían los fines de la “Iniciativa”. Para empezar, cubrirá sus gastos personales de mudanza fuera de Wimbledon, tal vez fuera de Londres, y después para vivir en otra parte. Más allá de esos gastos, la palabra “Iniciativa” fue elegida deliberadamente para dejar opciones abiertas. Sin embargo, es importante que nadie piense que sus donaciones servirán a corto plazo para crear un sustituto de la Fraternidad San Pío X o de un seminario. En los dos casos existen buenas razones para no apresurarse.

En cuanto a una alternativa a la FSPX, debemos aprender las lecciones que se desprenden de su grave crisis actual. La Iglesia católica funciona con la autoridad, desde el Papa hacia abajo, pero nuestro mundo Revolucionario de hoy ha destruido a tal punto el sentido natural de la autoridad, que pocos saben comandar y la mayoría de los hombres obedecen sea poco sea demasiado. Hemos perdido, por así decir, el sentido común campesino que permitía a la autoridad católica funcionar normalmente. Así, al igual que solo Dios pudo restablecer la autoridad de Moisés gracias a un sensacional castigo a los rebeldes (cf. Números XVI), así, en nuestro día, parece cierto que solo Dios podrá restaurar la autoridad del Papa. ¿Será por una “lluvia de fuego”, tal como lo advirtió Nuestra Señora de Akita en Japón en 1 973? Sea como sea una intervención divina, la posibilidad inmediata y práctica que queda, son los oasis de Fe, y yo tengo la intención de hacer lo que puedo para atenderlos.

Para la re-apertura de un seminario católico clásico, se aplican argumentos semejantes. No se pueden construir castillos sobre la arena, dice Nuestro Señor (Mt.VII, 26). Y a mi me parece que se está volviendo cada vez más y más difícil formar sacerdotes católicos a partir de los jóvenes modernos. Las cualidades sobrenaturales de fe, buena voluntad y piedad, pueden hacer mucho, pero la Gracia construye sobre lo natural, y los cimientos naturales, tales como un hogar sólido y una educación verdaderamente humana, son cada día más escasos. Por supuesto quedan todavía buenas familias donde los padres han entendido lo que su Religión exige de ellos para poner a sus niños en el camino del Cielo, y donde ellos están haciendo un esfuerzo heroico en este sentido. Pero nuestro mundo perverso se dedica con todas sus fuerzas a destruir cualquier sentido común y decencia natural, sea de género, familia, patria. Aún lo mejor intencionados, los hijos del ambiente social actual permanecen en general más o menos severamente inhabilitados para percibir o seguir un llamado de Dios.

¿Significa eso que Dios ha abandonado su Iglesia o que El tiene la intención de dejarnos sin sacerdotes para mañana? Claro que no. Pero significa sí, que ninguna organización Católica organizada mañana para salvar almas, puede permitirse de no ver como la Iglesia Conciliar y el mundo moderno están ahogando las almas. Significa sí, que los sacerdotes no pueden ya ser formados de ahora en adelante para tener un perfecto conocimiento de la Suma Teológica de Santo Tomás de Aquino, mientras no tengan idea de cómo aplicarla a la vida real de hoy.

A rajatabla las Congregaciones y seminarios de mañana tienen que conservar su asidero a la realidad y no perderse en sueños de cuan “normal” son o deberían ser. ¿Será posible? Con la ayuda de Dios, sí. Pero Dios es Dios, y para la salvación de las almas mañana, puede ser que El ya no recurra más a las Congregaciones o seminarios clásicos de ayer. En cuanto a mi, trataré de seguir Su Providencia en la ordenación de los sacerdotes – o en la consagración de obispos. Se haga la voluntad de Dios.

Kyrie eleison

 MARCELLUS INITIATIVE

Eleison kommentare CCLXXVIII

Letzte Woche präsentierten wir Einzelheiten zur „Marcellus Initiative“, die mit dem Ziel gegründet worden war, Spenden für das Anliegen des kürzlich „ausgeschlossenen“ Bischofs zu erleichtern. Nun fragten einige Leser zurecht, wofür diese „Initiative“ denn genau stehe. Zuerst einmal wird sie die Kosten für den Umzug des Bischofs aus Wimbledon oder London an einen anderen Ort tragen, wo er dann verweilen wird. Weit über solche Unkosten hinausgehend ist der Begriff Initiative jedoch bewußt gewählt worden, um verschiedene Möglichkeiten offenzuhalten. Allerdings sei betont, daß Spenden an diese Initiative in nächster Zeit nicht dazu verwendet werden, einen Ersatz zur Priesterbruderschaft St. Pius X. oder ein neues Seminar zu finanzieren. Es gibt gute Gründe, warum diese beiden Anliegen ohne Eile sind.

Bezüglich einer Alternative zur Priesterbruderschaft sei gesagt, daß wir aus ihrer gegenwärtigen schweren Krise erst einmal die Lehre ziehen müssen. Die katholische Kirche fußt auf einer Hierarchie der Autorität, welche abwärts vom Papst bis in die unteren Ränge reicht. Allerdings hat unsere revolutionäre Welt inzwischen den natürlichen Sinn der Menschen für die Autorität so sehr zerstört, daß auf der einen Seite nur noch wenige Personen zu befehlen wissen, und auf der anderen Seite die meisten Menschen entweder zu wenig oder aber zu viel gehorchen. Der bodenständig gesunde Menschenverstand ist uns derart abhandengekommen, dass die katholische Autorität kaum mehr funktionieren kann. Auf ähnliche Weise, wie nur Gott allein die Autorität von Mose durch eine gewaltige Züchtigung der Rebellen wieder herstellen konnte (vergleiche viertes Buch Mose „Numeri&ldq uo;,16), so kann auch in unserer Zeit gewiß nur Gott allein die päpstliche Autorität auf die Beine stellen. Wird er dazu einen „Feuerregen“ schicken, vor dem Unsere Liebe Frau 1973 im japanischen Akita gewarnt hat? Wie dem auch sei; Glaubensoasen bleiben für uns eine unmittelbare und geeignete Möglichkeit, und ich meine ihnen nach Kräften dienlich zu sein.

Ähnliche Argumente gelten bezüglich des Neustarts eines klassischen katholischen Priesterseminars. Ein altes Sprichwort erinnert daran, daß man ohne ausreichende Mittel nicht an die Arbeit gehen kann. Auf unsere Situation angewandt: Es fällt immer schwerer, aus den heutigen Jungmännern katholische Priester zu formen. Übernatürliche Qualitäten des Glaubens, des guten Willens und der Frömmigkeit sind zwar eine große Hilfe, aber dennoch baut die Gnade auf der Natur auf, und diese natürlichen Grundlagen – wie z.B. ein stabiles Zuhause und eine wahrhaft menschliche Erziehung – fehlen heute immer mehr. Gewiß gibt es noch gute Familien, wo die Eltern verstanden haben, was ihre Religion von ihnen verlangt, um ihre Kinder auf den Weg in den Himmel senden zu können. Und gewiß geben etliche Eltern dabei auch heldenhaft ihr Bestes. Aber unsere abartige Zeit trachtet nach der Zerstörung des gesunden Menschenverstandes und des natürlichen Anstandes von Geschlecht, Familie und Nation. Selbst mit den besten Absichten bleiben die Kinder des heutigen sozialen Umfeldes schlechterdings mehr oder weniger daran gehindert, eine Berufung Gottes wahrzunehmen oder ihr zu folgen.

Hat also Gott seine Kirche aufgegeben und läßt er uns in Zukunft ohne Priester sein? Natürlich nicht. Jedoch sind zwei Dinge zu beachten. Erstens darf eine zur Seelenrettung gegründete katholische Organisation von morgen keinesfalls ihren Scharfblick verlieren bezüglich der seelenzerstörenden Natur der Konzilskirche und der modernen Welt. Und zweitens können keine Priester von morgen ausgebildet werden, welche zwar die Summa Theologiae des Hl. Thomas von Aquin perfekt kennen, aber kaum eine oder gar keine Vorstellung haben, wie diese Summa auf das heutige Leben anzuwenden ist.

Kongregationen und Seminare von morgen müssen auf Biegen oder Brechen an der Wirklichkeit festhalten, anstatt davon zu träumen, wie „normal“ sie doch seien oder sein sollten. Ist diese Aufgabe zu schaffen? Mit Gottes Hilfe gewiß. Allerdings ist Gottes Weisheit unergründlich, und möglicherweise bedient er bei der Seelenrettung von morgen sich nicht mehr länger der klassischen Kongregationen und Seminare von gestern. Was mich angeht, so werde ich jedenfalls versuchen, Gottes Vorsehung beim Weihen von Priestern – und von Bischöfen – zu folgen. Gottes Wille geschehe.

Kirie Eleison

 MARCELLUS INITIATIVE 

Commentario Eleison CCLXXVIII

Dopo la presentazione, la scorsa settimana, dei dati relativi alla “Marcellus Iniziative”, istituita per facilitare le donazioni per la causa di un vescovo «espulso», alcuni lettori hanno ragionevolmente chiesto quale sarebbe lo scopo dell’“Iniziativa”. Per cominciare, essa servirà a coprire le spese personali del vescovo per trasferirsi da Wimbledon, forse fuori Londra, e vivere quindi altrove. Al di là di tali spese, il termine “Iniziativa” è stato scelto deliberatamente per lasciare aperte diverse opzioni. Tuttavia, è importante che nessuno pensi che le loro donazioni possano servire ad istituire quanto prima qualcosa che rimpiazzi la Fraternità San Pio X o un seminario sostitutivo. Vi sono buone ragioni per non affrettarsi né per l’una, né per l’altro.

Per quanto riguarda un’alternativa alla FSSPX, dobbiamo imparare la lezione che deriva dalla sua attuale grave crisi. La Chiesa cattolica si regge sull’autorità, dal Papa in giù, ma oggi il nostro mondo rivoluzionario ha così sconvolto il naturale senso dell’autorità degli uomini, che pochi sanno come si comanda, mentre la maggior parte di essi obbedisce troppo o troppo poco. Noi abbiamo esaurito, per così dire, quel buon senso contadino che ha permesso all’autorità cattolica di funzionare. Così, come solo Dio ha potuto stabilire l’autorità di Mosè con un sensazionale castigo di ribelli (Cfr. Numeri XVI), allo stesso modo, ai giorni nostri, sicuramente solo Dio sarà in grado di ripristinare l’autorità del Papa. Sarà con “una pioggia di fuoco”, come previsto dalla Madonna di Akita in Giappone nel 1973? Sia come sia, delle oasi d ella fede appaiono come una possibilità immediata e pratica, e io farò del mio meglio per servirle.

Argomentazioni analoghe valgono per l’avvio di un nuovo seminario cattolico classico. Non si possono fare i mattoni senza la paglia, dice un vecchio proverbio. E io dico che è sempre più difficile fare dei sacerdoti cattolici a partire dai giovani moderni. Le qualità soprannaturali della fede, la buona volontà e la pietà portano molto lontano, ma la grazia costruisce sulla natura, e le basi naturali, come una casa ordinata e una vera educazione umana, sono sempre più carenti. Naturalmente, vi sono ancora buone famiglie dove i genitori hanno capito quello che la loro religione esige per mettere i loro figli sulla via del Cielo, e dove essi stanno facendo eroicamente del loro meglio. Ma il nostro mondo malvagio è impostato per distruggere ogni buon senso e ogni naturale decenza di genere, famiglia e patria. Con la migliore buona volontà, in genere i ragazzi dell’ambiente sociale odierno si trovano più o meno gravemente impediti quando si tratta di percepire o di seguire una chiamata di Dio.

Questo significa che Dio ha abbandonato la Sua Chiesa o che intende lasciarci senza sacerdoti per il futuro? Certo che no. Ma significa che nessuna organizzazione cattolica costituita domani per salvare le anime può permettersi di perdere la visione della natura distruttrice di anime che è quella della Chiesa conciliare e del mondo moderno. Significa che domani i sacerdoti non possono più essere formati avendo una perfetta conoscenza della Summa Theologiae di San Tommaso ed insieme avendo poca o nessuna idea di come questa si applichi nella reale vita odierna.

Per amore o per forza, le Congregazioni e i seminari odierni devono tenere il loro aggancio con la realtà e non devono perdersi nei sogni di una “normalità” che hanno o dovrebbero avere. È possibile farlo? Con l’aiuto di Dio, sì. Ma Dio è Dio, e per la salvezza delle anime è possibile che domani Egli non voglia più ricorrere alla Congregazione o al seminario classici di ieri. Per quanto mi riguarda, cercherò di seguire la Sua Provvidenza ordinando dei sacerdoti – o consacrando dei vescovi. Sia fatta la volontà di Dio.

 
Kyrie eleison.

MARCELLUS INITIATIVE

Eleison Comments CCLXXVIII

After last week’s presentation of details of the “Marcellus Initiative” set up to facilitate donations to the cause of an «expelled» bishop, a few readers reasonably asked what the “Initiative” would be for. To begin with, it will cover his personal expenses of moving out of Wimbledon, maybe out of London, and then living elsewhere. Over and above those expenses, the word “Initiative” was chosen deliberately to leave options open. However, it is important that nobody should think that their donations will any time soon go to the setting up of a replacement for the Society of St Pius X or a substitute seminary. There are good reasons for not hurrying to do either.

As for an alternative to the SSPX, we must learn the lessons to be drawn from its present severe crisis. The Catholic Church runs on authority, from the Pope downwards, but our Revolutionary world has today so broken down men’s natural sense of authority that few know how to command, and most men obey either too little or too much. We have, so to speak, run out of that peasant common sense that enabled Catholic authority to function. Thus as God alone could establish Moses’ authority by a sensational chastisement of rebels (cf. Numbers XVI), so in our day surely God alone will be able to restore the Pope’s authority. Will it be by ”a rain of fire”, such as Our Lady of Akita forewarned in Japan in 1973? Be that as it may, oases of the Faith remain an immediate and practical possibility, and I will do my best to serve them.

Similar arguments apply to the re-starting of a classical Catholic seminary. One cannot make bricks without straw, says the old proverb. It is more and more difficult to make Catholic priests out of modern young men, say I. Supernatural qualities of faith, good will and piety go a long way, but grace builds on nature, and the natural foundations, such as a solid home and a truly human education, are more and more lacking. Of course there are still good families where the parents have understood what their religion requires of them to put their children on the path to Heaven, and where they are doing their heroic best. But our wicked world is set upon destroying all common sense and natural decency, of gender, family and country. With the best of good will, the children of today’s social environment remain in general more or less severely handicapped when it comes to perceiving or following a call of God.

Does that mean that God has given up on his Church, or that he means to leave us without priests for tomorrow? Of course not. But it does mean that no Catholic organisation set up tomorrow to save souls can be allowed to lose its vision of the soul-destroying nature of the Conciliar Church and the modern world. It does mean that priests can no longer be formed tomorrow to have a perfect knowledge of St Thomas Aquinas’ Summa Theologiae while having little to no idea of how it applies in real life today.

By hook or by crook, tomorrow’s Congregations and seminaries must keep their grip on reality, and not get lost in dreams of how “normal” they are, or need to be. Can it be done? With God’s help, yes. But God is God, and for the salvation of souls tomorrow it may be that he will no longer resort to the classical Congregation or seminary of yesterday. For myself, I shall attempt to follow his Providence in the ordaining of priests - or in the consecrating of bishops. God’s will be done.

Kyrie eleison

MARCELLUS INITIATIVE

Comentários Eleison CCLXXVIII

Após a apresentação da semana passada dos detalhes da Marcellus Initiative que visou facilitar as doações para a causa de um bispo “expulso”, alguns leitores perguntaram razoavelmente sobre o que é essa Iniciativa. Para começar, isso vai cobrir as despesas pessoais da mudança de Wimbledon, talvez para fora de Londres, a fim de então ir viver em outro lugar. Além dessas despesas, a palavra “Iniciativa” foi escolhida deliberadamente para deixar opções em aberto. No entanto, é importante que ninguém pense que essas doações serão para em breve arranjar um substituto para a Fraternidade São Pio X ou para substituir um seminário. Há boas razões para não apressar nenhum dos dois.

Para uma alternativa à FSSPX, nós devemos aprender as lições a serem tiradas dessa severa crise. A Igreja Católica funciona na base da autoridade, do Papa para baixo, mas nosso mundo Revolucionário tem quebrado atualmente o senso natural de autoridade do homem de tal forma que poucos sabem como comandar, e a maioria dos homens obedecem ou muito pouco ou demais. Nós temos, por assim dizer, ficado sem o bom senso popular que permitiu que a autoridade Católica funcionasse. Então como somente Deus pôde estabelecer a autoridade de Moisés pelo sensacional castigo dos rebeldes (Números XVI), então em nossa época com certeza somente Deus pode restaurar a autoridade do Papa. Será através de uma “chuva de fogo”, tal como Nossa Senhora de Akita profetizou no Japão em 1973? Seja como for, oasis de Fé permanecerão como uma possibilidade imediata e prática, e eu irei fazer o melhor que puder para servi-los.

Argumentos similares podem ser aplicados para o reinício de um clássico seminário Católico. Ninguém pode fazer tijolos sem palha, diz o velho provérbio. É cada vez mais difícil produzir sacerdotes Católicos de nossos jovens homens modernos, penso eu. Qualidades sobrenaturais de fé, boa vontade e piedade percorrem um longo caminho, mas a graça constrói na natureza, e os fundamentos naturais, tais como um lar sólido e uma verdadeira educação humana, estão cada vez mais em falta. Claro que ainda existem algumas boas famílias onde os pais entenderam o que sua religião requer deles para colocar suas crianças no caminho para o Céu, e onde eles estão fazendo o seu melhor heroicamente. Mas nosso mundo pervertido é armado para destruir todo bom senso e decência natural, de gênero, família e país. Com a melhor boa vontade, as crianças do ambiente social de hoje permanecem em geral mais ou menos severamente incapacitadas quando se trata de perceber ou seguir um chamado de Deus.
Isso quer dizer que Deus desistiu de Sua Igreja, ou que Ele pretende nos deixar sem sacerdotes para amanhã? Claro que não. Mas isso significa que nenhuma organização Católica arrumada amanhã para salvar almas pode se permitir deixar de enxergar a natureza destruidora de almas da Igreja Conciliar e do mundo moderno. Isso significa que sacerdotes não poderão ser formados amanhã para adquirir um perfeito conhecimento da Suma Teológica de Santo Tomás de Aquino enquanto tiverem pouca ou nenhuma ideia de como ela se aplica na vida real hoje.

De qualquer forma as congregações e seminários de amanhã devem se manter agarrados na realidade, e não se perderem em sonhos sobre quão ”normais” eles são ou precisam ser. Isso pode ser feito? Com a ajuda de Deus, sim. Mas Deus é Deus, e para a salvação de almas, amanhã pode ser que Ele não recorra mais aos clássicos seminários ou congregações de ontem. Por mim, eu devo tentar seguir Sua Providência na ordenação de sacerdotes ou – na consagração de bispos. Que seja feita a vontade de Deus.

Kyrie eleison

Tradução: Mosteiro da Santa Cruz


 

ET MAINTENANT? / ¿Y AHORA? / UND JETZT? / E ADESSO? / AND NOW? / E AGORA?

ET MAINTENANT?

Commaintaire Eleison  CCLXXVII

Les nouvelles de la semaine dernière concernant l’expulsion de l’un des quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X ont apporté un grand nombre de courriers électroniques de soutien et d’encouragement. A chacun d’entre vous un grand merci. Une division d’une telle ampleur parmi les évêques de la Fraternité est une grande peine, mais Dieu a ses raisons pour l’avoir permise, et il est clair que vous êtes nombreux à comprendre que la Foi prime sur l’unité. Ce n’est pas la division mais la perte de la Foi qui constitue le mal ultime : « Car aussi bien faut-il qu’il y ait entre vous des factions, afin que soit manifesté parmi vous qui sont les bons »(I Cor.XI,19; cf. I Jn.II,19). Quant à la tournure que prendra la guerre titanique entre les amis et les ennemis de cette Foi, je n’en vois moi-m&e circ;me pour l’instant que les grandes lignes. Permettez-moi de m’en référer à trois citations fréquentes de Monseigneur Lefebvre, dont je pense qu’elles peuvent servir encore aujourd’hui.

En premier lieu, « Nous devons suivre la Providence et ne pas essayer de la mener ». S’il est vrai que « la Charité espère tout » (I Cor.XIII,7), alors nous pouvons laisser à la Fraternité encore un peu de temps pour qu’elle se redresse, avant de l’inscrire sur la liste des groupes Traditionnels passés à l’ennemi. C’est pourquoi je disais la semaine dernière que les prêtres de la FSPX peuvent rester discrètement sur leur garde pour l’instant, en observant quelle tournure vont prendre les événements, tandis que les fidèles peuvent continuer à assister aux Messes de la Fraternité, mais les uns et les autres doivent rester vigilants (Mt. XXVI,41) pour discerner d’éventuelles contradictions dans la doctrine et tout fléchissement dans la morale. La tentation sera de préférer le confort à la rigueur et la routine aux bouleversements, comme l’ont fait des milliers de prêtres et des millions de fidèles suite à Vatican II, de telle sorte qu’ils finirent par perdre la Foi. Nous avons le droit d’attendre que la Providence nous montre le chemin à suivre. Nous n’avons pas le droit de perdre la Foi.

En deuxième lieu, « Le temps ne respecte rien qui se fait sans lui ». En d’autres mots, il faut du temps pour construire quelque chose de solide. Il se peut que nous soyons pressés. Dieu ne l’est pas. Mgr Lefebvre a pris son temps pour construire la Fraternité. Vatican II a conclu son œuvre diabolique en 1965. Il a fallu 11 ans pour que le premier contingent important de prêtres sorte du premier séminaire de l’Archevêque. Patience. Il ne s’est pas pressé.

En troisième lieu, « Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien ». Le domaine public aujourd’hui est complètement empoisonné. Chercher à atteindre une large audience parmi les hommes modernes, c’est s’exposer au grand risque d’imiter le cavalier mené par sa monture, car toute audience contemporaine est apte à faire plier le message, et le messager, à sa propre corruption. Rarement Mgr Lefebvre alertait les medias, ce sont eux qui le poursuivaient, parce que son message était inflexible. Voilà encore une preuve que ce n’est pas le bruit que nous pouvons faire sur la scène publique mais notre Foi qui est « notre victoire sur le monde » (I Jn.V, 4).

Bref, je pense que la situation de la Résistance Catholique aujourd’hui requiert non pas une action précipitée, mais un jugement pondéré à porter sur les hommes et les événements, jusqu’à ce que la volonté de Dieu apparaisse plus clairement. Je pense – je peux me tromper – qu’Il veut un réseau souple, un maquis, de poches de résistance indépendantes, réunies autour de la Messe, en contact facile les unes avec les autres, mais sans la structure d’une fausse obéissance comme celle qui a contribué largement au naufrage et de la plus grand partie de l’Eglise dans les années 60, et à celui de la Fraternité Saint Pie X actuellement. Si vous êtes d’accord, n’hésitez pas à apporter vos dons à l’Initiative St Marcel car ils seront certainement utiles, peut- êt re plus tôt que je ne le pense. En ce qui me concerne, dès que ma situation se stabilise en Angleterre, je suis prêt à mettre mes pouvoirs d’évêque à la disposition de tous ceux qui sauront en profiter avec sagesse.

Aux États-Unis, les chèques peuvent être faits à l’ordre de St Marcel Initiative et postés à l’adresse suivante: St Marcel Initiative, P.O.Box 764, Carrollton, VA 23314, USA. Les dons par cartes de crédit ou de débit, ou par débit direct / transfert bancaire, peuvent se faire chez www.stmarcelinitiative.com. Pour les dons par chèques depuis le Royaume Uni et la zone Euro, les détails indiquant où ils peuvent être envoyés seront signalés le plus tôt possible.

Kyrie eleison


Kyrie eleison.

¿Y AHORA? 

Comentario Eleison CCLXXVII

Las noticias de la última semana acerca de la expulsión de uno de los cuatro obispos de la Fraternidad San Pío X trajeron un gran número de correos electrónicos de apoyo y aliento. A cada uno de ustedes, muchas gracias. Una división de tal magnitud entre los obispos de la Fraternidad es una gran lástima, pero Dios tiene sus razones para permitir que eso ocurra, y es evidente que muchos de vosotros entienden que la Fe supera la unidad. El mal extremo no es la división, sino la pérdida de la Fe “Porque es menester que haya entre vosotros facciones para que se manifieste entre vosotros cuáles sean los buenos” (I Cor.XI,19; I Jn.II,19). En cuanto a como va a desarrollarse la guerra titánica entre los amigos y los enemigos de esta Fe, personalmente yo no veo en este momento más que las grandes líneas. Déjenme acudir a tres citas favoritas de Mons. Lefebvre, las cuales c reo se aplican todavía hoy.

En primer lugar, “Debemos seguir a la Providencia y no tratar de adelantarnos a ella”. Si es cierto que “la Caridad todo lo espera” (I Cor.XIII, 7), entonces a la Fraternidad se le debe dar todavía algún tiempo para que pueda enderezarse antes de que la inscribamos como un grupo Tradicional más pasado al enemigo. Por eso dije la semana pasada que los sacerdotes de la FSPX pueden agazaparse por el momento para mirar el rumbo que tomen las cosas, mientras que los fieles pueden seguir asistiendo a las Misas de la Fraternidad, pero todos unos y otros, deben estar alertas (Mt.XXVI,41) sobre eventuales contradicciones en la doctrina y sobre aflojamientos en la moral. La tentación será preferir el confort al rigor y la rutina al trastorno, como fue el caso de miles de sacerdotes y millones de laicos después del Vaticano II, al punto que terminaron por perder la Fe. Nos cabe esperar que la Providencia nos muestre cu al es el camino a seguir. No nos cabe perder la Fe.

En segundo lugar, “El tiempo no respeta nada hecho sin él”. En otras palabras se necesita tiempo para construir algo sólido. Puede ser que tengamos prisa. No es el caso de Dios. A Mons. Lefebvre le tomó tiempo construir la Fraternidad. El Vaticano II completó su obra diabólica en 1965. Se tuvo que esperar 11 años para que la primera camada importante de sacerdotes salga del primer seminario del Arzobispo. Paciencia. El no se precipitó.

En tercer lugar, “El bien no hace ruido y el ruido no hace bien”. El dominio público hoy está completamente envenenado. Tratar de llegar a una amplia audiencia de los hombres modernos es exponerse al riesgo de que sea el perro el que pasee al amo, que sea la audiencia la que flexibilice al mensaje, y al mensajero, llevándolos a adaptarse a su propia corrupción. Mons. Lefebvre raramente buscó a los medios, pero ellos estaban siempre atrás de él, porque su mensaje era inflexible, y eso era la prueba que nuestra Fe, y no el ruido que podamos hacer sobre la escena pública, es “nuestra victoria sobre el mundo” (I Jn.V,4).

En breve, pienso que la situación de la Resistencia Católica de hoy llama no a una acción apresurada, sino a medir cuidadosamente a los hombres y a los acontecimientos hasta que la voluntad de Dios aparezca más claramente. Pienso – me puedo equivocar – que El quiere una red suelta de focos independientes de Resistencia, reunidos alrededor de la Misa, contactándose libremente entre ellos, pero sin la estructura de una falsa obediencia como la que sirvió para hundir a la mayor parte de la Iglesia en la década del 60 y que ahora está hundiendo a la Fraternidad San Pío X. Si están de acuerdo, no duden en aportar su ayuda a la Iniciativa de San Marcelo porque con seguridad va a ser útil, tal vez más pronto de lo que yo pienso. En cuanto a mí, tan pronto como mi situación se estabiliza en Inglaterra, estoy dispuesto a poner mis poderes de obispo a la disposición d e quien pueda hacer uso sabio de ellos.

En los Estados Unidos, los cheques pueden ser emitidos a nombre de St Marcel Initiative y enviados a St Marcel Initiative, P.O.Box 764, Carrollton, VA 23314, USA. Las donaciones por tarjeta de crédito o tarjeta de débito o débito bancario directo o transferencia internacional pueden ser hechas en www.stmarcelinitiative.com. Para contribuciones por cheques desde el Reino Unido y la zona Euro, las informaciones adonde podrán ser enviados serán comunicadas tan pronto como sea posible.
Kyrie eleison

UND JETZT?

Eleison kommentare CCLXXVII

Nach der Meldung von letzter Woche über den Ausschluß eines der vier Bischöfe der Priesterbruderschaft St. Pius X. erreichten mich viele elektronische Unterstützer- und Ermutigungs-Briefe. Jedem einzelnen von Ihnen sei dafür Dank gesagt. Eine so ernsthafte Spaltung der Bruderschaftsbischöfe ist gewiß eine große Schade, doch hat Gott Gründe für ihre Zulassung. Offensichtlich verstehen viele von Ihnen, daß der Glaube über der Einheit steht. Nicht Spaltung, sondern der Verlust des Glaubens ist das größte Übel (siehe Erster Korintherbrief 11,19 und Erster Johannesbrief 2,19). Momentan sehe ich erst die Grundzüge der weiteren Entwicklung des titanischen Krieges zwischen den Freunden und den Feinden des Glaubens. Daher möchte ich auf drei beliebte Zitate Erzbischof Lefebvres zurückgreifen, welche auch noch heute gelten.

Erstens: „Wir müssen der göttlichen Vorsehung folgen, aber nicht versuchen, sie zu lenken.“ Gemäß der Weisheit „Die Liebe hofft alles“ (Erster Korintherbrief 13,7) könnte also der Priesterbruderschaft noch eine kurze Zeitspanne zur Korrektur gewährt sein, bevor sie abgeschrieben werden muß wie all jene Traditionsgruppen, welche zum Feind übergelaufen sind. Aus diesem Grund schrieb ich letzte Woche, daß die Priester der Bruderschaft sich unauffällig verhalten und die Entwicklung abwarten dürfen, und die Laien die Messen der Bruderschaft weiterhin besuchen können, doch daß beide Gruppen wachsam sein müssen (Matthäus 26,41) bezüglich Glaubenswidersprüchen und nachlassender Moral in der Bruderschaft. Die Versuchung wird darin liegen, Bequemlichkeit und Gewohnheit der anstehenden Bedrängnis und Unruhe vorzuziehen – so wie das tausende von Priestern und Mil lionen von Laien nach dem Zweiten Vatikanum taten und dann am Ende den Glauben verloren. Zwar dürfen wir warten, bis die Vorsehung uns den rechten Weg nach vorne aufzeigt, doch dürfen wir nicht den Glauben verlieren.

Zweitens: „Gut Ding will Weile haben.“ Das heißt, der Aufbau von etwas Solidem braucht seine Zeit. Wir mögen vielleicht in Eile sein, Gott jedoch nicht. Auch Erzbischof Lefebvre nahm sich Zeit, seine Bruderschaft aufzubauen. Obwohl das Zweite Vatikanum seine Teufelei im Jahre 1965 abschloß, dauerte es noch ganze elf Jahre, bevor die erste größere Zahl an Priestern aus dem ersten Seminar von Erzbischof Lefebvre hervorging. Der Erzbischof hatte es also nicht eilig.

 Drittens: „Das Gute lärmt nicht und Lärm ist nicht gut.“ Die heutige Öffentlichkeit ist durch und durch vergiftet. Der Versuch, ein großes Publikum an modernen Menschen zu erreichen, birgt die große Gefahr, daß am Ende „der Schwanz mit dem Hund wedelt“ – d.h., daß am Ende das Publikum die Botschaft und sogar den Boten mit seiner eigenenVerdorbenheit ansteckt. Der Erzbischof wandte sich kaum an die Medien, jedoch rannten sie ihm hinterher, weil seine Botschaft nicht verbiegbar war. Das zeigt, wie „der Sieg, der die Welt überwindet“ unser Glaube ist (Erster Johannesbrief 5,4), und nicht der Lärm, den wir auf der öffentlichen Bühne machen.

Zusammengefaßt denke ich, daß die Situation des heutigen katholischen Widerstands kein überstürztes Handeln braucht, sondern ein durchdachtes Abwägen von Menschen und Ereignissen verlangt, bis der Wille Gottes deutlicher erkennbar ist. Wenn ich mich nicht irre, so sieht Gott ein loses Netzwerk an Widerstandsnestern vor, welche um die Hl. Messe sich gruppieren und frei miteinander in Kontakt stehen – welche aber auf die Struktur des falschen Gehorsams verzichten, welcher ja in den 1960er-Jahren die Amtskirche untergehen ließ und heute die Priesterbruderschaft St. Pius X. versinken läßt. Wenn Sie dem Gesagten zustimmen, so schicken Sie ruhig Spenden an die St. Marcel Initiative, welche gewiß hilfreich sein werden – vielleicht schneller als ich annehme. Sobald meine Situation in England gefestigt ist, stelle ich meinen bischöflichen Charakter allen zur Verfügung, welche davon weisen Gebrauch zu m achen wissen werden.

In den USA können Sie Papierschecks an die St. Marcel Initiative ausstellen und senden an: St. Marcel Initiative, P.O.Box 764, Carrollton, VA 23314, USA. Spenden per Kreditkarte, Bankkarte oder Banküberweisungen können Sie auf der Internet-Seite www.stmarcelinitiative.com durchführen. Wie Sie von der britischen und der Eurozone aus Beträge spenden wollen, wird bekanntgegeben, sobald die Einzelheiten verfügbar sind  

Kirie Eleison

E ADESSO?

Commentario Eleison CCLXXVII

La notizia della scorsa settimana dell’espulsione di uno dei quattro vescovi della Fraternità San Pio X ha prodotto un gran numero di e-mail di sostegno e di incoraggiamento. A ognuno di voi, molte grazie. Che peccato, una tale grave divisione tra i vescovi della Fraternità! Ma Dio ha le sue ragioni per permettere che questo accada, ed è ovvio che molti di voi comprendono che la fede viene prima dell’unità. Non la divisione, ma la perdita della fede è il male supremo (I Cor. XI, 19; I Gv. II, 19 ). Riguardo a come si svilupperà la guerra titanica tra gli amici e i nemici di questa fede, in questo momento io lo intravedo solo per grandi linee. Permettetemi di ricorrere a tre citazioni preferite di Mons. Lefebvre, che io penso siano valide ancora oggi.

In primo luogo, “dobbiamo seguire la Provvidenza e non provare a guidarla”. Se è vero che “la carità tutto spera” (I Cor. XIII, 7), allora la Fraternità può avere ancora un po’ di tempo per correggersi, prima di iscriversi come un gruppo tradizionale in più passato al nemico. Ecco perché la scorsa settimana ho detto che i sacerdoti della FSSPX per il momento possono tenere un profilo basso in attesa di come si svilupperanno le cose, mentre i laici possono continuare ad assistere alle Messe della Fraternità, ma entrambi devono vegliare (Mt. XXVI, 41) sulle contraddizioni nella dottrina e sul rilassamento nella morale. La tentazione sarà di preferire il comodo al disagio e la routine al sommovimento, com’è accaduto a migliaia di preti e a milioni di laici dopo il Vaticano II, così che hanno finito col perdere la fede. Abbiamo il diritto di aspettare che la Provvidenza ci mostri la via da seguire. Non abbiamo il diritto di perdere la fede.

In secondo luogo, “Le cose affrettate non resistono al tempo”. In altre parole, ci vuole tempo per costruire qualcosa di solido. Noi possiamo avere fretta. Dio non ne ha. Monsignore aspettò il tempo necessario per costruire la Fraternità. Il Vaticano II completò la sua opera diabolica nel 1965. Solo 11 anni dopo uscì il primo grande gruppo di sacerdoti dal primo seminario di Monsignore. Pazienza. Egli non aveva fretta.

In terzo luogo, “Il buono non fa rumore e il rumore non è buono”. Oggi l’opinione pubblica è totalmente avvelenata. Per cercare di ottenere la più ampia attenzione dagli uomini moderni si corre il rischio che sia la coda a condurre il cane, che sia l’attenzione degli uomini, con la sua corruzione, a guidare il messaggio, e il messaggero. Raramente Monsignore andò dietro ai media, furono questi che seguirono lui, perché il suo messaggio era intransigente, e questa era la prova che “La vittoria che ha sconfitto il mondo è la nostra fede” (I Gv. V, 4) e non il fare rumore sulla pubblica scena.

In breve, io penso che la situazione dell’odierna Resistenza Cattolica richieda che non vi siano azioni affrettate, ma ponderate valutazioni degli uomini e degli eventi, fino a che non si presenti più chiaramente la volontà di Dio. Io penso – e posso sbagliarmi – che Egli voglia una larga rete di gruppi di resistenza indipendenti, ognuno raccolto intorno alla Messa, liberamente in contatto tra loro, ma senza una qualche struttura legata alla falsa obbedienza, che è servita ad affondare la Chiesa tradizionale nel 1960 e oggi sta affondando la Fraternità San Pio X. Se siete d’accordo, allora versate pure dei contributi alla St. Marcel Initiative, perché sicuramente torneranno utili forse prima di quanto penso. Per ciò che mi riguarda, non appena si stabilizzerà la mia situazione in Inghilterra, sarò pronto a mettere le mie facoltà vescovili a disposizione di chiunque sappia usarli saggiamente.

Negli Stati Uniti, gli assegni possono essere intestati alla St. Marcel Initiative e inviati a St. Marcel Initiative, P. O. Box 764, Carrollton, VA 23314, USA. Le contribuzioni con carta di credito/debito, o bonifico bancario, possono essere fatte al www.stmarcelinitiative.com. Per gli assegni dal Regno Unito e dall’Eurozona, verranno fornite le indicazioni il più presto possibile


Kyrie eleison.

AND NOW?

Eleison Comments CCLXXVII

Last week’s news of the expulsion of one of the four bishops of the Society of St Pius X brought in a large number of e-mails of support and encouragement. To every one of you, many thanks. Such a serious division amongst the Society’s bishops is a great shame, but God has his reasons for allowing it to happen, and it is obvious that a number of you understand that the Faith comes before unity. Not division, but loss of Faith is the ultimate evil (I Cor.XI, 19; I Jn.II, 19). As to how the titanic war between the friends and enemies of that Faith will develop, I myself can see at this moment only the broad lines. Let me resort to three favourite quotations of Archbishop Lefebvre, which I think still apply today.

 Firstly, “We must follow Providence, and not try to lead it.” If it is true that “Charity hopes all things” (I Cor. XIII, 7), then the Society may be given a little time yet to right itself before it is written off as one more Traditional group gone over to the enemy. That is why I said last week that SSPX priests might lie low for the moment to watch how things develop, while the laity might continue to attend Society Masses, but both must watch out (Mt. XXVI, 41) for contradictions in doctrine, for slackening in morals. The temptation will be to prefer comfort and routine over hardship and upheaval, as did thousands of priests and millions of layfolk after Vatican II, so that they ended up by losing the Faith. We are entitled to wait for Providence to show us which way is the way forward. We are not entitled to lose the Faith.

Secondly, “Time respects nothing done without it.” In other words, it takes time to build something solid. We may be in a hurry. God is not. The Archbishop took his time to build the Society. Vatican II concluded its devilry in 1965. Only 11 years later did the first large batch of priests come out of the Archbishop’s first seminary. Patience. He had not rushed.
Thirdly, “Good is not noisy and noise is not good.” The public domain today is thoroughly poisoned. To try to reach a large audience of modern men is to lay oneself wide open to the risk of the tail wagging the dog, of the audience bending the message, and the messenger, to suit its own corruption. The archbishop rarely went after the media, but they were always after him, because his message was unbending, and that was proof that “Our faith is our victory over the world” (I Jn.V, 4), and not our making noise on the public scene.

In brief, I think that the situation of today’s Catholic Resistance calls for no hurried action, but for a thoughtful measuring of men and events until the will of God becomes more clear. I think — I may be wrong — that he wants a loose network of independent pockets of Resistance, gathered around the Mass, freely contacting one another, but with no structure of false obedience such as served to sink the mainstream Church in the 1960’s, and is now sinking the Society of St Pius X. If you agree, by all means make contributions to the St Marcel Initiative because they will certainly come in useful, maybe sooner than I think. For myself, as soon as my situation stabilizes in England, I am ready to put my bishop’s powers at the disposal of whoever can make wise use of them.

In the USA paper checks can be made out to St Marcel Initiative and mailed to St Marcel Initiative, P.O.Box 764, Carrollton, VA 23314, USA. Contributions by credit card or debit card or direct debit / bank wire may be made at www.stmarcelinitiative.com. For paper check contributions from the U.K. and the Eurozone, details as to where they may be sent will be provided as soon as possible.

Kyrie eleison

E AGORA?

Comentários Eleison CCLXXVII


As notícias da semana passada sobre a expulsão de um dos quatro bispos da Fraternidade Sacerdotal São Pio X proporcionaram um grande número de e-mails de apoio e incentivo. A cada um de vocês, muito obrigado. Tal divisão grave entre os bispos da Fraternidade é uma grande vergonha, mas Deus tem seus motivos para permitir que isso aconteça. E é óbvio que muitos de vocês entendem que a Fé vem antes da unidade. Não a divisão, mas a perda da Fé é o mal supremo (I Cor.,XI, 19; I Jo., II, 19). Quanto à forma como irá desdobrar-se a guerra titânica entre os amigos e inimigos da Fé, eu mesmo posso ver, nesse momento, apenas as linhas gerais. Deixem-me recorrer às três citações favoritas do Arcebispo Lefebvre, que acho que se aplicam ainda hoje.

Em primeiro lugar: “Devemos seguir a Providência, e não tentar guiá-la”. Se é verdade que “a caridade tudo espera” (I Cor., XIII, 7), então ainda pode dar-se algum tempo à Fraternidade para acertar-se antes que seja reduzida a mais um grupo tradicional que passou para o lado inimigo. É por isso que eu disse na semana passada que os padres da FSSPX podem recolher-se temporariamente e observar o modo como as coisas irão desenrolar-se, enquanto os leigos podem continuar a frequentar as Missas da Fraternidade; mas ambos devem tomar cuidado (Mt., XXVI, 41) com contradições na doutrina, com o afrouxamento da moral. A tentação será a preferência pelo conforto e pela rotina em lugar das dificuldades e da insurreição, como fizeram milhares de sacerdotes e milhões de leigos após o Vaticano II, de modo que acabaram por perder a Fé. Temos o direito de esperar que a Providência nos mostre qual é o caminho a seguir. Não temos o direito de perder a Fé.
Em segundo lugar, “O tempo não respeita nada feito sem ele”. Em outras palavras, é preciso tempo para construir algo sólido. Podemos estar com pressa, mas Deus não. O Arcebispo levou seu tempo para construir a Fraternidade. O Vaticano II concluiu sua diabrura em 1965. Somente 11 anos depois é que o primeiro grupo de sacerdotes saiu do primeiro seminário do Arcebispo. Paciência. Ele não tinha pressa.

Em terceiro lugar, “Bom não é barulhento, e barulho não é bom”. A opinião pública hoje está completamente envenenada. Tentar atingir uma ampla audiência de homens modernos é abrir-se bastante ao risco de o rabo abanar o cachorro, de a plateia distorcer a mensagem e o mensageiro deixar-se corromper. O Arcebispo raramente ia atrás da mídia, mas ela estava sempre atrás dele, porque sua mensagem era inflexível, e era a prova de que “A nossa Fé é a nossa vitória sobre o mundo” (I Jo.,V, 4), e não o nosso fazer barulho na cena pública.

 Em resumo, eu acho que a situação da Resistência Católica atual não exige nenhuma ação precipitada, mas uma avaliação cuidadosa dos homens e eventos, até a vontade de Deus tornar-se mais clara. Eu acho – posso estar enganado – que Ele quer uma rede solta de focos independentes de Resistência, reunidos em torno da Missa, entrando em contato livremente uns com os outros, mas sem uma estrutura de falsa obediência, como a que serviu para afundar o mainstream da Igreja na década de 60 e agora está afundando a Fraternidade São Pio X. Se você concordar, contribua por qualquer dos meios com a St. Marcel Iniciative porque isto certamente virá a ser útil, talvez mais cedo do que penso. Quanto a mim, assim que a minha situação se estabilizar na Inglaterra, estarei pronto para colocar os poderes do bispo à disposição de quem puder fazer sábio uso deles.
Nos EUA, cheques podem ser passados a St Marcel Initiative, enviados para St Marcel Initiative, POBox 764, Carrollton, VA 23314, EUA. Contribuições com cartão de crédito ou cartão de débito ou débito direto por transferência podem ser feitas em www.stmarcelinitiative.com. Para contribuições em cheques do Reino Unido e da Zona do Euro, os detalhes a respeito de para onde eles podem ser enviados serão fornecidos o mais breve possível.

Kyrie eleison

Tradução: Mosteiro da Santa Cruz