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LIBÉRAUX INNOCENTS? / LIBERALES INOCENTES? / UNSCHULDIGE LIBERALE? /LIBERALI INNOCENTI? / LIBERALS INNOCENT? / LIBERAIS INOCENTES? / LIBERÁLOVÉ NEVINNÍ?

LIBÉRAUX INNOCENTS?

Comentaire Eleison CCXCIII

Voici quatre semaines le « Commentaire Eleison » répondit affirmativement à la question de savoir si le libéralisme est aussi horrible qu’on suppose qu’il l’est : au moins implicitement le libéralisme est la guerre contre Dieu. Restait la question de savoir si les nombreux libéraux qui nient être libéraux sont dans le vrai quand ils le nient. La réponse est sûrement que nous nous trouvons tous tellement immergés dans le libéralisme qu’il n’y a que peu parmi nous pour nous rendre compte à quel point nous le sommes.

Le libéralisme, au sens le plus large, c’est l’homme qui s’affranchit de la loi de Dieu, ce que fait tout homme lorsqu’il commet un péché. Donc, en ce sens plus large, tout pécheur est un libéral, et ainsi quiconque admet qu’il est pécheur doit admettre qu’il est libéral dans ce sens large. Néanmoins, une chose est de rompre la loi de Dieu tout en reconnaissant toujours que Dieu est Dieu et que sa loi est sa loi. Un tel pécheur n’est qu’un libéral pratique. C’est une chose tout à fait différente que de rompre la loi de Dieu en niant que Dieu soit Dieu et que sa loi soit sa loi. Voilà le libéral par principe, et voilà le libéralisme propre aux temps modernes.

Il fit irruption sur la scène avec la Révolution française de 1789. La charte de cette Révolution, la Déclaration des Droits de l’Homme, fut effectivement une déclaration de l’indépendance de l’homme face à Dieu. Dorénavant, même lorsqu’un homme quelconque obéirait à la loi de Dieu, il le ferait seulement en vertu de son propre choix et non en vertu de l’obéissance à quelqu’ordre ou commandement de Dieu. Dans un tel acte apparemment obéissant, il ne se comporterait pas comme un libéral en pratique, mais en tous ses actes il serait dans le fond un libéral par principe. C’est de ce libéralisme moderne que les catholiques d’aujourd’hui accusent souvent leurs adversaires. Ces adversaires ont-ils raison de nier presqu’aussi souvent qu’ils soient des libéraux ? Subjectiv ement, oui. Objectivement, non.

Subjectivement, oui, car depuis 1789 les hommes ne font que s’imbiber plus profondément des faux principes de la Révolution, de telle sorte que si on les accuse de se libérer de la loi de Dieu, ils peuvent sincèrement répliquer : « Quelle loi? Quel Dieu? De quoi me parlez-vous ? » C’est à ce point-là qu’ont été apparemment effacés des esprits Dieu et sa loi. Mais objectivement, non, car Dieu et sa loi n’ont évidemment pas cessé d’exister et, au fin fond d’eux-mêmes les hommes modernes le savent bien. Il est « inexcusable » de dire qu’Il n’existe pas (Rom.I,20), et Sa Loi est inscrite dans le cœur de tous les hommes (Rom.II,15), quoi qu’ils en disent par leur bouche. Le « sincèrement » mentionné ci-dessus exige des guil lemets, car il ne vaut pas plus qu’il ne vaut devant le tribunal du Souverain Juge.

Alors, ces chefs de la Fraternité Saint Pie X qui essaient actuellement d’insérer la Fraternité dans l’Église Conciliaire, peuvent-ils nier qu’ils soient des libéraux? Subjectivement, il n’y a pas de doute qu’ils sont convaincus qu’ils font ce qu’il y a de mieux pour l’Église, mais objectivement ils cherchent sans remords à mettre l’œuvre contre-Révolutionnaire de Mgr. Lefebvre sous le contrôle des autorités de l’Église qui elles s’efforcent de faire triompher une fois pour toutes la Révolution libérale. Ces chefs de la FSSPX disent que nous devons nous réunir avec l’Église visible parce qu’elle est l’Église catholique. Pourtant l’« église » Anglicane est bien visible sur tout le territoire anglais, mais est-elle catholique pour autant  ? En outre, ces chefs ne peuvent ignorer à quel point ils faussent et suppriment les paroles de Mgr. Lefebvre pour les faire coïncider avec leur propre vision de l’Église

La triste vérité, c’est que ces libéraux n’ont jamais compris le fond du combat de Mgr. Lefebvre. Tant qu’il était en vie, ils étaient fascinés, comme tant parmi nous, par son charisme catholique, mais ils n’ont jamais compris la foi de Mgr Lefebvre, foi qui était à son charisme ce que la racine est au fruit. Ils ont aimé le fruit – c’est tout à leur honneur – mais quelques années après sa mort, le fruit sans la racine s’est mis à se flétrir et à mourir. Faute d’avoir compris sa foi, ils devaient nécessairement transformer la Fraternité de Mgr. Lefebvre en la leur propre, qui transformerait les ennemis de la foi à Rome en « nos nouveaux amis ».Voilà ce que nous avons vu. Voilà ce que nous sommes en train de voir. Que le Ciel nous vienne en aide !

Kyrie eleison.

 LIBERALES INOCENTES?

Comentario Eleison CCXCIII

Hace cuatro semanas los “Comentarios Eleison” contestaron afirmativamente a la pregunta sobre si el liberalismo es tan horrible como se supone que es: implícitamente el liberalismo es la guerra contra Dios. Quedaba la pregunta sobre si los muchos liberales que niegan ser liberales están en lo cierto cuando lo niegan. La respuesta es seguramente que todos nosotros hoy estamos tan inmersos en el liberalismo que pocos de nosotros nos damos cuenta hasta que punto lo somos.

El liberalismo en su sentido más amplio es el hombre que se libera a sí mismo de la ley de Dios, lo que un hombre hace cada vez que comete un pecado. Luego en este sentido más amplio todo pecador es un liberal y así quienquiera admite que él es un pecador debe admitir que es un liberal en este sentido amplio. Sin embargo, una cosa es romper la ley de Dios mientras uno sigue admitiendo que Dios es Dios y que su ley es su ley. Tal pecador es solamente un liberal práctico. Es cosa muy diferente romper la ley de Dios a la par que uno va negando que Dios sea Dios o que su ley sea su ley. Tal liberal en principio encarna el liberalismo de los tiempos modernos.

Entra en escena con la Revolución Francesa de 1789. La carta magna de esa Revolución, la Declaración de los Derechos Humanos, fue efectivamente una declaración de la independencia del hombre frente a Dios. De ahora en más, aún cuando cualquier hombre obedeciese a la ley de Dios, lo haría sólo en virtud de su propia elección y no en virtud de la obediencia a cualquier mandato o mandamiento de Dios. En esa aparente obediencia él no estaría comportándose como un liberal en la práctica, pero en el fondo, en todo lo que él haría, sería un liberal en principio. Este es el liberalismo moderno del cual los Católicos de hoy acusan a menudo a sus adversarios. ¿Acaso estos adversarios tienen razón como para negar casi en todos los casos ser liberales? Subjetivamente, si. Objetivamente, no.

Subjetivamente, sí, porque desde 1789 los hombres han sido impregnados cada vez más profundamente de los falsos principios de la Revolución, al punto de que si se les acusa de liberarse de la ley de Dios, ellos pueden sinceramente replicar, “¿Que ley? ¿Qué Dios? ¿De que me está Usted hablando?” Hasta este extremo han sido aparentemente borrados de las mentes, Dios y su ley. Pero, objetivamente, no, porque Dios y su ley ciertamente no han dejado de existir, y profundamente en su interior aún los hombres modernos lo saben. Es “inexcusable” decir que El no existe (Rom.I,20), y Su ley está escrita en el corazón de todos los hombres (Rom.II,15), no importa lo que puedan decir con la boca para afuera. El “sinceramente” que se acaba de mencionar necesita las comillas – no vale mas que lo que vale frente al tribunal de Dios.

Entonces, ¿pueden estos líderes de la Fraternidad San Pío X que están actualmente tratando de mezclar la Fraternidad con la Iglesia Conciliar, negar que son liberales? Subjetivamente no hay duda de que están persuadidos que están haciendo lo mejor que pueden para la Iglesia, pero, objetivamente, están buscando sin arrepentimiento poner la obra contra-Revolucionaria de Mons. Lefebvre bajo el control del intento de los dirigentes de la Iglesia que se esfuerzan en hacer triunfar la Revolución liberal de una vez por todas. Estos líderes dicen que debemos reunirnos con la Iglesia visible porque ella es la Iglesia católica, pero no es la visibilidad lo que la hace católica, sino el hecho de tener la Fe apostólica. Así, la “iglesia” Anglicana también es visible en todo el territorio inglés, pero eso no la hace católica. Y los líderes actuales no puede n ignorar hasta que punto falsifican y suprimen las palabras del Arzobispo pretendiendo hacerlas corresponder a su propia visión de la Iglesia, fingiendo así que esa era la posición del Arzobispo.

La triste verdad es que estos liberales nunca entendieron cual era realmente el combate del Arzobispo. Mientras él estaba con vida, ellos estaban fascinados, como tantos de nosotros, por su carisma católico, pero nunca entendieron la Fe del Arzobispo, Fe que era para su carisma lo que la raíz es para el fruto. Ellos amaron el fruto – démosles el crédito por eso a ellos – pero a pocos años de su partida, el fruto sin la raíz empezó a marchitarse y morir. Era inevitable que, a menos de haber entendido la fe del Arzobispo, ellos iban a convertir la Fraternidad del Arzobispo en la suya propia que haría de los enemigos de la fe “nuestros nuevos amigos en Roma”. Eso es lo que hemos visto y que estamos viendo. ¡Que el Cielo venga en nuestra ayuda!

Kyrie eleison.

UNSCHULDIGE LIBERALE?

Eleison kommentare CCXCIII

Vor vier Wochen bejahten die „Eleison Kommentare“ die Frage, ob Liberalismus wirklich so schrecklich sei, wofür er gehalten wird. Denn der Liberalismus führt implizit einen Krieg gegen Gott. Es blieb die Frage offen, ob die vielen Liberalen, welche abstreiten, Liberale zu sein, Recht haben. Die Antwort lautet, daß wir alle heute sicherlich so vom Liberalismus durchtränkt sind, daß nur noch wenige von uns überhaupt merken, wie liberal wir in Wirklichkeit sind.

Liberalismus im weitesten Sinne meint die Befreiung des Menschen von Gottes Gesetz, was z.B. jeder Mensch tut, wenn er eine Sünde begeht. Somit ist im weitesten Sinne jeder Sünder ein Liberaler und also müßte auch jeder Sünder zugeben, daß er im weitesten Sinne ein Liberaler ist. Allerdings ist es eine Sache, Gottes Gesetz zu brechen und dabei wenigstens noch einzugestehen, daß Gott wirklich Gott und daß sein Gesetz auch sein Gesetz ist. Ein derartiger Sünder wäre lediglich ein praktischer Liberaler. Etwas ganz anderes ist hingegen, Gottes Gesetz zu brechen und dabei abzustreiten, daß Gott wirklich Gott und daß sein Gesetz auch wahrlich sein Gesetz ist. Ein solcher prinzipieller Liberaler stellt den Liberalismus der modernen Zeit dar.

Mit der Französischen Revolution von 1789 platzte dieser moderne Liberalismus in das Weltgeschehen hinein. Denn die Satzung dieser Revolution – die sogenannte Erklärung der Menschenrechte – war in Wirklichkeit eine Erklärung der Unabhängigkeit des Menschen von Gott. Wenn von nun an ein Mensch das Gesetz Gottes befolge, so mache er dies ausschließlich aus eigener Entscheidung heraus, nicht jedoch auf Geheiß oder Befehl von Gott. Durch diesen scheinbaren Gehorsam verhält der Mensch sich dann zwar praktisch nicht wie ein Liberaler, aber im tieferen Sinn ist er durch all sein Tun sogar ein prinzipieller Liberaler. Dies ist der moderne Liberalismus, dessen heutige Katholiken ihre Gegner oft bezichtigen. Haben diese Gegner dann Recht, wenn sie ebenso oft abstreiten, überhaupt Liberale zu sein? Subjektiv ja, aber objektiv nein.

Subjektiv ja, weil die Menschen seit 1789 die falschen Prinzipien der Revolution immer stärker in sich aufgesogen haben, so daß sie angesichts der Beschuldigung, von Gottes Gesetz sich zu befreien, ehrlich antworten können: „Welches Gesetz? Welcher Gott? Von was reden Sie nur!“ In einem so großen Maße wurden Gott und sein Gesetz anscheinend ausgelöscht.

Objektiv nein, weil Gott und sein Gesetz eben mit Sicherheit nicht zu existieren aufgehört haben. Und das wissen tief in ihrem Innern selbst die modernen Menschen. Zu behaupten, daß Gott nicht existiere, ist sogar „unentschuldbar“ (siehe Römer 1,20), und Gottes Gesetz ist den Menschen in ihr Herz geschrieben (siehe Römer 2,15), was immer die Menschen mit dem Munde auch sagen mögen. Beim oben erwähnten „ehrlich antworten“ muß also das „ehrlich“ in Anführungszeichen stehen, denn es wird nur gelten, was es vor Gottes Richterstuhl gilt.

Können also die Oberen der Priesterbruderschaft St. Pius X., welche ihre Bruderschaft mit der Konzilskirche vereinigen wollen, wirklich bestreiten, Liberale zu sein? Aus subjektiver Sicht sind sie gewiß davon überzeugt, ihr Bestes für die Kirche zu geben. Doch objektiv gesehen versuchen sie halsstarrig, das gegen-revolutionäre Werk von Erzbischof Lefebvre den Amtskirchen-Autoritäten zu unterwerfen, welche wiederum wild entschlossen sind, die liberale Revolution ein für allemal triumphieren zu lassen. Dabei sagen sie, daß wir wieder in die sichtbare Kirche eintreten müßten, weil sie die katholische Kirche sei. Aber auch die anglikanische „Kirche“ ist immer noch in ganz England sichtbar, und dennoch macht sie das nicht katholisch. Zudem kann den gegenwärtigen Bruderschaftsoberen nicht entgangen sein, auf welche Art und Weise sie die Worte des Erzbischofs verzerren und unterdrücken, um ihn an ihre Visi on von Kirche anzupassen.

Die traurige Wahrheit ist, daß diese zuletzt erwähnten Liberalen nie verstanden haben, um was es Erzbischof Lefebvre wirklich ging. Wie so viele von uns waren sie zu seinen Lebzeiten von seinem Charisma wie gebannt. Doch begriffen sie seinen Glauben nie, welcher für sein Charisma die gleiche Bedeutung hatte wie die Wurzel für ihre Frucht. Es sei diesen Liberalen angerechnet, daß sie diese Frucht des Erzbischofs liebten. Doch kaum war er unter dem Boden, da fing die entwurzelte Frucht an, zu verwelken und abzusterben. Und weil sie den Glauben des Erzbischofs nicht begriffen, war es auch unvermeidlich, daß sie seine Bruderschaft in ihre eigene umwandeln würden. Genau das erleben wir seit einiger Zeit. Himmel hilf!

Kyrie eleison.

LIBERALI INNOCENTI?

Comentario Eleison CCXCIII

Quattro settimane fa, “Commenti Eleison” ha risposto alla domanda se il liberalismo fosse così orribile come si suppone che sia: confermando che, almeno implicitamente, il liberalismo è la guerra a Dio. Restava la domanda se i molti liberali che negano di esserlo, abbiano ragione a negarlo. Sicuramente, la risposta è che oggi siamo tutti così imbevuti di liberalismo, che pochi di noi si rendono conto fino a che punto siamo liberali.

Il liberalismo in senso lato è la liberazione dalla legge di Dio che l’uomo attua da se stesso, e che ogni uomo realizza con ogni peccato che commette. Pertanto, in senso lato, ogni peccatore è un liberale, così che chi ammette di essere un peccatore, deve ammettere di essere un liberale secondo questo senso lato. Tuttavia, una cosa è infrangere la legge di Dio continuando ad ammettere che Dio e Dio e la sua legge è la sua legge, così che un tale peccatore è solo un liberale pratico; altra cosa è infrangere la legge di Dio negando che Dio sia Dio e la sua legge sia la sua legge: ecco il liberale per principio, ecco il liberalismo dei tempi moderni.

Esso è apparso con forza sulla scena con la Rivoluzione francese del 1789. Il manifesto di questa Rivoluzione, la Dichiarazione dei diritti dell’uomo, era infatti una dichiarazione di indipendenza dell’uomo da Dio. Da allora in poi, se un uomo ubbidiva alla legge di Dio, lo faceva puramente per sua libera scelta e non sotto il comando o il comandamento di Dio. In tale apparente obbedienza egli sembrerebbe comportarsi come un liberale pratico, ma sotto sotto, in ogni sua azione sarebbe un liberale per principio. È questo il liberalismo moderno, di cui oggi i cattolici accusano spesso i loro avversari. E questi avversari, hanno ragione quando spesso lo negano? Soggettivamente, sì. Oggettivamente, no.

Soggettivamente sì, perché fin dal 1789 gli uomini hanno talmente assimilato sempre più profondamente i falsi principi della Rivoluzione, che quando li si accusa di volersi liberare dalla legge di Dio, rispondono sinceramente: “Quale legge? Quale Dio? Di che parli?”. A tal punto Dio e la sua legge sono stati apparentemente spazzati via. Ma oggettivamente no, perché Dio e la sua legge non hanno certo cessato di esistere e nel profondo di sé anche gli uomini moderni lo sanno. È “inescusabile” affermare che Dio non esista (Rom. I, 20), e la sua legge è scritta nel cuore di tutti gli uomini (Rom II, 15), hanno voglia a dire ciò che vogliono con la bocca. Il “sinceramente” appena usato, va virgolettato – esso vale quel che vale di fronte al tribunale di Dio.

Quindi, le autorità della Fraternità San Pio X, che oggi stanno cercando di diluire la Fraternità nella Chiesa conciliare, possono negare di essere liberali? Soggettivamente sono indubbiamente convinte che stanno facendo del loro meglio per la Chiesa, ma oggettivamente esse stanno cercando in maniera impenitente di porre il lavoro controrivoluzionario di Mons. Lefebvre sotto il controllo degli ufficiali della Chiesa intenti ad instaurare una volta per tutte il trionfo della Rivoluzione liberale. Dicono che dobbiamo riunirci alla Chiesa visibile perché questa è la Chiesa cattolica; ma la “chiesa” anglicana è ancora visibile in tutta l’Inghilterra: questo la rende cattolica? E gli attuali capi della FSSPX non possono essere inconsapevoli di come loro stessi distorcono e mutilano le parole di Mons. Lefebvre per farlo combaciare con la loro visione della Chiesa.

La triste verità è che questi liberali non hanno mai veramente capito chi fosse Monsignore. Mentre questi era in vita, erano incantati, come tanti di noi, dal suo carisma cattolico, ma non hanno mai fatta propria quella fede che stava al suo carisma come la radice sta ai frutti dell’albero. Essi amavano i frutti – gliene si può dare atto – ma non molto tempo dopo la morte di Monsignore, questi frutti senza la radice hanno incominciato ad appassire e morire. Era inevitabile che, avendo colto in modo manchevole la fede di lui, finissero col cambiare la sua Fraternità nella loro. È questo che abbiamo visto e che stiamo vedendo. Che il Cielo ci aiuti!

 

Kyrie eleison.

LIBERALS INNOCENT?

Eleison Comments CCXCIII

Four weeks ago “Eleison Comments” answered the question whether liberalism is as horrible as it is supposed to be in the affirmative: implicitly, liberalism is war on God. There remained the question whether the many liberals who deny they are liberals are right to deny it. The answer is surely that all of us today are so soaked in liberalism that few of us realize how liberal we are.

Liberalism in its broadest sense is man’s liberating himself from the law of God, which a man does with every sin that he commits. Therefore in its broadest sense every sinner is a liberal, and so whoever admits he is a sinner must admit he is a liberal in this broad sense. However, it is one thing to break God’s law while still admitting that God is God and his law is his law. Such a sinner is merely a practical liberal. It is quite another to break God’s law while denying that God is God or that his law is his law. Such a liberal in principle is the liberalism of modern times.

It burst upon the scene with the French Revolution of 1789. The charter of that Revolution, the Declaration of Human Rights, was in effect a declaration of man’s independence from God. From now on, if any man obeyed God’s law, he was doing so purely by his own choice, and not as under any command or commandment of God. In that apparent obedience he would not be behaving like a liberal in practice, but underneath, in everything he did, he would be a liberal in principle. This is the modern liberalism of which Catholics today often accuse their adversaries. Are these adversaries right, almost as often to deny it? Subjectively, yes. Objectively, no.

Subjectively, yes, because ever since 1789 men have drunk more and more deeply of the false principles of the Revolution, so that if they are accused of liberating themselves from the law of God, they can sincerely reply, “What law? What God? What are you talking about?” To such an extent have God and his law been apparently wiped out. But objectively, no, because God and his law have most certainly not ceased to exist, and deep down inside themselves even modern men know it. It is “inexcusable” to say that he does not exist (Rom. I, 20), and his law is written on all men’s hearts (Rom. II, 15), whatever they may say with their mouths. The “sincerely” just mentioned needs inverted commas - it is worth only what it is worth before God’s judgment seat.

Then may those authorities of the Society of St Pius X presently seeking to blend the Society into the Consular Church deny that they are liberals? Subjectively they are no doubt persuaded that they are doing their best for the Church, but objectively they are unrepentedly seeking to put Archbishop Lefebvre’s anti-Revolutionary work under the control of Church officials intent upon making the liberal Revolution triumph once and for all. They say we must rejoin the visible Church because that is the Catholic Church. But the Anglican “church” is still visible, all over England. Does that make it Catholic? And the present SSPX leaders cannot be unaware of how they distort and suppress words of the Archbishop to make him fit their vision of the Church.

The sad truth is that these liberals never really understood what the Archbishop was all about. While he was alive they were spellbound, like so many of us, by his Catholic charisma, but they never grasped that faith. which was to his charisma as root is to fruit. They loved the fruit - all credit to them for that - but not long after he was gone, the fruit without the root began to wilt and die. It was inevitable that unless they understood his faith, they would change his Society into their own. That is what we have seen and are seeing. Heaven help us!

Kyrie eleison.

LIBERAIS INOCENTES?

Comentários Eleison CCXCIII

Há quatro semanas o “Comentários Eleison” respondeu à pergunta sobre se o liberalismo é tão horrível como se diz ser, com a afirmativa: implicitamente, o liberalismo é a guerra contra Deus. Restou aqui saber se os muitos liberais que negam que sejam liberais têm o direito de negar isso. A resposta certamente é que todos nós hoje estamos tão embebidos no liberalismo, que poucos de nós percebem quão liberal são.

O liberalismo em seu sentido mais amplo é o homem que se liberta a si mesmo da lei de Deus, o que um homem faz a cada pecado que comete. Portanto, em um sentido mais amplo, todo pecador é um liberal, e assim quem admite que é um pecador deve admitir que é um liberal neste sentido amplo. No entanto, uma coisa é violar a lei de Deus enquanto ainda se admite que Deus é Deus e a Sua lei é a Sua lei. Tal pecador é apenas um liberal prático. Outra coisa é violar a lei de Deus ao negar que Deus é Deus, ou que a sua lei é a sua lei. Tal liberal em princípio representa o liberalismo dos tempos modernos.

Ele eclodiu no cenário com a Revolução Francesa de 1789. A Carta dessa Revolução, a Declaração dos Direitos Humanos, era de fato uma declaração de independência do homem com respeito a Deus. A partir de agora, se algum homem obedecesse à lei de Deus, estaria fazendo isso puramente por sua própria escolha, e não como por qualquer comando ou mandamento de Deus. Nesta obediência aparente ele não estaria se comportando como um liberal na prática, mas por baixo, em tudo o que ele fizesse, seria um liberal em princípio. Esse é o liberalismo moderno do qual os católicos de hoje muitas vezes acusam seus adversários. Estão esses adversários estão certos quase sempre ao negar isso? Subjetivamente, sim. Objetivamente, não.

Subjetivamente, sim, porque desde 1789 os homens têm bebido mais e mais profundamente dos falsos princípios da Revolução, de modo que, se são acusados de libertar-se da lei de Deus, podem responder sinceramente: “Que lei? Que Deus? O que você está dizendo?” A ponto de que Deus e sua lei têm sido aparentemente exterminados. Mas objetivamente não, porque Deus e sua lei certamente não deixaram de existir, e no fundo dentro de si mesmos os homens modernos sabem disso. É “indesculpável” dizer que Ele não existe (Rm. I, 20), e Sua lei está inscrita no coração de todos os homens (Rm. II, 15), independentemente do que eles possam dizer com sua boca. O “sinceramente” que acabamos de mencionar precisa de aspas – vale apenas o que vale diante do tribunal de Deus.

Podem então essas autoridades da Fraternidade São Pio X que atualmente procuram misturar a Fraternidade com a Igreja Conciliar negar que são liberais? Subjetivamente elas estão, sem dúvida, convencidas de que estão fazendo o seu melhor pela Igreja; mas objetivamente estão sem nenhum remorso buscando pôr o trabalho antirrevolucionário do arcebispo Lefebvre sob o controle dos funcionários da Igreja, fazendo triunfar a Revolução liberal de uma vez por todas. Eles dizem que nós devemos voltar à Igreja visível, pois que aquela é a Igreja Católica. Mas a “igreja” anglicana é ainda visível, por toda a Inglaterra. Isso garante que será Católica? E os atuais líderes da FSSPX não podem ignorar como eles distorcem e suprimem palavras do Arcebispo para fazê-lo caber na visão deles da Igreja.

A triste verdade é que nunca esses liberais realmente entenderam o que o Arcebispo foi. Enquanto ele estava vivo foram enfeitiçados – assim como muitos de nós – por seu carisma católico, mas nunca entenderam aquela fé, que foi para o seu carisma o que a raiz é para o fruto. Eles amavam o fruto – todo o crédito a eles por isso –, mas não muito tempo depois que ele se foi o fruto sem a raiz começou a murchar e morrer. Era inevitável que, a menos que entendessem a sua fé, eles viessem a mudar a sua Fraternidade do seu próprio jeito. Isso é o que temos visto e estamos vendo. Deus nos ajude!  

Kyrie eleison.

Tradução: Mosteiro da Santa Cruz

LIBERÁLOVÉ NEVINNÍ?

Komentář Eleison CCLXCIII

Před čtyřmi týdny „Komentář Eleison“ odpověděl na otázku, zda je liberalismus tak hrozný, jak se má za to: implicitně je liberalismus válkou proti Bohu. Zůstala otázka, zda ti mnozí liberálové, kteří popírají, že jsou liberály, mají pravdu, když to popírají. Odpovědí jistě je, že mnozí z nás dnes jsou natolik prosycení liberalismem, že jen nemnozí z nás si uvědomují, jak liberální jsme.

Liberalismus ve svém nejširším smyslu je, když se člověk oprošťuje od Božího zákona, což člověk činí s každým hříchem, který páchá. Proto je ve svém nejširším smyslu každý hříšník liberálem, a tak kdokoliv připustí, že je hříšníkem, musí připustit, že je liberálem v tomto širokém smyslu. Je však jednou věcí porušovat Boží zákon, ačkoli stále připouštím, že Bůh je Bohem a jeho zákon je jeho zákonem. Takový hříšník je pouze praktickým liberálem. Docela něco jiného je porušovat Boží zákon, když popírám, že Bůh je Bohem, nebo že jeho zákon je jeho zákonem.

Takový faktický liberál je liberálem moderní doby.
Vpadl na scénu s Francouzskou revolucí v roce 1789. Charta této revoluce, Deklarace práv člověka, byla ve skutečnosti deklarací nezávislosti člověka na Bohu. Od té chvíle, pokud byl člověk poslušný Božího zákona, činil tak čistě ze své vlastní volby, a nikoliv pod jakýmkoliv nařízením nebo přikázáním Božím. V této zdánlivé poslušnosti by se nechoval jako faktický liberál, ale v nitru, ve všem, co by dělal, by byl faktickým liberálem. Toto je současný liberalismus, z nějž dnešní katolíci často obviňují své protivníky. Mají tito protivníci pravdu takřka tak často, když to popírají? Subjektivně ano. Objektivně ne
.
Subjektivně ano, protože od roku 1789 se lidé hlouběji a hlouběji napájeli z mylných principů této revoluce, natolik, že když jsou obviněni z toho, že se oprošťují od Božího zákona, mohou upřímně odpovědět: „Jakého zákona? Jakého Boha? O čem to mluvíte?“ Do takové míry je Bůh a jeho zákon podle všeho sprovozen ze světa. Objektivně ale ne, protože Bůh a jeho zákon zcela jistě nepřestal existovat a hluboko ve svém nitru to vědí i moderní lidé. Je „neomluvitelné“ říkat, že on neexistuje (Řím. I, 20), a jeho zákon je vepsán do srdcí všech lidí (Řím. II, 15), ať říkají svými ústy cokoliv. Právě zmíněné „upřímně“ si vyžaduje uvozovky – před Boží soudnou stolicí je to jen tím, čím to je.

Mohou pak ty autority Bratrstva sv. Pia X., které v tuto chvíli usilují o vmísení Bratrstva do koncilní Církve popřít, že jsou liberály? Subjektivně jsou bezpochyby přesvědčeni, že činí pro Církev to nejlepší, objektivně však zatvrzele usilují dostat protirevoluční dílo arcibiskupa Lefebvra pod kontrolu záměru Církevních představitelů způsobit, aby liberální revoluce zvítězila jednou provždy. Říkají, že se musí znovu připojit k viditelné Církvi, protože to je katolická Církev. Ale anglikánská „církev“ je stále viditelná po celé Anglii. Činí ji to katolickou? A současní vůdci FSSPX si nemohou neuvědomovat, jak překrucují a potlačují slova arcibiskupa, aby jim zapadal do jejich vize Církve.

Smutnou pravdou je, že tito liberálové nikdy skutečně nepochopili, o čem arcibiskup byl. Když byl naživu, byli okouzlení, tak jako mnozí z nás, jeho katolickým charismatem, nikdy však nepochopili onu víru, která byla jeho charismatu tím, čím je kořen pro plod. Milovali plod – buď jim za to všechna čest – ale nedlouho potom, co odešel, začal plod bez kořene vadnout a umírat. Bylo nevyhnutelné, že pokud oni nepochopí jeho víru, změní jeho Bratrstvo na své. To je to, co jsme viděli a vidíme. Nebesa nám pomáhejte!

Kyrie eleison.

Zdroj:  HTTP://rexcz.blogspot.cz

 

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